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  • En Irlande

    Une proposition de loi visant à permettre l’avortement en cas de malformation grave du fœtus a été rejetée par 95 voix contre 45. Le Premier ministre avait rappelé que cette proposition était anticonstitutionnelle, comme l’avait signifié le procureur général. Néanmoins trois ministres avaient appelé à la voter…

    Puisque c’est la Constitution qu’il faut changer, eh bien, les députés vont avoir à examiner dans les trois prochains mois une proposition de loi demandant un référendum pour modifier le 8e amendement qui pose en principe un égal droit à la vie pour le fœtus et pour sa mère.

    L’avortement sera également le premier sujet abordé par « l’Assemblée des citoyens » que le gouvernement a promis de constituer avant la fin de l’année…

    Et l’on votera jusqu’à ce qu’il y ait une majorité pour la culture de mort, sous la pression constante des « grandes consciences » dévoyées du monde entier et des institutions internationales.

  • Chypre contre les sanctions

    Le Parlement de Chypre a voté une résolution demandant au gouvernement de commencer à travailler, dans le cadre du Conseil européen, à la levée des sanctions contre la Russie. 33 vois pour, 17 abstentions, aucun vote contre.

    Le 1er juillet, l’UE a une nouvelle fois prolongé ces sanctions pour six mois.

    Le 5 juillet, le conseil régional de Lombardie, première région d’Italie, a adopté une résolution appelant Bruxelles à lever les sanctions contre la Russie et reconnaître le droit à l’autodétermination de la Crimée.

  • Le fichage des trisomiques

    Le gouvernement a créé un fichage national relatif au dépistage prénatal de la trisomie 21, à l’insu des femmes. Cette initiative doit être dénoncée car elle porte atteinte à la vie privée des femmes, à l’indépendance des médecins, et à la dignité des enfants trisomiques. Pour les protéger, la Fondation Jérôme Lejeune, soutenue par 20 parties, vient de déposer un recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d’Etat.

    Lire la suite du communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune.

  • C’est parti !

    A peine la date du référendum hongrois était-elle annoncée que le gouvernement a lancé une campagne d’affiches. On pourrait se demander si c’est bien nécessaire, alors que le résultat est connu d’avance, de gaspiller ainsi de l’argent, mais il faut bien avouer que c’est réconfortant de voir un pays où s’affiche partout ce slogan :

    « Envoyons un message à Bruxelles, pour que ce soit clair pour eux aussi. »

    « Les Hongrois ont le droit exclusif de décider avec qui ils veulent vivre et cela est aussi une question de souveraineté : Bruxelles et les institutions de Bruxelles ne peuvent pas décider à leur place », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto.

    « La Hongrie n’a transféré aucune sorte de sphère de compétence à Bruxelles sur laquelle on se baserait pour rendre possible une réinstallation obligatoire », a déclaré le ministre de la Justice Laszlo Trocsanyi.

    Le mot hongrois traduit par « réinstallation » (resettlement sur le site du gouvernement en anglais) a généralement le sens d’« introduction », plus précisément de l’introduction (nuisible) d’une espèce exotique dans un écosystème. C’est le mot qui figure sur l’affiche, dans le rectangle au-dessus du slogan : « Référendum 2016. Non à l’introduction obligatoire », et l’on comprend en fait : « Non à une colonisation obligatoire ».

    Le ministre de la Justice a souligné que le référendum est conforme à la Constitution hongroise, et que « il y a eu et il y aura des référendums dans d’autres pays en relation avec des questions concernant l’Union européenne »…

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  • Au Danemark

    Conformément à la nouvelle législation qui exige que les candidats à la citoyenneté danoise aient une réelle volonté d’intégration, a été élaboré un test, auquel ont été soumis les candidats, pour la première fois, le mois dernier. Il faut 80% de bonnes réponses aux 40 questions posées sur le Danemark. (Ce test vient après celui qui vérifie que l’immigré possède la langue danoise. Il remplace le test précédent qui comportait 23 questions plus faciles. Le nouveau test a été approuvé par le parti du peuple danois, qui soutient le gouvernement actuel.)

    Résultat : seulement 31,2% des immigrés ont réussi le test. 68,8% ont donc échoué. « Trop d’entre eux ne l’ont pas correctement préparé », a déclaré Inger Stoiberg, ministre de l’Intégration, ajoutant qu’il n’était pas question de le modifier.

  • Ils recommencent…

    L’agence Fides marche à côté de ses pompes. Le 18 mai dernier, elle annonçait que le soi-disant site du baptême du Christ allait être déminé. A savoir la zone autour du fameux site. Cinquante ans après qu’elle a été minée…

    Et voici qu’elle récidive. Cette fois pour nous apprendre que ce n’est pas l’Etat d’Israël qui s’occupe de la chose, mais une société britannique, Halo Trust, et que celle-ci « a lancé une souscription visant à financer le projet souscription qui s’adresse en particulier aux Eglises et communautés chrétiennes de par le monde ».

    A vot’ bon cœur msieudames ! Chrétiens, à vos poches, pour financer l’enlèvement de mines placées par les Israéliens autour d’un site où les Israéliens envoient les pèlerins chrétiens en masse en leur faisant croire que c’est celui du baptême du Christ.

    Il ne serait pas temps d’arrêter cette escroquerie, au lieu de la soutenir ?

    (Juste pour rappel : saint Jean, dans son évangile, dit trois fois que Jésus a été baptisé AU-DELA du Jourdain, sur l’autre rive.)

  • Saints Cyrille et Méthode

    Allocution de saint Jean-Paul II au congrès International organisé par l’Institut pontifical oriental en octobre 1985 à l’occasion du 11e centenaire de la mort de saint Méthode.

    Chers amis, votre congrès international, réalisé pour le onzième centenaire de la mort de saint Méthode, sur le thème: “Le christianisme chez les Slaves”, a trouvé comme naturellement son siège à Rome. En effet, même si Méthode a rejoint le Seigneur dans l’éternité à Velehrad en Moravie, c’est à Rome que repose Constantin-Cyrille, son frère et compagnon inséparable dans la mission que Méthode a accomplie chez les Slaves et dans l’honneur qu’on lui rend aujourd’hui: “Mon frère, nous avons partagé le même sort, conduisant la charrue dans le même sillon”, disait saint Cyrille sur son lit de mort (Vita Methodii, VII, 2). C’est ici, à Rome, que, dans la basilique Sainte-Marie-Majeure, mon prédécesseur, le Pape Hadrien II, déposa sur l’autel les Livres saints traduits par eux en langue paléoslave, approuvant par ce geste les traductions et la liturgie dans cette langue. Ici, à Rome, les premiers ecclésiastiques slaves reçurent l’ordination et chantèrent leur première messe en slave. Ici encore, Méthode fut consacré évêque, avec le titre du siège de Sirmium, et fut mis à la tête du premier diocèse pour les nations slaves de la Pannonie et de la Grande-Moravie, avec l’autorité très étendue de Délégué du Saint-Siège pour tous les Slaves.

    Votre Congrès – avec son dense réseau de rapports scientifiques, de communications et les autres activités parallèles, comme l’exposition de codex, d’incunables et de livres rares slaves – est, pour la première fois dans l’histoire, une manière d’illustrer concrètement et de faire briller les figures des deux saints apôtres des slaves avec leur richesse multiforme. Vous représentez toutes les nations slaves, et aussi les autres qui s’associent à elles dans la vénération et l’estime des deux saints et dans l’amour réciproque de leurs héritiers. Oui, votre présence est une vive image de la grandeur et de l’étendue de l’héritage spirituel de Cyrille et Méthode, qui est indissolublement religieux et culturel.

    Une telle initiative n’a pas seulement un intérêt historique et scientifique; elle permet d’éclairer la route que doivent emprunter les évangélisateurs d’aujourd’hui. Ce sens de l’apostolat des saints Cyrille et Méthode importe grandement pour nous, comme je le disais dans l’encyclique que je leur ai consacrée. Il nous est bon d’admirer le courage missionnaire de ces pionniers qui ont quitté leur patrie et la civilisation brillante de Byzance pour porter l’Evangile dans un autre univers culturel, au prix d’un grand détachement, de nombreuses fatigues et de dures incompréhensions et persécutions. Ils n’avaient en vue que le bien des peuples slaves, dont ils respectaient l’égale dignité de frères en Jésus Christ, qu’ils aimaient, sans aucun esprit de discrimination, qu’ils tenaient à aider dans la défense de leur propre identité, et qu’ils voulaient faire bénéficier du salut apporté par le Christ. L’approche évangélisatrice comportait un profond respect des personnes, de leurs traditions, de leurs valeurs humaines, de leurs aspirations, avec un esprit de dialogue qui excluait l’imposition par la force. C’est grâce à cet amour, à ce zèle, à ce réalisme, qu’ils ont assimilé la culture de leurs amis, pénétré leur mentalité, traduit dans leur langue le message chrétien, et inventé l’écriture correspondante. Ce qui est mon moins admirable, dans cette œuvre d’adaptation et d’inculturation, c’est le soin mis à respecter l’orthodoxie du message, pour que la foi et les mœurs des convertis soient cohérentes avec l’unique dépôt de la Tradition. Ils avaient un sens aigu de l’unité spirituelle commune à l’Eglise romaine, à l’Eglise de Constantinople et aux Eglises slaves. Ils savaient à quel point cette unité dans la fidélité, la paix et l’amour étaient indispensables à l’Eglise. Avec eux, nous apprécions mieux les racines chrétiennes de l’Europe. Avec eux, nous comprenons mieux comment l’Eglise doit se présenter et exercer sa mission dans le monde d’aujourd’hui, en Europe et dans les jeunes Eglises de mission.

  • Boomerang

    Le CEPII, centre d’études qui dépend de Matignon, a publié une étude sur l’impact des sanctions prises contre la Russie. La conclusion est que les pays occidentaux ont souffert de leurs propres mesures, alors que l’embargo russe avait très peu d’effet. On voit sur le graphique que les marchandises échappant à l’embargo, en bleu, sont bien plus affectées que les autres. On voit aussi que c’est l’Allemagne qui souffre le plus, et de très loin, des sanctions infligées à la Russie.

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    La raison de ce phénomène réside dans « l'incertitude et la désorganisation des systèmes de paiements internationaux », résume en français Russia Today.

    L’étude française, réalisée pour le Premier ministre français, est quant à elle en anglais.

  • Sept ans après…

    La commission Chilcot sur l’engagement du Royaume-Uni en Irak a rendu ses conclusions. Au bout de sept ans d’enquête, elle conclut ce que tout le monde savait depuis le début : les Anglais ont décidé de participer à l’invasion de l’Irak sur la base de renseignements qu’ils savaient faux, Tony Blair avait pris la décision un an avant les négociations avec Saddam Hussein, les conséquences de l’invasion furent sous-estimées, le plan pour l’après Saddam Hussein était totalement inadéquat, et le Royaume-Uni a donc participé à la déstabilisation du Proche Orient, c’est-à-dire au chaos actuel et au déchaînement du terrorisme islamique.

    Tony Blair a tranquillement répondu qu’il avait agi « de bonne foi »… Et même que depuis l'invasion de l'Irak « le monde est meilleur »...

  • Fornication forcée pour mineurs

    Depuis le 1er juillet « les consultations médicales et les examens biologiques liées à la prescription de la contraception sont gratuites et anonymes pour les 15-17 ans », et « les actes relatifs à la pose, au changement ou au retrait de certains contraceptifs comme l’implant ». Le décret n° 2016-865 relatif à la participation de l’assuré pour les frais liés à la contraception des mineures d’au moins quinze ans est paru au Journal Officiel le 29 juin 2016. C’est donc désormais l’assurance maladie qui prendra ces frais en charge.

    Depuis 2013, « obtenir une contraception » était gratuit pour les mineures, mais « la loi n’était pas bien appliquée ». Un rapport de l’IGAS précise que « moins de 1% des contraceptifs ont été délivrés de façon anonyme à des mineures de 15 à 17 ans en 2014 », car « ni le pharmacien ni la jeune fille mineure ne connaissent cette possibilité ».

    Si l’on comprend bien, il sera bientôt obligatoire de forniquer à partir de 15 ans. Puisqu’il s’agit d’appliquer la loi sur les contraceptifs gratuits qui suppriment l’autorité parentale.