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  • Reconquête N° 329

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  • Commémoraison de saint Paul

    La messe de ce jour est la même que celle de la fête de la conversion de saint Paul, le 25 janvier, en dehors des lectures, et de l’alléluia, que voici par les moniales d’Argentan :

    Allelúia, allelúia. Sancte Paule Apóstole, prædicátor veritátis et doctor géntium, intercéde pro nobis. Allelúia.

    Saint Paul, Apôtre, prédicateur de la vérité et docteur des nations, intercédez pour nous.

     

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  • Ça n’a pas été long…

    L'indice FTSE-100 ("footsie") de la Bourse de Londres est revenu aujourd’hui au niveau où il était avant le référendum, et l’a même dépassé.

  • Les fadas

    Comme chacun le sait, le Brexit est le fait des bouseux archaïques et des salauds de pauvres, de toute la vieillerie inculte et moisie d’outre-Manche.

    Matteo Renzi a trouvé une idée géniale pour que les jeunes Britanniques instruits et modernes ne pâtissent pas des tares de leurs aînés : leur donner la citoyenneté européenne…

    « Si un étudiant britannique décide de passer deux, trois, quatre ans dans une université européenne, nous sommes en train d'étudier s'il serait possible de lui donner un passeport européen », dit-il, en faisant croire que son idée est partagée par les autres dirigeants de la gauche européenne, et même par Angela Merkel et François Hollande, puisqu’il dit en avoir parlé avec eux lors de leur rencontre à Berlin ; et la presse aux ordres conclut servilement que « les dirigeants de l’UE » envisagent de faire ce que préconise Renzi.

    Sauf que c’est une absurdité.

    C’est une absurdité en soi, de donner la citoyenneté de l’UE à un jeune sous prétexte qu’il fait ses études dans une université de l’UE.

    En outre cela impliquerait, selon les règles de la non-discrimination, qu’on donne la citoyenneté européenne non aux seuls Britanniques, mais à tous les étudiants venus du monde entier faire leurs études dans l’UE. Et même chez les eurofanatiques il n’y aura personne pour accepter cela.

  • Aux Pays-Bas

    Une motion de Geert Wilders, demandant au gouvernement de « tout mettre en œuvre pour organiser au plus tôt un référendum sur l’appartenance des Pays-Bas à l’UE » a été rejetée lundi soir par 124 voix contre 14. Ce qui n’est pas étonnant. L’information est que la motion existe et a été discutée.

    Dans le même temps, on apprend qu’une pétition réclamant ce même référendum a recueilli 56.710 signatures et a été remise au Parlement.

    Pour l’heure le gouvernement des Pays-Bas est aux prises avec le problème posé par le dernier référendum en date : celui sur l’accord UE-Ukraine. Alors que l’élite néerlandaise est fanatiquement européiste, le peuple néerlandais, contre toute attente, s’est servi de ce référendum a priori technique pour montrer son euroscepticisme. C’était le 6 avril, et la question n’est toujours pas réglée. Le gouvernement et l’UE se trouvent devant un problème insoluble. Car l’accord (en réalité un coup politique contre Poutine) qui était passé partout (y compris évidemment au Parlement néerlandais) comme une lettre à la poste, est entré en application avant même que tout le monde l’ait ratifié… Le Premier ministre Mark Rutte a déclaré hier : « Ou bien nous modifions le texte, ou bien nous trouvons une solution qui n’implique pas de modifier le texte. » En attendant, les Pays-Bas ne peuvent pas ratifier l’accord. Lequel est depuis longtemps mis en application, de façon parfaitement illégale, comme c’est de plus en plus souvent le cas dans cette UE où le droit ne sert plus qu’à légitimer les attaques contre les méchants eurosceptiques…

  • La Cour suprême continue…

    Au lendemain de sa décision concernant le Texas, la Cour suprême des Etats-Unis, continuant dans sa lancée meurtrière, a rejeté hier les appels du Wisconsin et du Mississippi contre des jugements invalidant des lois restreignant la possibilité d’avorter dans ces Etats. C’est hélas seulement logique : il s’agissait de lois qui obligeaient les avorteurs à avoir un « privilège d’admission » dans un hôpital, comme au Texas.

    Parmi les réactions je note celle de la sénatrice Tammy Baldwin du Wisconsin : la Cour suprême « réaffirme que les femmes du Wisconsin et du pays tout entier ont le droit constitutionnel de faire leurs propres choix en matière de santé ». Tuer son bébé c’est un choix de santé… Jusqu’à quand va-t-on appeler encore cela la civilisation ? (Ah, j’oubliais… Tammy Baldwin est la première sénatrice ouvertement homosexuelle…)

  • Ordinations

    La mauvaise nouvelle :

    Il n’y a eu que 79 ordinations diocésaines de nouveaux prêtres cette année. Entre zéro (le cas le plus fréquent) et 2 ou 3 par diocèse, exceptionnellement 4 (Luçon, Saint-Denis, Versailles). Le plus grand nombre (si l’on peut dire) est logiquement à Paris : 11 ordinations. Et l’on remarque 5 ordinations à Bordeaux. Mais à Marseille, la 2e ville de France, c’est 0, à Lyon c’est 2, Toulouse 3, Nice 2, Nantes 1, Strasbourg 0, Montpellier 1, Lille 1.

    La bonne nouvelle :

    On remarque qu’il y a 6 ordinations dans le diocèse de Fréjus-Toulon, et… 7 dans le diocèse de Vannes (qui est la 110e ville de France).

    L’un des nouveaux prêtres de Vannes a tenu à célébrer une de ses premières messes dans la « forme extraordinaire » (l’un des nouveaux prêtres de Paris également).

  • Saints Pierre et Paul

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    Chapelle de la Madeleine, Gressan, Vallée d’Aoste. Fresque attribué à Giacomina da Ivrea, XVe siècle, découverte (comme toutes celles de l’intérieur de l’église) en 1938 sous la chaux et le ciment.

    Hódie Simon Petrus ascéndit crucis patíbulum, allelúia : hódie claviculárius regni gaudens migrávit ad Christum : hódie Paulus Apóstolus, lumen orbis terræ, inclináto cápite, pro Christi nómine martýrio coronátus est, allelúia.

    Aujourd’hui Simon Pierre est monté sur le gibet de la croix, alléluia : aujourd’hui le porte-clefs du royaume s’en est allé joyeux vers le Christ : aujourd’hui l’Apôtre Paul, lumière de toute la terre, ayant incliné la tête, a reçu la couronne du martyre pour le nom du Christ, alléluia.

    Antienne du Magnificat. Chantée par les moines de Solesmes (avec des si bécarre) :
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  • Benoît XVI

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    Pour le 65e anniversaire de l’ordination sacerdotale de Benoît XVI, une réception a été organisée au Vatican. Le pape émérite a prononcé une brève allocution, qui n’était a priori qu’un simple remerciement, mais dont il a fait, naturellement, une grande et profonde leçon spirituelle. On en trouvera la vidéo, le texte italien, et la traduction française, chez Benoît et moi. Extrait :

    Il y a 65 ans, un confrère ordonné avec moi a décidé d'écrire sur l'image souvenir de sa première Messe, en plus de son nom et de la date, un mot en grec: "Eucharistoumen", convaincu qu'avec ce mot, dans ses multiples dimensions, est déjà dit tout ce que l'on peut dire à ce moment.

    "Eucharistoumen" dit un merci humain, merci à tous.

    Alors Benoît XVI remercie François, le cardinal Sodano et le cardinal Müller. Il poursuit :

    "Eucharistoumen": à ce moment-là l'ami Berger a voulu faire allusion non seulement à la dimension du merci humain, mais naturellement à la parole plus profonde qui se cache, qui apparaît dans la Liturgie, dans l'Écriture, dans les mots « gratias agens benedixit, fregit deditque ».

    "Eucharistoumen" nous renvoie à cette réalité de l'action de grâce, à cette nouvelle dimension que le Christ a donnée. Il a transformé en action de grâce, et ainsi en bénédiction, la croix, la souffrance, tout le mal du monde. Et ainsi fondamentalement, il a transsubstantié la vie et le monde et nous a donné et nous donne chaque jour le pain de la vraie vie, qui dépasse le monde grâce à la force de son amour.

    Enfin, nous voulons nous insérer dans ce "merci" du Seigneur, et ainsi recevoir réellement la nouveauté de la vie et aider à la transsubstantiation du monde: que ce soit un monde non de mort, mais de vie; un monde dans lequel l'amour a vaincu la mort.

  • Et vlan pour Juncker

    Propos de Witold Waszczykowski, ministre polonais des Affaires étrangères :

    D'ordinaire, en politique, en cas d'échec d'un projet politique, et ici, le projet politique est de préserver l'unité européenne, on doit changer les règles du jeu ou donner à d'autres personnalités politiques la possibilité d'améliorer ce projet…

    Nous nous demandons si la direction de la Commission européenne, qui voici quelques mois appelait les dirigeants politiques à cesser d'écouter leur électorat (1), a le droit de rester en fonction… A notre avis, elle ne l'a pas. De nouvelles personnalités politiques, de nouveaux commissaires doivent se charger de cette tâche, et avant toute chose, nous devons accorder de nouvelles prérogatives au Conseil européen, parce qu’il est composé de représentants politiques qui ont un mandat démocratique (2).

    (1) Jean-Claude Juncker, en mai dernier, dénonçant les dirigeants qui écoutent leur électorat au lieu de développer un sentiment commun européen.

    (2) Contrairement à la Commission européenne. (Mais dans le traité c’est bien la Commission qui est l’exécutif européen, pas le Conseil.)