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  • Objection de conscience

    Aux Etats-Unis, la Chambre des représentants a approuvé mercredi, par 245 voix contre 182, une proposition de loi qui renforce le droit à l’objection de conscience contre l’avortement.

    En réaction à une décision de la Californie qui toutes les assurances d’Etat (Obamacare) souscrites couvrent les frais d’avortement, la proposition de loi réaffirme que « ceux qui fournissent des soins de santé et la couverture sanitaire doivent pouvoir continuer à le faire sans être forcés de coopérer à l’avortement ». Elle édicte d’autre part que les objecteurs de conscience victimes de discrimination n’auront plus besoin de porter plainte devant le ministère de la Santé, mais pourront engager directement une procédure civile près de chez eux.

    « Je pense que nous pouvons tous convenir que, dans ce pays, personne ne devrait être obligé de pratiquer un avortement », a déclaré le président de la Chambre, Paul Ryan.

    Mais pour Diana DeGette, député de Denver, « le Congrès doit cesser, une fois pour toutes, d’interférer dans les décisions que prennent les femmes pour leur santé ». Car comme chacun sait l’avortement est un soin de santé pour le corps qui leur appartient… et tout le monde doit payer pour cela.

    Le Cardinal Timothy Dolan, président de la conférence épiscopale, et Mgr William Lori, président du comité pour la liberté religieuse, ont déclaré :

    « Même ceux qui sont en désaccord sur la question de la vie devraient être en mesure de respecter les droits de la conscience de ceux qui souhaitent ne pas être impliqués dans le soutien de l’avortement. La grande majorité du personnel médical, et 85% des gynécologues en particulier, ne veulent pas être impliqués dans l'avortement. Que leurs motifs soient religieux ou non, leur objection de conscience est digne du plus grand respect et de la plus haute protection. »

    Et ils exhortent le Congrès à faire avancer ce « projet de loi vital ».

    Mais il n’aboutira pas sous Obama, car le président a déclaré que si le texte arrive au bout du processus parlementaire il opposera son veto : la culture de mort n’est pas négociable.

  • Multiculturalisme et politiquement correct

    Première réaction à la télévision polonaise de Mariusz Błaszczak, ministre polonais de l’Intérieur, à la tuerie de Nice :

    C’est une autre attaque dans une série. En novembre de l’année dernière ce fut à Paris, en mars à Bruxelles, hier à Nice. C’est un problème lié à ce dont souffre l’Europe de l’ouest : des décennies de politique multiculturelle et de politiquement correct. Voilà, hélas, le résultat. Rappelons-nous la réaction des autorités françaises, belges, et de la Commission européenne après les attaques précédentes, Mme Mogherini inondée de larmes, des fleurs peintes sur les trottoirs, avec des craies qui doivent être bien sûr aux couleurs de l’arc-en-ciel LGBT pour que tout le monde le voie, des marches, et rien n’en ressort quant à la sécurité des personnes.

    Mariusz Błaszczak a ajouté qu’il avait convoqué une réunion des services antiterroristes et de renseignement, mais qu’ils n’ont pas fait état de menaces en Pologne :

    Contrairement à l’Europe occidentale, nous n’avons pas de tels problèmes, nous n’avons pas de quartiers où règne une autre loi que la loi polonaise, nous n’avons pas de zones de non-droit où la police polonaise n’entrerait pas.

    Puis il a indiqué que la Pologne était prête pour les JMJ, rappelant que les contrôles aux frontières ont été rétablis jusqu’au 2 août.

    Addendum

    Voir de plus amples citations de Mariusz Błaszczak dans le commentaire de Bertrand, que je remercie.

  • La phrase du jour

    « Ce qui nous menace, c’est la montée des populismes, mais je ne me laisserai pas intimider par les menaces. »

    François Hollande, interview du 14-Juillet.

  • Saint Henri

    L’an dernier j’avais reproduit des photos de quelques pièces sublimes, dont une illustration du sacramentaire de l’empereur, et de son évangéliaire.

    En voici deux autres du sacramentaire.

    Le couronnement de l’empereur.

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    Le T de Te igitur, début du canon de la messe. Voir le texte de saint Bonaventure hier. Ici la croix est l’arbre de vie.

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    Et les deux saisissantes scènes doubles de l’évangéliaire, l'hommage des mages, et les saintes femmes au tombeau :

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  • Le drame Ayrault

    Le drame d'Alep qui est aujourd'hui assiégée par les troupes de Saddam Hussein avec l'appui des forces russes…

    Ainsi vient de parler sur France 2 notre ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault.

    Saddam Hussein est ressuscité et a pris le pouvoir en Syrie, et Alep est devenue une ville rebelle... (Rebelle à Saddam Hussein, peut-être pas à Assad, après tout…)

    Quelques heures plus tôt, le même calamiteux osait parler ainsi de son nouvel homologue britannique Boris Johnson sur Europe 1 :

    Vous avez vu quel a été son style pendant la campagne ? Il a beaucoup menti aux Britanniques. Maintenant, c'est lui qui est au pied du mur pour défendre son pays, mais aussi pour que la relation avec l’Europe soit claire.

    S’il y a quelque chose de clair, c’est que ce triste Ayrault nous fait honte.

  • Oui, c’est le Brexit

    Le nouveau Premier ministre britannique Theresa May a nommé comme ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, le plus flamboyant militant du Brexit du parti conservateur, et comme ministre du Brexit David Davis, l’un des autres principaux propagandistes du Brexit.

    Contrairement à ce que certains craignaient, la volonté du peuple britannique sera donc respectée.

  • L’ignoble

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    Ruth Bader Ginsburg, juge à la Cour suprême des Etats-Unis, et donc soumise au devoir de réserve sur le plan politique, s'est livrée à une tirade contre Donald Trump sur CNN en le traitant d’« imposteur ».

    Le prochain président des Etats-Unis devra nommer un juge à la Cour suprême pour remplacer l’excellent juge catholique pro-vie Antonin Scalia récemment décédé. Et Donald Trump a dit qu’il fallait quelqu’un comme Scalia. Ruth Bader Ginsburg déclare au New York Times :

    Je me refuse à imaginer ce que l'on deviendrait - ce que ce pays deviendrait - si Donald Trump était président. Pour le pays, cela pourrait être l'affaire de quatre ans. Pour la Cour, cela pourrait... je ne veux même pas l'envisager.

    « Le juge Ginsburg de la Cour suprême nous a plongés dans l'embarras avec ses déclarations stupides à mon sujet. Elle a perdu la tête. Qu'elle démissionne ! », a réagi Donald Trump.

    Même chez les adversaires de Trump, la sortie de Ruth Bader Ginsburg ne passe pas. Car ce n’est pas ce qu’on attend d’un juge à la Cour suprême.

    Mais Ruth Bader Ginsburg n’est pas un juge. C’est une militante acharnée de l’avortement et des "droits" LGBT. Et à 83 ans elle continue son travail infernal au service de la culture de mort et de la subversion. Au point d’interférer dans la campagne électorale en violant la déontologie de l’institution suprême des Etats-Unis.

    Addendum

    Désavouée même par la gauche, Ruth Bader Ginsburg a publié cet après-midi un communiqué où elle déclare :

    A la réflexion, mes récentes remarques en réponse à des questions de la presse étaient malavisées, et je regrette de les avoir faites. Les juges doivent éviter de faire des commentaires sur les candidats aux postes de la fonction publique. A l’avenir je serai plus circonspecte.

    On remarque qu’elle ne regrette pas ce qu’elle a dit, mais de l’avoir dit. Malavisé, c’est « mal à propos et sans y prendre garde ». Elle ne retire donc rien de ses insultes, elle avoue seulement, face au tollé, que ce n’était pas son rôle de les dire. Quant à l’avenir, on n’espère pas franchement qu’elle en ait un, circonspect ou non, mais que Donald Trump soit élu et ait d’emblée deux juges à nommer à la Cour suprême.

  • Saint Bonaventure

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    Il nous faut remarquer que, par une disposition de la providence divine, il est arrivé que la lettre T, dont la forme nous offre une image de la croix, s'est trouvée la première du canon de la messe. Dans plusieurs sacramentaires on a tracé l'image même de Jésus crucifié, afin que non seulement l'intelligence de cette lettre, mais la vue de la chose figurée rappelât à notre mémoire la Passion du Seigneur. La lettre T nous indique le mystère de la croix, et c'est pour cela que Dieu a dit par son Prophète : « Marquez un thau sur le front des hommes qui gémissent et qui sont dans la douleur de voir toutes les abominations qui se font au milieu de Jérusalem » afin qu'ils ne soient pas frappés par l'Ange. Conservons donc dévotement ce signe qui a été imprimé sur nos fronts dans la confirmation par l'onction de la Passion du Seigneur. C'est encore afin que ce souvenir nous fût toujours présent qu'il a été défendu, par les saints Pères, à tout prêtre de célébrer la messe sur un autel où il n'y aurait pas de crucifix. Que le prêtre, en le contemplant et en voyant ses bras étendus afin de supplier pour les péchés du peuple, ne rougisse donc pas d'étendre aussi ses bras vers lui en forme de croix, car l'Apôtre a dit : « Loin de moi de me glorifier ailleurs que dans la croix de Jésus-Christ Notre Seigneur, par qui le monde est crucifié pour moi, et moi crucifié pour le monde. »

    Mais, puisque nous avons parlé de la croix sainte et des figures qui la représentent, qu'il nous soit permis de dire quelque chose des sens cachés qu'elle renferme.

    La croix est l'étendard du commandement placé sur l'épaule du Sauveur. O signe inestimable et vraiment abondant en mystères ! La croix est l'arbre de vie planté au milieu du Paradis, et d'où s'échappent les quatre fleuves des Evangiles ; c'est la charité, ou autrement la mesure qui a perfectionné l'arche du salut, c'est-à-dire l'Eglise. C'est l'autel sur lequel Abraham a immolé Isaac, sur lequel le Père céleste a sacrifié Jésus-Christ Notre Seigneur. C'est le bois jeté dans Mara, le bois mêlé à l'amertume du monde et qui a rendu douces les eaux de la loi ; car nous avons appris, par la croix, à aimer nos ennemis, ce que le Testament ancien n'enseignait point, puisqu'il disait : « Vous aurez de la haine pour votre ennemi, vous exigerez œil pour œil, dent pour dent. » La croix est la verge avec laquelle la pierre fut frappée, et cette pierre, c'est Jésus-Christ. Sous ses coups, des fleuves immenses de sang et d'eau ont jailli, et nos âmes y ont trouvé la vie et l'innocence. C'est le poteau où fut attaché le serpent d'airain, où Jésus-Christ fut suspendu ; et tous ceux qui jettent dessus un regard fidèle sont guéris des morsures enflammées du serpent infernal. C'est la cithare touchée par le vrai David, par Jésus-Christ, alors qu'il s'y tenait expirant et dont les accords éloignaient du genre humain, image de Saül, les attaques de l'esprit diabolique. La croix est ces deux morceaux de bois recueillis par la veuve de Sarepta, ou autrement l'Eglise, afin de cuire du pain pour elle et son fils, car c'est sur la croix que Jésus-Christ est devenu un pain véritable. Elle est ce bois d'Elisée, qui a fait surnager le fer des profondeurs de l'eau, car nous avons été par elle arrachés aux abîmes de la mort, et c'est à Elisée devenu chauve, à Jésus-Christ dépouillé de ses vêtements sur la croix et percé de clous au Calvaire, que nous devons ce bonheur. La croix est ce bois dont les Juifs ont dit dans Jérémie : « Venez, mélangeons du bois à son pain » ; c'est-à-dire : faisons mourir le Christ sur la croix. Elle est le palmier sur lequel Jésus est monté et dont il a cueilli le fruit, la rédemption du genre humain. Elle est la clé de David, qui a ouvert la porte du ciel et nous y a introduits.

    Saint Bonaventure, extrait de l’Explication des cérémonies de la Sainte Messe

  • Des menaces bienvenues

    Le 7 juillet, la Commission européenne a « constaté » que l’Espagne et le Portugal n’ont pas respecté leurs engagements en matière de déficits publics.

    Le 12 juillet, les ministres des Finances de l’UE ont « constaté », à leur tour, qu’il en était bien ainsi.

    Ce qui ouvre la voie à des sanctions contre ces deux pays, selon les règles aberrantes posées en principe dans le traité de Maastricht et définies par le Pacte de stabilité de 1997 : quand un pays va mal, on lui inflige une sévère amende, pouvant aller jusqu’à 0,2% du PIB (soit plus de 2 milliards d’euros pour l’Espagne).

    C’est la première fois que la procédure va aussi loin (alors que plusieurs pays n’ont jamais respecté les règles de Maastricht, au premier chef la France, mais les « grands » pays ont un traitement de faveur…).

    L’Espagne et le Portugal ont dix jours pour tenter de se justifier.

    La Commission européenne a vingt jours pour définir les sanctions (qui seront ensuite adoptées automatiquement - sans débat– par les ministres des Finances).

    L’affaire arrive en plein Brexit et même chez les eurocrates les plus bornés on se rend compte que le moment n’est pas très bon… sauf à vouloir accélérer la décomposition de l’UE. Alors certains seraient d’avis que les sanctions soient « égales à zéro »…

    Quoi que décide la Commission, de toute façon, les peuples peuvent constater que si leur économie va mal il y a les méchants nains de Bruxelles pour menacer de leur mettre la tête sous l’eau…

  • Vu des Etats-Unis

    Le blog Galliawatch a publié une vidéo de 35 minutes sur ce qui s’est passé sur les Champs-Elysées après la finale du championnat d’Europe de football. Avec la légende suivante :

    Ceci est ce qui s’est passé la nuit du 10 juillet 2016.

    Trente-cinq minutes de bruit assourdissant, des voitures et des motos qui brûlent, des drapeaux algériens, des flics dans leurs combinaisons spatiales, et quelques fans du Portugal (vainqueur du tournoi d’Europe 2016 de football). Pourquoi des drapeaux algériens ? Je ne sais pas, mais il semble que les Champs-Elysées appartiennent aux Algériens, particulièrement pendant les matches de football.

    Je n’ai pas suivi ces matches, et je ne m’intéresse guère au football, du moins tel qu’on le joue aujourd’hui. Les Portugais sont contents, mais quelle impression emportent-ils chez eux de Paris by night ? Ou bien ça n’a pas d’importance ?

    Le prochain rituel, ce sera jeudi 14 juillet, jour de la Bastille. De nouveau, les robot-cops seront de sortie, en nombre, pour jouer à cache-cache avec divers voyous, vandales et colonisateurs algériens.

    Note à l’attention de la police de la pensée : je me permets d’insister sur le fait que ce texte n’est pas de moi, mais de « Tiberge », et que je suis le premier à déplorer qu’il n’y ait pas de lois aux Etats-Unis pour réprimer de pareils propos.