(Sainte Anne, grand-mère des Bretons, par Anie Mouroux, vers 1930, faïencerie Henriot, Quimper)
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Obama vote Trump
Obama, Malik Obama, demi-frère de Barack, qui vit au Kenya, déclare :
« J’aime Donald Trump parce qu’il parle du fond du cœur. "Make America great again" est un formidable slogan. J’aimerais le rencontrer. »
Et d’annoncer qu’il ira aux Etats-Unis en novembre pour voter Trump. (Il a vécu au Maryland et il est enregistré sur les listes électorales de cet Etat, où il a toujours voté démocrate.)
Réaction de Donald Trump :
Wow, President Obama's brother, Malik, just announced that he is voting for me. Was probably treated badly by president-like everybody else!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 24 juillet 2016Waouh ! le frère du président Obama, Malik, vient d’annoncer qu’il allait voter pour moi. Il a probablement été maltraité par le président, comme tout le monde !
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Stupéfiant…
Le Temps, journal suisse fleuron du politiquement correct et de l’idéologie dominante, publie un grand article pour s’offusquer de ce que dans la majorité des prisons suisses on ne pratique toujours pas « l’échange de seringues », alors qu’une ordonnance du Conseil fédéral, en vigueur depuis le 1er janvier, enjoint de remettre aux prisonniers du « matériel stérile » pour qu’ils ne transmettent pas de maladies…
Curieusement, si cet article n’ignore pas que ce qu’on met dans ces seringues est « un produit pourtant interdit », il omet de nous signaler comment le dit produit arrive dans les seringues. Est-ce que les gardiens de prison sont des dealers patentés ? Est-ce que l’administration pénitentiaire fait officiellement du trafic de drogue ? Est-ce que les détenus payent plein pot, ou est-ce qu’ils ont des réductions, ou est-ce qu’on se shoote gratuitement en prison ?
Je ne sais pas ce qu’il en est en France. Mais c’est totalement ubuesque que la même action puisse être punie de prison quand elle a lieu en dehors de la prison, et qu’elle soit légale quand elle a lieu en prison…
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Déséquilibrés
Un « réfugié syrien » s’est fait sauter à l’entrée d’un festival pop près de Nuremberg. Il est mort, il y a eu 12 blessés dont trois graves.
C’est un déséquilibré.
L’autre lundi, un « réfugié afghan » avait attaqué des voyageurs à la hachette et au couteau dans un train en Bavière.
C’était un déséquilibré.
Vendredi, c’est un « Germano-Iranien » qui a fait 9 morts et 35 blessés à Munich.
Ce n’était pas un attentat terroriste, martèle la police. Même pas d’extrême droite. L’homme était déséquilibré.
A Nice, c’était un « camion fou »…
Ah ! Du nouveau ! Hier, un « demandeur d’asile syrien » a tué une femme à la machette et blessé trois autres personnes, du côté de Stuttgart.
C’est un crime passionnel ! (Parce que, dit la police, quand il y a une dispute mortelle entre un homme et une femme, on part du principe que c’est un crime passionnel. Ben tiens !)
Addendum
Ah ben oui mais quand même (à propos du premier "réfugié syrien", qui aurait dû être expulsé mais ne l'a pas été et qui vivait à l'hôtel aux frais des Bavarois) :
« Il a explicitement annoncé agir au nom d'Allah, a fait allégeance à Abou Bakr al-Bagdadi et annoncé expressément une vengeance contre les Allemands qui se mettent en travers de la voie de l’islam», a déclaré Joachim Herrmann, ministre de l'intérieur bavarois.
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Mgr Wintzer et la messe
Riposte catholique publie la réaction de Mgr Wintzer, le nouvel archevêque de Poitiers, à la demande du cardinal Sarah de célébrer la messe ad orientem.
Sans surprise, il s’agit d’un refus ferme et définitif, en tout cas pour les messes dominicales, parce qu’elles sont… « festives »…
Mais oui.
On remarquera que Mgr Wintzer ne fait aucune allusion à la tradition liturgique de l’Eglise, aux traditions tant d’Orient que d’Occident…
Et pour cause… Il se retrouverait tout seul dans son ghetto moderniste.
Et quand je parle de tradition, j’y inclus Vatican II, qui n’a nullement édicté, ni demandé, que le prêtre tourne le dos à Dieu (O Oriens). (Sinon évidemment le cardinal Sarah ne parlerait pas ainsi.)
Mais quand un évêque catholique parle de ce qui doit se faire dans la liturgie sans évoquer le moindre élément de la tradition catholique, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche…
Et je suis toujours sidéré de voir un évêque afficher fièrement son mépris du symbolisme sacré.
Cette réaction montre d'autre part que l'idéologie "œcuméniste" n'a rien à voir avec l'œcuménisme. Car il se trouve que toutes les églises orthodoxes et orientales non-orthodoxes ont une liturgie orientée, et aussi les protestants les plus proches du catholicisme. Mgr Wintzer leur crache à la figure.
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Saint Jacques
Santiago Matamoros...
(Cordoue)
(Burgos)
(Valladolid)
(Pazo de Raxoi)
(Cuzco XVIIe)
(Cuzco XVIIIe)
(José Maria Casado del Alisal, 1885)
Et, comme le signale Abenaton, à Compostelle, saint Jacques cueille des fleurs... En voyant la photo sur Google je croyais que c'était pour une fête, mais apparemment c'est en permanence. Le printemps perpétuel pour masquer le jihad...
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10e dimanche après la Pentecôte
Dans la parabole du pharisien et du publicain, ce dernier dit littéralement : « Ô Dieu, sois propice à moi le pécheur. » Le latin, n’ayant pas d’articles, ne peut pas rendre la nuance. Les traductions françaises le pourraient, mais à ma connaissance il n’y a qu’une version de « Crampon » (considérée comme fautive et que je n’arrive pas à dater, mais ce n’est pas la traduction authentique du chanoine) qui le dise : « O Dieu, ayez pitié de moi le pécheur ! »
Le publicain dit qu’il est LE pécheur.
Car, prendre conscience du péché, c’est prendre conscience que je suis LE pécheur.
Le pécheur primordial, celui qui brise l’harmonie de la création, celui qui est chassé du jardin de volupté. Tout homme est ha-Adam, l’homme. Le premier pécheur. Sauvé par le premier homme qui n’est pas pécheur, le Fils de l’homme, et devient par lui fils de Dieu.
La prière du publicain doit donc être celle de chacun d’entre nous. Chacun de nous est LE pécheur. Ainsi, dans la prière de la Divine Liturgie de saint Jean Chrysostome avant la communion, le fidèle invoque le Christ « venu au monde sauver les pécheurs dont je suis le premier ».
Voici cette prière, que je dis intérieurement chaque jour avant de communier, ainsi que les deux suivantes qui lui sont liées (la troisième étant très proche d’une prière du Missel Romain).
Je crois, Seigneur, et je confesse que vous êtes le Christ, Fils du Dieu vivant venu au monde sauver les pécheurs dont je suis le premier. Je crois aussi que ceci même est votre Corps immaculé, et cela votre Sang précieux. Je vous en prie donc, ayez pitié de moi, pardonnez-moi mes fautes, volontaires ou involontaires, commises en parole, en action, sciemment ou par ignorance. Rendez-moi digne de participer sans condamnation à vos mystères immaculés, pour la rémission de mes péchés et la vie éternelle
A votre Cène mystique faites-moi communier aujourd’hui, ô Fils de Dieu, car je ne dirai pas le secret à vos ennemis, ni ne vous donnerai le baiser de Judas, mais, comme le larron je vous crie : Souvenez-vous de moi, Seigneur, dans votre Royaume.
Que la réception de vos saints mystères, Seigneur, ne tourne point à mon jugement ni à ma condamnation, mais à la guérison de mon âme et de mon corps.
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"Rebelles modérés"™
Depuis quelques jours circule sur les « réseaux sociaux » une vidéo où l’on verrait des « rebelles » syriens décapiter un enfant de 11 ans coupable de collaboration avec le gouvernement syrien.
Hélas la vidéo est authentique. Et il faut ajouter que l’enfant a été torturé sur tout le corps avant d’être décapité. Et que ces rebelles sont garantis « modérés ».
On entend d’abord un officier de l’Armée syrienne libre livrer la sentence de condamnation à mort. Il ajoute : « Ils n’ont plus d’hommes, maintenant ils envoient des enfants. » La sentence est exécutée par les soldats de Nour al-Din al-Zenki (c’est le nom de l’émir d’Alep au temps des croisades), un groupe membre de l’Armée syrienne libre. A la fin le bourreau montre la tête en scandant Allahou Akbar. Le tout se déroule devant des badauds souriants.
Les dirigeants de Nour al-Din al-Zenki ont authentifié l’horreur en disant que ce n’était pas bien et qu’une « commission d’enquête » allait être créée… (Mais la sentence a été délivrée par leurs patrons de l’ASL…)
Le groupe Nour al-Din al-Zenki a reçu des aides et des armes de l’Arabie saoudite, du Qatar, de la Turquie, et de la CIA (missiles anti-char).
L’Armée syrienne libre est le chouchou de toutes les démocraties. Elle a reçu des dizaines de millions de dollars des Etats-Unis, et des armes de toute une série de pays dont la France (mitrailleuses, lance-roquettes, moyens de communication).
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Saint Apollinaire
Le culte dont saint Apollinaire fut l’objet au moyen âge est un reflet fidèle de l’importance que le siège de Ravenne avait prise au VIe siècle, époque où cette ville devint la résidence des empereurs et des exarques. Les tribunaux ecclésiastiques, les évêques et, d’une certaine manière, le Pape lui-même, dans leurs relations avec les représentants des autorités byzantines d’Italie, ne pouvaient pas ne pas compter avec l’archevêque de Ravenne qui était presque devenu ce que, beaucoup plus tard, fut à Naples le Chapelain Majeur, véritable ministre des cultes pour l’Italie.
Toutefois, tant que cette autorité résida en des hommes d’une valeur morale semblable à celle d’un saint Pierre Chrysologue, elle ne put qu’accroître le prestige de leur sainteté éminente et de leur doctrine. Mais hélas ! En ce monde il n’y a pas que des forts, il y a aussi des faibles. Aussi, quand des hommes ambitieux et intrigants montèrent sur le siège de Ravenne, la lutte avec Rome éclata et l’histoire de l’Œcuménique de Constantinople eut son pendant dans la capitale de l’Émilie.
Ravenne était, à l’origine, siège suffragant de Rome. Au temps de saint Pierre Chrysologue, on lui reconnut enfin les honneurs métropolitains. Quelques archevêques allèrent encore plus loin : ils tentèrent de se soustraire à l’obédience du pape, et de faire sentir davantage au clergé leur propre omnipotence ; ils le chargèrent d’impôts et prétendirent même que leurs évêques suffragants, ayant laissé leurs sièges, feraient fonction d’hebdomadiers dans la basilique de Saint-Apollinaire, comme les évêques suburbicaires le faisaient au Latran.
La messe suivante a été rédigée à Rome sous l’impression de ces excès. Le « pape » de Ravenne voulait savoir qui des deux était le plus grand, lui ou le successeur de Céphas.
Rome répond dans les lectures de la messe, rappelant d’abord aux habitants de Ravenne que leur grand évêque Apollinaire était — selon la tradition alors courante — un disciple de Pierre. Ensuite elle fera parler le Maître lui-même, qui, dans sa Ire Épître, V, 1-11, recommande aux pasteurs de l’Église d’avoir horreur de l’esprit de domination sur le clergé et de l’insolent orgueil, qui trop souvent distingue le pouvoir laïc ; Dieu, en effet, résiste aux superbes qui lui dérobent la gloire, et il donne au contraire sa grâce aux humbles qui lui rapportent tout.
Cette leçon d’humilité, mise sur les lèvres du Maître de saint Apollinaire et adressée à son orgueilleux successeur, continue dans la péricope évangélique, déjà notée dans la liste de Würzbourg [VIIe siècle] (Luc., XXII, 24-30). Les Apôtres, à la dernière Cène, se querellent pour savoir qui, entre eux, est le plus grand ; et Jésus répond que cette soif d’ambition et de despotisme exercé sur autrui est propre seulement au pouvoir civil, car, dans la hiérarchie chrétienne, c’est tout l’opposé qui doit se produire. Celui qui est chef est tel pour le service commun : il est donc le serviteur de tous, comme le Fils de l’homme est venu pour servir et pour donner sa vie pour le salut d’un grand nombre.
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Il vaut mieux qu’ils crèvent ?
Etonnant, voire stupéfiant, art.3 §6 de la Constitution apostolique Vultum Dei quaerere, qui n’existe pas encore en français (ni… en latin !), « sur la vie contemplative féminine » :
Bien que la constitution de communautés internationales et multiculturelles manifeste l’universalité du charisme, il faut absolument (sic) éviter de recruter des candidates d’autres pays dans le seul but de sauvegarder la survie du monastère.
Et cela est assené, me semble-t-il, sans aucune explication dans le long texte de présentation qui précède (mais que j’ai juste survolé).
Et pourquoi donc ? Pour être sûr que le monastère ne survive pas ? Pour être sûr que le patrimoine du cœur de l’Eglise disparaisse ?
(Si quelqu’un a une autre explication je suis preneur, d’autant que je n’ai aucune envie de lire la prose bergoglienne, surtout en anglais ou en italien.)
Addendum
En pratique, il semble que ce sera presque impossible de démarrer un nouvel Ordre de type tridentin.
Ceci est la guillotine pour presque tous les monastères en Italie.
Ce sont là deux très brefs extraits de l'analyse approfondie du document par Hilary White, dont on trouvera une traduction (parfois très maladroite) ici, avec un lien sur la constitution en français. (Merci à "Darc".)