François se rendra à Lund en Suède le 31 octobre prochain pour célébrer le… 499e anniversaire de la Réforme protestante. Ce sera la grande première de la « Common Prayer », et la première fois qu’un pape célébrera une « liturgie » protestante. Avec ces personnages-là, qui se disent respectivement évêque de Lund (Johan Tyrberg), primate de Suède (Antje Jackelen), et évêquesse lesbienne de Stockholm (Eva Brunne) (et aussi vraisemblablement l’homosexuel militant qui se dit évêque de Vasteras). C'est vrai que le 31 octobre c'est Halloween. On ne sait pas encore en quoi sera déguisé François.
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Najat et Idriss
Sur Canal Plus, Idriss Sihamedi, dirigeant de l'association humanitaire islamique Barakacity (très bien vue à gauche), en présence de Najat Belkacem, a déclaré qu’il refusait de serrer la main des femmes, et a refusé de condamner l’Etat islamique.
Appelée à réagir, Najat a éludé dans un premier temps, puis :
Je crois que c'est une association qui porte une façon de voir les choses qui n'est pas la mienne, à laquelle je ne souscris pas et qui me met aussi mal à l'aise, honnêtement, sur votre plateau, et donc je n'ajouterai rien.
Ainsi parle, dans une France marquée par des attentats meurtriers de l’Etat islamique, un ministre du gouvernement « en guerre » contre l’Etat islamique, ministre de l’Education nationale, ancien ministre des Droits des femmes, dont une préoccupation majeure est de promouvoir la laïcité et les valeurs de la République…
Mais quand un ministre français est aussi de nationalité marocaine et conseiller du roi du Maroc « commandeur des croyants »…
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En Syrie
Un attentat à la bombe a été perpétré hier soir dans le quartier chrétien de Qamishli, la deuxième ville de la province de Hassaké, en Syrie. Il y a eu trois morts (un chaldéen et deux syriaques orthodoxes) et dix blessés.
Déjà le 20 décembre dernier, des attentats contre deux restaurants de Qamishli appartenant à des chrétiens avaient provoqué la mort de 13 chrétiens et de 6 musulmans.
Pour Mgr Jacques Behnan Hindo, l’archevêque syro-catholique d’Hassaké, il faut être prudent sur les rumeurs de revendication de l’Etat islamique : « L’attentat pourrait aussi être lié aux récents affrontements entre des milices kurdes désirant contrôler ce quartier, et les groupes d’autodéfense Sotoro, qui sont déjà actifs sur place et sont formés de jeunes chrétiens syriens et assyriens. Par suite, nombreux sont ceux qui pensent que, derrière l’attentat, pourraient se cacher également des mandants et des exécuteurs kurdes. Il s’agit d’un autre des facteurs inquiétants de cette guerre. Le terrorisme existe mais parfois nous ne savons pas vraiment qui terrorise. »
Il y a quelques jours, le Patriarche syro orthodoxe, S.B. Ignace Ephrem II, s’est rendu à Qamishli pour jouer un rôle de médiateur entre les milices kurdes et les groupes d’autodéfense Sotoro…
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La Bible à l’envers
J’avais vu ici et là la dernière pique de François contre les traditionalistes qui ont un cœur fermé, qui s’attachent à ce qui a toujours été fait comme des idolâtres au lieu d’être ouverts à la nouveauté du Seigneur, à l’Esprit qui toujours nous surprend, etc.
Je n’étais pas allé voir de plus près, parce que cela devient si répétitif que c’en est dérisoire.
Mais d’autres continuent de s’intéresser aux bredouillis pontificaux quotidiens. D’une certaine façon ils n’ont pas tort, car il faut de temps en temps prendre la mesure de la catastrophe.
Or, ici, comme cela est souvent le cas, François ne se contente pas d’insulter les traditionalistes, il s’appuie sur la Bible en l’interprétant à l’envers. Le blog unamsanctamcatholicam donne une analyse complète de la chose, et Benoît et moi en donne la traduction française.
En bref, selon le pape, Saül désobéit à Dieu parce que Dieu lui demande de faire quelque chose de nouveau et que lui veut faire comme on a toujours fait. Or c’est exactement le contraire : Dieu lui demande de faire comme d’habitude et Saül refuse de le faire.
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Conversion de saint Paul
On nous a lu aujourd’hui le passage des Actes des Apôtres où l’on rapporte que l’Apôtre Paul devint, de persécuteur des chrétiens, prédicateur du Christ. Le Christ, en effet, a renversé un persécuteur pour en faire un docteur de l’Église ; le frappant et le guérissant, lui donnant à la fois la mort et la vie. Agneau immolé par des loups, il change les loups en agneaux.
Dans la célèbre prophétie où nous voyons le patriarche Jacob bénir ses enfants (la main étendue sur ceux qui étaient présents et les yeux fixés sur l’avenir), se trouve prédit ce qui s’est accompli dans Paul. Paul était, comme il l’atteste lui-même, de la tribu de Benjamin. Or, lorsqu’en bénissant ses fils, Jacob fut arrivé à bénir Benjamin, il dit de lui : « Benjamin, loup ravisseur. » Quoi ? Sera-t-il toujours loup ravisseur ? Nullement ; mais « celui qui, le matin, ravit la proie, partage le soir les aliments. » Voilà ce qui s’est accompli dans l’Apôtre saint Paul, que cette prédiction concernait.
Considérons-le maintenant, si vous le voulez bien, ravisseur le matin, et partageant le soir les dépouilles. Matin et soir sont mis ici pour d’abord et ensuite. Nous entendrons donc ainsi cette proposition : il ravira d’abord, et ensuite il partagera les aliments.
Voyez le ravisseur : Saul, disent les Actes, ayant reçu les lettres des princes des prêtres, allait (à Damas) afin que partout où il trouverait des chrétiens, il les entraînât et les amenât aux prêtres pour être châtiés. Il allait, respirant et exhalant le meurtre ; c’est-à-dire, ravisseur le matin. Aussi quand Etienne, le premier martyr, fut lapidé pour le nom du Christ, Paul était-il très manifestement présent, et il assistait même au supplice d’Etienne avec des sentiments si hostiles que, pour lui, ce n’était pas assez de le lapider de ses propres mains : afin de se trouver en quelque sorte dans toutes les mains qui lançaient des pierres, il gardait les vêtements de tous les bourreaux, exerçant mieux sa fureur en les secondant tous, que s’il l’eût lapidé de ses propres mains.
Nous comprenons la première partie de la prophétie : « Il ravira le matin. » Voyons de quelle manière il partage les aliments le soir. Du ciel la voix du Christ le terrasse, il reçoit d’en haut l’ordre de ne plus sévir, et il tombe la face contre terre : il devait être abattu d’abord, puis relevé ; d’abord frappé, puis guéri : car le Christ n'aurait jamais vécu en lui, s'il n'était mort à son ancienne vie de péchés. Or, ainsi renversé, que lui est-il dit: « Saul, Saul, pourquoi me persécuter? Il t'est dur de regimber contre l'aiguillon. — Qui êtes-vous, Seigneur? » reprend-il. Et la voix lui crie du ciel : « Je suis Jésus de Nazareth, que tu persécutes ». C'est la tête dont les membres étaient encore sur la terre, qui criait du haut du ciel. Aussi bien ne disait-elle pas : Pourquoi persécuter mes serviteurs? mais: « Pourquoi me persécuter? » — Ah ! « que voulez-vous que je fasse? » Déjà il se dispose à obéir, cet ardent persécuteur; déjà ce persécuteur devient prédicateur, ce loup se change en brebis, cet ennemi en défenseur. Il vient d'apprendre ce qu'il doit faire. S'il est devenu aveugle, si la lumière extérieure lui est soustraite pour quelque temps, c'est pour faire briller dans son cœur la lumière intérieure; la lumière est ravie au persécuteur, pour être rendue au prédicateur. Mais quand il ne voyait plus rien, il voyait Jésus. C'est ainsi que sa cécité était le symbole mystérieux des croyants. Celui en effet qui croit au Christ doit le contempler, sans tenir même compte de la créature; dans son cœur la créature doit déchoir toujours et le Créateur être goûté de plus en plus.
Saint Augustin, début du sermon 278
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Septuagésime
Revoici le temps du labeur qui va nous conduire à la Croix et à la Résurrection. Ce n’est pas encore le carême mais l’Eglise nous y prépare sans ménagement. Nous allons porter toute l’histoire du monde, qui est l’histoire de la chute, et gravir le chemin du calvaire où sera déchirée la reconnaissance de dette qui ne s’annule que par la mort.
Autrefois, aux matines de la Septuagésime, on lisait le récit du péché originel dans la Genèse. Depuis saint Pie V (ou même avant ?) on commence par le commencement : la création, et le récit de la chute n’intervient que mercredi. Et l’étonnant rétrécissement des matines depuis 1960 dans le bréviaire romain a supprimé le texte de saint Augustin sur la chute*, ainsi que les répons qui l’évoquent. Il reste cependant l'antienne du Magnificat des premières vêpres, qui l'annoncent avant même l'adieu à l'alléluia.
La messe gémit du coup de massue que l’homme s’est infligé lui-même. « L'Introït de la Messe exprime les terreurs de la mort auxquelles Adam et sa race tout entière sont en proie, depuis le péché », dit dom Guéranger :
Circumdedérunt me gémitus mortis, dolóres inférni circumdedérunt me
Les gémissements de la mort m'ont environné, les douleurs de l'enfer m'ont assiégé
« Cependant un cri d'espérance se fait entendre, au milieu de cette suprême désolation. Adam et sa race peuvent encore implorer la miséricorde céleste. Le Seigneur a fait une promesse, au jour même de la malédiction; qu'ils confessent leur misère, et le Dieu même qu'ils ont offensé deviendra leur libérateur. »
et in tribulatióne mea invocávi Dóminum, et exaudívit de templo sancto suo vocem meam.
j'ai invoqué le Seigneur dans ma tribulation, et, de son saint temple, il a écouté ma voix.
Alors le psaume peut chanter son premier verset :
Díligam te, Dómine, fortitúdo mea : Dóminus firmaméntum meum, et refúgium meum, et liberátor meus.
Je vous aimerai, Seigneur, qui êtes ma force ; le Seigneur est mon appui, mon refuge et mon libérateur.
La collecte constate que nous sommes « justement affligés pour nos péchés », et demande que nous soyons miséricordieusement délivrés pour la gloire du Nom du Seigneur.
Dans l’épître saint Paul montre le chemin qui s’esquisse, la route du carême, comme une course de fond. Il faut courir de façon à remporter la palme. Ce n’est pas aisé : les Hébreux furent tous baptisés dans la mer Rouge, ont tous mangé du pain spirituel et bu au rocher spirituel, et ils sont quasiment tous morts avant d’arriver dans la terre promise…
Le graduel implore Dieu au temps de la tribulation… avec espérance, car Dieu n’oublie pas le pauvre qui le cherche.
Le trait, remplaçant désormais l’alléluia, est le De profundis…
L’évangile est celui des ouvriers conviés à travailler à la vigne au long des heures de la journée. Quelle que soit l’heure à laquelle on a été appelé, on reçoit son salaire : le denier de la vie éternelle, si l’on a persévéré (sans s’occuper de comparer son labeur avec celui du voisin).
C’est pourquoi l’offertoire rend grâce avec joie :
Bonum est confitéri Dómino, et psállere nómini tuo, Altíssime.
Il est bon de louer le Seigneur et de chanter votre nom, ô Très-Haut.
Et l’antienne de communion s’installe dans l’espérance :
Illúmina fáciem tuam super servum tuum, et salvum me fac in tua misericórdia : Dómine, non confúndar, quóniam invocávi te.
Faites luire votre visage sur votre serviteur, et sauvez-moi par votre miséricorde ; Seigneur, que je ne sois pas confondu, car je vous ai invoqué.
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* Texte qui se termine par la phrase magnifique: "Melius enim judicavit de malis bene facere quam mala nulla esse permittere". Dieu a jugé meilleur de tirer le bien du mal que de permettre qu'il n'y ait aucun mal."
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13.000 dollars
Ça va coûter cher de résister à la dictature homosexualiste. Divers commerçants l’ont déjà constaté. Près de New York, un couple qui propose sa ferme pour différentes cérémonies vient d’être condamné à 10.000 dollars d’amende et 3.000 dollars de dommages et intérêts pour avoir refusé d’accueillir une parodie de mariage entre deux lesbiennes. (Exactement 3.000 dollars de pretium doloris, pour la souffrance mentale infligée aux plaignantes...)
Pourtant les propriétaires avaient seulement demandé que la cérémonie elle-même ne se déroule pas chez eux, ils soulignaient qu’ils avaient déjà embauchés des homosexuels, qu’ils avaient accueilli l’anniversaire d’une petite fille adoptée par des lesbiennes… Rien n’y a fait.
En outre ils doivent suivre des cours de sensibilisation et apposer une affiche sur les méfaits des discriminations…
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Oscar obéit à son bon maît’e
Suite à la polémique sur l’absence de noirs dans les acteurs sélectionnés cette année, l’académie des Oscars annonce une « série de mesures historiques » : elle va lancer « une ambitieuse campagne mondiale pour identifier et recruter de nouveaux membres qualifiés représentant une plus grande diversité », et elle s’engage « à doubler d’ici 2020 le nombre de femmes et de membres issus de la diversité au sein de l’académie ».
Or les chiffres montrent que, en suivant le raisonnement absurde des antiracistes, le nombre des noirs nominés est à peu près conforme à la proportion de noirs dans la population américaine, et qu’en ce qui concerne les lauréats les noirs sont… très nettement surreprésentés :
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Ah, la dépression…
Une enseignante stagiaire de 24 ans, étudiante à l'Ecole supérieure du professorat et de l'éducation (Espé) de Lyon, a été présentée au parquet de Lyon pour « apologie du terrorisme » et « menace de crime contre les personnes en raison de la religion ».
Hier, c’est tout ce que l’on pouvait savoir.
Je me suis dit que ce devait être encore une hindouiste bretonne.
Mais non. Aujourd’hui on sait que c’est une « Réunionnaise » « instable » et « dépressive »…
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Une milice chrétienne à Mindanao
Quelque 300 membres d’un groupe chrétien appelé « Soldats rouges de Dieu » se sont réunis dans l’île de Mindanao (Philippines) et au cours d’une parade militaire ont brûlé un drapeau de l’Etat islamique.
Ils s’engagent à éradiquer les terroristes musulmans de l’île, notamment les Combattants Bangsamoro de la liberté islamique, scission du Front Moro de libération islamique, qui ont attaqué un village dans la nuit de Noël et ont tué 9 paysans chrétiens.
Périodiquement, des chrétiens prennent les armes contre la terreur musulmane à Mindanao. Ils sont chaque fois désavoués par la hiérarchie catholique, et bien évidemment par le gouvernement, pourtant incapable de faire respecter un semblant de paix malgré les « accords » avec les terroristes (ou plutôt à cause de ces accords).