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Des menaces bienvenues

Le 7 juillet, la Commission européenne a « constaté » que l’Espagne et le Portugal n’ont pas respecté leurs engagements en matière de déficits publics.

Le 12 juillet, les ministres des Finances de l’UE ont « constaté », à leur tour, qu’il en était bien ainsi.

Ce qui ouvre la voie à des sanctions contre ces deux pays, selon les règles aberrantes posées en principe dans le traité de Maastricht et définies par le Pacte de stabilité de 1997 : quand un pays va mal, on lui inflige une sévère amende, pouvant aller jusqu’à 0,2% du PIB (soit plus de 2 milliards d’euros pour l’Espagne).

C’est la première fois que la procédure va aussi loin (alors que plusieurs pays n’ont jamais respecté les règles de Maastricht, au premier chef la France, mais les « grands » pays ont un traitement de faveur…).

L’Espagne et le Portugal ont dix jours pour tenter de se justifier.

La Commission européenne a vingt jours pour définir les sanctions (qui seront ensuite adoptées automatiquement - sans débat– par les ministres des Finances).

L’affaire arrive en plein Brexit et même chez les eurocrates les plus bornés on se rend compte que le moment n’est pas très bon… sauf à vouloir accélérer la décomposition de l’UE. Alors certains seraient d’avis que les sanctions soient « égales à zéro »…

Quoi que décide la Commission, de toute façon, les peuples peuvent constater que si leur économie va mal il y a les méchants nains de Bruxelles pour menacer de leur mettre la tête sous l’eau…

Commentaires

  • Ça a dû être la douche froide pour les Portugais, après leur victoire à l'euro... Je serais d'eux, le Brexit me donnerait des idées. A quand le Spainexit et le Portugexit ?

  • remarquable logique de la "coopération" européenne : si un pays a des problèmes financiers, on les accroit avec une amende
    il est vrai qu'on traite de la même façon les simples particuliers dans la plupart des pays

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