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  • Et maintenant une médaille…

    Le gouvernement a créé une « médaille nationale de reconnaissance » pour honorer des gens… qui n’ont rien fait d’autre qu’être au mauvais endroit au mauvais moment.

    Les « hommages » grotesques aux victimes des attentats ne suffisaient pas. Il a fallu créer une médaille, la première de l’histoire qui sera décernée à des gens qui n’ont rien fait et n’ont même pas fait semblant de faire quoi que ce soit. Une médaille pour « manifester l’hommage de la nation » à ces héros…

    On a les héros qu’on peut.

  • Au Pakistan

    Le 10 juillet, des musulmans ont déposé une plainte auprès de la police de Sraey Alamgir, district de Gujrat, dans le Pendjab, à l’encontre d’un chrétien nommé Nadeem James, l’accusant de blasphème contre le Prophète via une messagerie sur iPhone.

    L’accusé s’est enfui par peur d’être lynché par les musulmans. La police a arrêté ses deux sœurs, Najma et Samreen, et les a torturées pour qu’elles disent où se cache Nadeem.

    Les imams ont annoncé par les haut-parleurs des mosquées que les musulmans incendieraient le quartier chrétien si le « coupable » ne se rend pas…

  • Te lucis ante terminum

    Te lucis.jpg

    Præsta, Pater omnípotens,
    per Jesum Christum Dóminum,
    qui tecum in perpétuum
    regnat cum Sancto Spíritu. Amen.

    Faites-nous cette grâce, ô Père tout-puissant, par Jésus-Christ notre Seigneur, qui règne éternellement avec vous et le Saint-Esprit. Amen.

    Le texte des vers 3 et 4 (et de la doxologie) a été modifié par Urbain VIII pour l'office romain. La véritable hymne ambrosienne (conservée dans l'office monastique) a :

    ut solita clementia
    sis præsul ad custodiam.

    (que par ta bonté accoutumée tu présides à notre garde).

    Voici cette hymne par les moines de Solesmes :

    1- ton férial.
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    2- ton des fêtes mineures.
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    3- ton du dimanche.
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    4- ton des fêtes majeures.
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    5- ton des solennités.
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  • La petite phrase du jour

    Elle est de Noël Le Graët, président de la Fédération française de football :

    Je déplore l'absence des joueurs français dans le championnat français. Notamment dans un certain club.

    (Mais on ne voit pas, ou du moins on ne voit plus, en quoi le club en question – « PSG » - serait français.)

  • Idéologie euthanasique

    Le Centre universitaire de santé McGill, au Québec, a été tancé par le ministre de la Santé (sic) car il s’est « doté d’une politique interne qui permet d’exempter son unité de soins palliatifs de l’application de la loi sur l’aide à mourir ». Un patient ayant fait une demande d’euthanasie a ainsi été transféré dans une autre unité. Le transfert d’une unité à l’autre n’est pas « illégal », mais « amoral » (sic) estiment les médecins pratiquant l’ « aide à mourir ». L’attention du gouvernement a été attirée sur ce centre car le nombre d’euthanasie déclaré était « étonnamment » plus bas que la moyenne. Ce qui est scandaleux. Le ministre de la Santé a donc conclu qu’il s’agissait d’une « obstruction à l’aide à mourir », et il a édicté une directive visant à ce que tout personnel soignant puisse contresigner un formulaire de demande d’aide à mourir, et non plus seulement les médecins…

    Le Centre hospitalier de l’université MaGill a continué à être la cible d’attaques des euthanasieurs, ainsi que l’Université de Montréal.

    La chercheuse Odile Marcotte souligne que « les médecins qui prodiguent des soins palliatifs dans ces institutions sont fidèles à la définition des soins palliatifs donnée par l’Organisation Mondiale de la Santé, c'est-à-dire soulager les patients en fin de vie sans hâter ni retarder la mort ». En outre, les maisons de soins palliatifs « ont obtenu le droit de se soustraire à l’obligation d’offrir l’euthanasie ».

    Ainsi, pour Odile Marcotte, « les attaques des intimidateurs ne visent pas à faire respecter les droits des patients, mais à modifier la nature des soins palliatifs en utilisant des méthodes qu’ils n’utiliseraient pas contre d’autres groupes de médecins spécialistes ». Ils veulent « détruire toute opposition à leur idéologie », car « si ce n’était pas le cas, ils retrousseraient leurs manches et créeraient des cliniques offrant le ‘traitement médical’ auquel ils attachent tant d’importance ».

  • Au Bangladesh

    Maya Karmokar, une catholique de 45 ans, à Kajura, dans le sud-ouest du Bangladesh, près de la frontière indienne, dormait le 9 juillet dans son lit quand elle a été agressée par des hommes qui l’ont aspergée d’essence et y ont mis le feu. Ses cris ont attiré l’attention de ses proches qui lui ont sauvé la vie et l’ont emmenée à l’hôpital.

    Maya Karmokar ne se connaît aucun ennemi.

    La paroisse (Shimulia) est composée de 4.000 fidèles très pauvres d’une minorité ethnique.

  • Ça n’a pas traîné…

    L’anonyme « Salle de presse du Saint-Siège », faisant fonction d’organe suprême du magistère de l’Eglise catholique, décrète (en italien, anglais et espagnol, le français étant désormais banni) que les propos du cardinal Sarah, préfet de la congrégation du culte divin, tenus le 5 juillet sur la liturgie, sont nuls et non avenus. Son appel à célébrer vers l’orient n’est pas conforme à l’article 299 de je ne sais quel texte en vigueur (qui est lui-même contredit par le texte officiel de la messe de Paul VI*), il ne faut pas parler de « réforme de la réforme », et le pape François a bien dit que la « forme extraordinaire » ne doit pas prendre la place de la « forme ordinaire »…

    On mesurera toute la mesquinerie, la petitesse, l’hypocrisie, mais surtout la méchanceté méprisante de ce pape qui par un communiqué anonyme d’un service qui n’a aucune autorité donne une paire de claques à un cardinal préfet de congrégation. Le cardinal Sarah dit n’importe quoi, circulez, il n’y a rien à voir...

    A papa calamitoso libera nos Domine. Celerrime.

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    * Et en outre c'est une mauvaise interprétation dudit article 299, comme l'a précisé la congrégation pour le culte divin en septembre 2000.

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    N.B. - Le texte complet officiel du discours du cardinal Sarah a été publié sur le site de Sacra Liturgia en anglais et en français.

  • Saint Jean Gualbert

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    Fresque peinte par Neri di Becci, en 1455, dans le cloître de l’abbaye Saint-Pancrace de Florence, déplacée en l’église de la Sainte-Trinité de la même ville après les inondations de 1966, et récemment restaurée. Cette église fut fondée par les Vallombrosains, la congrégation bénédictine de saint Jean Gualbert.

    On y voit le saint « en gloire », avec dix saints ou bienheureux de l’ordre, et le père abbé de Saint-Pancrace à genoux. On constate qu’ils sont tous en bure monastique, y compris l’évêque et le cardinal. Allusion à l’humilité de saint Jean Gualbert, qui refusa toujours d’être ordonné, même aux ordres mineurs, et qui, père abbé, attendait que le portier ouvre la chapelle pour y entrer.

    J’ai raconté en 2007 la polémique entre saint Jean Gualbert et saint Pierre Damien, qui n’est pas à l’honneur de ce dernier. Polémique absente de toutes les notices « pieuses » des livres hagiographiques, mais à laquelle il est donné une large place dans l’Année liturgique. Ce qui est d'autant plus notable que les deux protagonistes sont des bénédictins.

  • Le patriarche et le rapport Chilcot

    L’agence Fides donne la réaction de S.B. Louis Raphaël Ier Sako, patriarche de Babylone des Chaldéens, au rapport Chilcot concluant enfin au caractère illégitime de l’invasion de l’Irak.

    L'intervention occidentale contre Saddam Hussein de 2003, dit-il, « a déchaîné la spirale infernale dans laquelle nous sommes plongés aujourd’hui ». C’est pourquoi le rapport Chilcot « représente un pas positif dans la mesure où il est important de reconnaître les erreurs du passé pour ne pas les commettre à nouveau ».

    En ce qui concerne Tony Blair selon qui « nous nous trouverions dans une position pire encore si nous n’étions pas intervenus », le patriarche déclare : « Nous avons un pays détruit, quatre millions de réfugiés du seul Irak, des conflits qui bouleversent la Syrie et le Yémen. Les chrétiens en Irak avant cette guerre étaient 1,5 million. Maintenant, ils sont moins d’un demi million et nombre d’entre eux vivent en réfugiés loin de leurs maisons. Il n’y a pas de travail. Les économies de pays entiers sont en miettes, les institutions paralysées, des patrimoines culturels millénaires détruits. Je me demande comment il est possible de dire que cette guerre a représenté un bien pour le Proche-Orient. »

    Il ajoute : « Dans le vide qui s’est créé, les jihadistes ont trouvé un espace pour faire prendre pied à leur proposition idéologique la plus aberrante, celle de l’Etat islamique. Provient de là également la dérive sectaire qui envenime toute la coexistence. Il suffit de penser que maintenant, les prétendues solutions aux conflits en cours visent à parcelliser l’Irak et d’autres zones du Proche-Orient sur une base sectaire. »

    Selon S.B. Louis Raphaël Ier Sako, l’un des facteurs qui a alimenté le conflit de 2003 et la gestion inconsidérée de l’après-guerre a été l’abstraction idéologique selon laquelle la guerre devait faire naître la démocratie : « Le chemin en direction de la démocratie, des droits et des libertés est long et difficile, ainsi que le montre l’histoire même de l’Europe et de l’Occident. La prétention d’importer de telles valeurs de manière mécanique, sans respecter le timing et les caractéristiques culturelles de nos peuples, a contribué à alimenter la catastrophes dans laquelle nous nous trouvons immergés. »

    Le patriarche rappelle que Jean-Paul II n’avait pas été écouté : « Les cercles occidentaux avaient exalté le Pape comme leur allié contre le communisme mais, lorsqu’il a déclaré que la guerre du Golfe aurait porté seulement des malheurs, ils ne l’ont pas écouté. Tel est le destin des voix prophétiques, que le pouvoir cherche à occulter lorsqu’il ne peut les utiliser. C’est en quelque sorte ce qui s’est passé avec Jésus et pourtant c’est justement en écoutant ces voix que nous pouvons retrouver, aujourd’hui encore, la route perdue d’une coexistence pacifique, qui aide à protéger le bien de tous. »

  • Splendor paternae gloriae

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    Deo Patri sit gloria
    Ejusque soli Filio
    Cum Spiritu Paraclito
    Nunc et per omne sæculum. Amen.

    A Dieu le Père soit la gloire, et à son Fils unique, avec l'Esprit Paraclet, maintenant et par tous les siècles. Amen.

    Hymne des laudes du lundi, traduction du P. Gladu, qui ne répète pas la doxologie identique pour toutes les hymnes d'un temps donné. La voici chantée dans sa version... ambrosienne, par le chœur de la cathédrale de Milan:
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