Les catholiques sont censés « célébrer », en 2017, avec les luthériens, les 500 ans des débuts de la Réforme protestante, en rendant grâce à Dieu pour les « dons qui sont venus à l’Eglise par la Réforme », pour les « nombreuses idées directrices théologiques et spirituelles que nous avons tous reçues par la Réforme », pour les « bonnes transformations et réformes qui ont été mises en œuvre par la Réforme », pour la « proclamation de l’Evangile qui a eu lieu au cours de la Réforme », en faisant repentance pour ce que nous avons infligé aux protestants, et en prenant cinq engagements pour aller vers l’unité, conformément au document surréaliste « luthéro-catholique » de 2013 « Du conflit à la communion ».
Pour cela a été conçu par la Fédération luthérienne mondiale et le Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens un livret de la « liturgie » des célébrations en question.
On constate ;
1 – que l’annonce de la parution du livret « liturgique » a été faite uniquement par la Fédération luthérienne mondiale ;
2 – que le livret n’existe pas encore en tant que tel, et qu’on n’en trouve que la version anglaise en PDF, uniquement sur le site de la Fédération luthérienne mondiale ;
3 – que cette « liturgie œcuménique », présidée par un pasteur protestant et un prêtre catholique, est (forcément*) strictement protestante ;
4 – que cette « liturgie » s’appelle « common prayer », ce qui est le nom de la liturgie anglicane depuis la Réforme…
* Forcément, parce que le protestantisme se caractérise par ce qu'il a rejeté de la doctrine catholique. Par ce qui lui manque. Pour ne pas choquer les protestants, cette « liturgie » doit donc s'aligner sur le moins disant, donc sur le protestantisme.
A la gay pride de 2009, l’« évêque » luthérienne de Stockholm Eva Brunne (à droite) et sa « compagne » la « prêtre » Gunilla Lindén qui a « porté leur enfant ». En octobre dernier, Eva Brunne a demandé au pasteur de l'église de la mission des marins, pour mieux accueillir les "réfugiés", d'enlever les croix et de mettre des panneaux indiquant la direction de La Mecque, ajoutant que ne pas le faire serait un péché d'avarice.
En 2017 nous célébrerons ensemble les bienfaits de la Réforme et les grands progrès que nous faisons vers l’unité…
Parce nobis Domine.
Commentaires
Je doute fort que Rome veuille célébrer la mémoire d'un antisémite notoire.
Jérusalem devrait d'ailleurs demander aux luthériens de faire repentance.
Justement ils font repentance sur ce sujet dans le document "Du conflit à la communion". C'est pourquoi il est absous et on peut le célébrer...
"Les catholiques sont censés « célébrer », en 2017" avec les luthériens, la décadence qui devient généralisée avec la complicité d'un pape décadent, cela est diablement original et cela "on line".
Impossible d'avaler pareille histoire.
Les pierres finiront par crier.
Dans tous les cas il faudra se lever matin, pour me voir participer à ce carnaval: la raison l'interdit.
Cher Oh!,
Ce n'est pas aux pierres de crier, c'est aux hommes. Tant que les hommes resteront muets et goberont toutes ces sataneries, les pierres ne broncheront pas.
Et tant que les hommes se sortiront pas de l'illusion proprement démoniaque de la soutane blanche, ils seront muets.
Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que tout V2 est une saloperie. V2 a créé une nouvelle religion, avec une nouvelle doctrine et de nouveaux sacrements. V2 n'est ni l'Eglise, ni de l'Eglise. Tous les Papes du XIXe et du XXe se sont égosillés à nous prévenir de ce qui allait nous arriver. Ils ont d'avance condamné et excommunié V2, ses pompes et ses œuvres. Pourquoi ne les écoutons-nous pas ? Pourquoi ne mettons-nous pas en pratique leur enseignement ?
Ce n'est pas aux pierres de crier, c'est aux catholiques, aux derniers catholiques fidèles, de faire retourner V2 au néant duquel il n'aurait jamais dû sortir.
Tant qu'on n'admettra pas cet état de fait, on restera dans la purée: l'Eglise catholique est actuellement et temporairement éclipsée, et ce qui l'éclipse, c'est la secte conciliaire, moderniste, apostate, et fille de son père le mensonge.
Cher Abenader,
je faisais référence à saint Luc XIX,40, comme vous je n'aime pas la confiture, mais je constate que les écritures prédisent bien quelque-chose lorsque l'on refuse publiquement la royauté du Messie.
C'est nous qu'on veut mettre à la porte...
OUI
Z'aurons du mal ! Je ne demande jamais l'avis de l'altartiste du coin ou de la dame patronesse pour me mettre à genoux ou confesser le credo.
ce sont eux qui sont dehors, en dehors de leurs esprits, aculturés, ravagés, pieds et poings liés et bêtes à manger du foin.
le Pape ne peut pas réformer le ciel ou la terre de fond en comble, il ne peut qu'y lier ou délier. Si un ange du Ciel, un concile ou un souverain pontife vient me dire que le protestantisme, c'est le catholicisme plus l'électricité, qu'il soit anathème !
D’ancienne origine calviniste historique par une partie de ma famille (et même s’ils n’étaient pas luthériens !) je reste calme devant ce genre d’annonce, il faut mieux d’ailleurs !
Qui peut vraiment croire à cette mascarade, - même si elle est institutionnalisée aussi à Rome pour des raisons que j’ai du mal à comprendre (je crois que le Pape Benoît XVI avait dit que la tragédie de la rupture de la Réforme ne pouvait se célébrer) ! Qui peut vraiment croire à cette mascarade quand on a la chance d’avoir la possibilité de retrouver l’Église Universelle, dans toute sa richesse et sa tradition, après les années de protestanisation (pour un catholique qui connaît quelque peu le protestantisme) qui ont suivi Vatican II ! Les modes passent, pas Son Église, celle du Christ qui a donné ses consignes à Pierre. Et replongeons-nous à fond dans la Sainte Messe, la liturgie Vetus Ordo, prions vers l’Orient en regardant le Christ en croix, écoutons les messes dites dans le respect de ce qui est depuis toujours et qui nous portent vers le Mystère Divin. Profitons des sermons de nos prêtres sans s’occuper des mondains, écoutons au contraire les prêtres qui ne sont pas remplis d’orgueil et qui ne croient pas refaire le monde, mais qui, pleins d’humilité et de bonté comme des modernes curés d’Ars ou des Padre Pio, accompagnent les âmes sur le difficile chemin qu’est notre passage terrestre dans cette vallée de larmes. Le reste n’est que bruits de ce monde. Si le catholicisme est "malade", c'est bien pire encore du protestantisme historique et notamment dans l'Europe du nord, cette annonce c'est du "marketing" pour redorer un "blason" aux couleurs bien défraichies, avec sans doute la complicité d'une certaine hiérarchie catholique version kasperienne...Enfin je le ressens comme cela!
Ils "célébreront" ça à leur corps défendant, cette mascarade ne nous concerne pas, ces ... "Prêtresses" et "Prêtres" n'ont absolument aucun pouvoir sur l'Eglise et ses fidèles, le pape n'a aucune prérogative qui soit susceptible d'imposer cela à quelque catholique que ce soit : Les chiens aboient et la caravane passe ... Gardons nos énergies pour lire l'Evangile et le diffuser !
après la révolution liturgique que nous avons subie, il y eut dans la cathédrale (devenue calviniste) de Lausanne une exposition montrant comment la liturgie catholique s'était rapprochée de la protestante
St François de Sales, dans sa "lettre ouverte aux protestants" a répondu de façon douce et ferme aux erreurs protestantes. Cette lettre devrait être lue ou relue par tous ceux qui "dialoguent" et "commémorent" l'événement destructeur qu'est la révolte de Luther. Et l'Eglise catholique ne va mal que dans la mesure où elle s'est laissée "protestantiser".
Les protestants croient que plus il y aura de personnes à partager leurs erreurs, plus ces erreurs deviendront des "vérités". D'où leur propagande incessante qui ne mène qu'à l'apostasie généralisée.
Il y en a qui sont mieux lotis que d'autres; pour moi, où que je me tourne, ce sont des pères conciliaires et "suiveurs". "Mon" curé s'en fout d' la messe (il l'a dit en privé, puis carrément en plein sermon, la dernière fois que j'ai assisté à son "cirque", en expliquant qu'il fallait accueillir le "migrant", et qu'en suite il y aura autre chose (...) mais pas de pensée pour le Christ, peut-être...)
À 20 km, hier, c'était une "tartufferie" sur le syncrétisme religieux, où il n'y a pas de différences puisque nous sommes tous, oui tous enfants de Dieu, sur l'accueil du "migrant", s'ouvrir à l'autre etc., culpabilisation à donf, et pas un mot sur les victimes d'agression et de viol, les dangers qu'on nous fait courir etc.
Un peu plus loin, c'est pas d'aujourd'hui que ça concélèbre avec des protestants en permanence; le pire, c'est encore là que je me sens le plus à l'aise. Hier, mon fils qui en a marre m'a dit qu'il n'avait plus envie de venir... Pour ma part, gros problème de conscience hier, communier ou non, quoi faire etc.
Bref, je ne sais pas où aller, c'est ainsi partout, et c'est désespérant. Vraiment, Dieu doit intervenir. Ah, si on crier, cher Abenader, ben on se fait virer. Ben oui...
Certains catholiques préfèrent désormais faire des dizaines de km le dimanche pour aller à une messe dite, par exemple, par des prêtres ecclesia dei (taper sur internet messes en latin) en union complète avec Rome et forme extraordinaire du rite romain, que de continuer à aller dans "leur" paroisse. Le convoiturage peut parfois s'organiser. Cela vaut mieux que "de jeter l'éponge". BON COURAGE
pour éviter les mauvaises plaisanteries, il vaudrait peut-être mieux parler de "covoiturage"
covoiturage bien sûr, merci de l'avoir signalé!
ensemble en voiture quoi!
marie,
Ne vous découragez pas, des catholiques - des vrais - il y en a encore et un peu partout. Si votre fils fait une crise d'urticaire, ce n'est guère étonnant, c'est même plutôt encorageant car aucun adolescent équilibré ne peut sans abnégation plus qu'héroïque supporter les niaiseries obligatoire de la part des cellules du komintern. Dans divers endroit, il n'est plus possible de se tourner vers une paroisse et de se laisser guider, il faut être réaliste, le cathlocisme ne peut exister que malgré les "laïques engagés" et par delà un clergé carrément décadent, puisqu'autorisé par "l'église qui est en france".
regardez du côté de Wikimissa, ce qu'il faut chercher ce sont des messes ou la liturgie et la doctrine sont catholiques, là il y a moins de caporalisme et donc moins de bla-bla sur la "communauté" ou le "vivre ensemble", puisque l'esprit d'amitié et de bienveillance peut seul là bien souvent y exister réellement.
Oui, il faut pouvoir faire tout ces kilomètres, mais il faut aussi vouloir vraiment ce que Dieu veut, et comme Dieu veut que le dimanche chaque catholique assiste à la sainte Messe en formant l'assemblée catholique, c'est par là que l'on obtiendra la force et la lumière.
les prêtre formés à la dialectique hégélienne, à la lutte des classes à travers Theillard de Chardin et consors, ne sont malheureusement pas des amis. Cherchez du côté des communautés religieuses traditionnelles. beaucoup de gens s'en rapprochent aussi vous aurez plus de chance d'y rencontrer des gens ni snobs, ni pravda, ni bobos: "normaux", (équilibrés quoi)
votre fils a sans doute le "mal de catéchèse", s'il aime lire donnez lui des choses exigeantes à lire -doctrine et vie chrétiennes anciennes versions ou a vie surnaturelle, ou y'at-il une vérité de jean daujat.
nous vivons avec des autorités religieuses dénaturées ou tellement polytraumatisées, qu'il faut bien souvent étudiez bien des questions à leur place pour trouver les réponses catholiques: c'est un combat.
Votre fils aura sans doute à choisir, entre se laisser porter par l'esprit du temps qui est souvent celui du monde ou faire la guerre à la bêtise, au dirigisme totalitaire et idiot, proposez lui si cela vous est possible, une vie exigeante parce qu'héroïque.
il y a quelques vidéos - en anglais ! - faites par Michael Voris ( the Vortex ) sur ce que c'est qu'être un homme: ce n'est ni être une serpière, ni une mauviette, c'est prendre son destin en main, affronter l'inconnu, en dehors de la matrice.
http://www.churchmilitant.com/video/episode/the-vortexbe-a-man
http://www.churchmilitant.com/video/episode/leave-the-church-of-nice-07-09
il n'y a plus d'autre façon d'être catholique de nos jours, il faut le mâle-courage ou l'on devient une marionnette, église bayard-presse.
Merci, oh! pour cette réponse; c'est tout à fait vrai, et avant toute démarche, remettons tout dans la main de Dieu: je vous remercie aussi si vous priez pour nous
En union de prières
Merci, oh! pour cette réponse; c'est tout à fait vrai, et avant toute démarche, remettons tout dans la main de Dieu: je vous remercie aussi si vous priez pour nous
En union de prières
PS: je fais des dizaines de kms chaque semaine, et si j'y retourne -cela arrive souvent une ou deux fois,, on approche, voire dépasse largement les 100kms... Tout dépend où cela se passe... Et pourtant, j'habite presque en face d'une très belle église où trône le Sacré-Cœur, et que le curé actuel déteste, voilà... Et dailleurs, il est parti en promenade pour plusieurs mois: Thaïlande, Canada...
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Bien chère Marie, combien je vous comprends ! Personnellement, voilà un sacré bail que je suis privé de la messe du dimanche. Ah… pas de (saint) Sacrifice, quel sacrifice ! En effet, je me refuse totalement d'aller chez les intrus conciliaires modernistes, à leurs ker-messes à gogo invalides où l'on adore l'homme. Je ne puis non plus aller chez les frateux, car ils sont una cum Bergoglio, ni chez les ecclesia dei ou les saintpierristes, pour la même raison. Ce qui fait que je n'ai nulle part où aller à moins de 4 ou 500 bornes de chez moi. Alors, que faire ? Que faire lorsqu'on veut coûte que coûte rester fidèle au Bon Dieu, et sanctifier le dimanche ? Comme Dieu ne demande rien d'impossible, et qu'il a toujours soin de ses brebis, je fais comme les catholiques japonais qui sont restés près de trois siècles sans sacrements, ou, plus près de nous, comme les fidèles français de la Révolution qui se refusaient d'aller chez les juroux, et qui n'avaient plus leur curé ou d'autre prêtre pour leur administrer les sacrements. Donc, le dimanche, en famille, on lit et récite les prières du propre, l'épitre, l'Evangile, puis, on lit un sermon, par exemple du saint Curé d'Ars, ou de quelqu'autre saint, ou une instruction, comme celles si édifiantes de Dom Guéranger. Puis, on fait l'acte de contrition parfaite, et ensuite la communion spirituelle, le Rosaire, une litanie en rapport avec la fête du jour, et, à l'heure due, les vêpres. Bref, on fait avec les moyens du bord, moyens limités de par l'époque si terrible que l'on vit. Et on rend grâces au Bon Dieu pour toutes les grâces que sa divine Providence nous accorde.
Du 18 au 25 janvier on fait, comme tous les ans, la semaine de prière pour l'unité des Chrétiens entre Catholiques, Protestants et Orthodoxes.
Compte tenu des dérives diaboliques de la plupart des " Eglises " protestantes ( avortement, homosexualité...) je ne crois pas du tout que cette unité se fera dans le dialogue puisque les hérétiques s'acharnent à creuser toujours plus le fossé qui les séparent de la Sainte et Unique Eglise du Christ, tout en prétendant prier pour cette unité.
Donc, en ce qui me concerne, je fais cette semaine de prière en demandant à Dieu de ramener au Bercail les " frères " qui s'en sont séparés au cours des siècles.
D'ailleurs, les " Eglises " hérétiques sont dans un tel état de décomposition qu'elles vont tôt ou tard s'effondrer sur elles-mêmes laissant leurs adeptes désorientés se tourner d'eux-mêmes vers la seule Eglise fidèle au Christ, malgré les divagations de Bergoglio qui n'en a plus pour longtemps...
Merci à tous de ces témoignages; union de prières et que la Madonne ait pitié de tous...
Marie,
Je prie pour vous et les vôtres et pour nous autres en général qui sommes assez lucides pour voir à quel point la chute est aussi libre que profonde.
abenader,
Pour ma part, il me semble que se priver de la Messe est extrêmement grave, car la sanctification du jour du Seigneur est la différence spécifique entre le catholique et le sans dieu.
Comme vous j'ai à côté de chez moi une église dépendant de l'unique paroisse de la ville, où tout est "church of nice", mais les prêtres croient encore à la présence réelle, ce qui fait que malgré tout il n'est pas évident de dire que ce n'est plus l'Eglise.
Chacun reste juge - ce retour à la nécessité d'un jugement droit personnel, libre de toute infantilisation et de tout cléricalisme est sans doute le grand bienfait de cette crise d'apostasie - chacun reste juge, mais on peut fort bien se mettre au fond d'une église en arrivant délibérément juste à l'offertoire et prier à genoux, au mépris de tout respect-humain. c'est un acte de réparation d'autant plus fort que c'est aussi une véritable humiliation.
pas besoin de rester "socialiser", de répondre au "donnez vous la paix", ni même de communier (la communicatio in sacris, très peu pour moi).
Un catholique ne peut se passer de la Messe.
cela dit, je préfère me rendre dans une chapelle ralliée, plutôt que de me contenter d'une "Messe sèche", toujours du fait que l'on ne peut pas être des catholiques désincarnés, Eglise signifie aussi assemblée.
Pas besoin de supporter des sermons indigeants ou vénéneux, on peut là aussi arriver à l'offertoire et ne pas rester pour croiser du monde "mondanam et vanam" à la sortie.
Bien sûr si l'on ne se sent pas capable de supporter longtemps les désordres scandaleux ou la médiocrité des bons, par manque de formation ou de forces, il faut y réfléchie à deux fois, mais la Messe dominicale est un précepte Divin.
Ce n'est pas à nous, si nous sommes résolus à tout perdre plutôt que de ployer le genou devant baal, de vider les lieux. Le fait de se tenir à genoux même au fond de l'église est plus puissant que bien des camouflés ou des paroles violemment assénés , car le prêtre qui ne peut pas ne pas vous voir, le notaire qui passe et vous toise, ou la fille délurée à moitié habillée ont reçu la marque du baptême, ce que vous faites, si vous priez alors sans regarder personne, a bien souvent la force et les nuées du feu.
Les églises sont nôtres, la présence réelle est nôtre, la liturgie, la doctrine, les coutumes, tout.
il n'y a aucune raison pour se laisser dépouiller par des pervers et des fols.
comme le dit André Frossard, dans les trente six preuves de l'existence du diable, l'église est dans une crise d'orgueil à faire éclater la bâtisse, on ne peut donc laisser les "protoliques" ou les "cathestants" tranquillement mourrir dans leur apostasie pratique.
ce sont eux, les églises parallèles.
le grand n'importe quoi ne dispensant pas de lire Bossuet, le Saint curé, ou les docteurs de l'Eglise, la Messe sèche n'étant qu'un ultime recours.
Cher OH!, merci pour vos si aimables paroles. Me permettez-vous de nuancer quelque peu ? car je crois ne pas m'être exprimé correctement, ou du moins, ne pas m'être fait bien comprendre.
Premièrement, je ne me prive pas de la messe, j'en suis privé, c'est tout à fait différent. Vous pensez bien que si j'avais une messe alentour, j'y serais tous les dimanches, bien habillé, cravaté, et même avec une pochette de la couleur liturgique du jour. Seulement, je n'en ai pas. Et ce n'est pas de mon fait, c'est qu'il n'y en a tout simplement pas.
Ce n'est pas par goût que je refuse d'aller chez les conciliaires ou les frateux, ni pour une raison sociale, ni parce que je trouve le sermon nul. C'est parce que l'Eglise interdit formellement la communication au sacré avec des acatholiques. Et comme Bergoglio pour moi (et au regard de la foi) n'est pas catholique, je ne puis aller à une messe où il est cité au canon. C'est plus fort que moi, j'aurais l'impression de trahir le Bon Dieu.
Secondement, c'est vrai, vous avez entièrement raison, un catholique ne peut pas se passer de la messe. Mais quand il y en a, pas quand il n'y en a pas. Si j'habitais en Arabie Saoudite, je n'aurais pas de messe. Si j'habitais au fin fond de la Sibérie, je n'irais pas chez les schismatiques.
Encore une fois, qu'ont fait les catholiques français qui voulaient rester fidèle durant la Révolution, alors qu'ils n'avaient que des jureurs, les curés étant soit massacrés soit exilés ? Ils sanctifiaient le dimanche au mieux de leurs possibilités. Plus loin de nous, qu'ont fait les fidèles lors de l'arianisme ? Ils restaient chez eux pour prier. Relisez égalment les lamentations et les prières à Dieu du saint Prophète Daniel, lorsque les Hébreux étaient réduits sans prêtres, sans autel, sans sacrifice (Dan. XXX, 26-35 et ss.)
Et donc, voulant rester fidèle aux enseignements de l'Eglise en pareilles circonstances, je fais comme elle a conseillé de le faire lorsque telles circonstances sont, par le passé, survenues.
Je vous donne, en conclusion, un lien, et une citation.
Le lien, le voici: il s'agit de réponses à diverses questions posées à Pie VI sur l'attitude que devaient avoir les fidèles face aux jureurs (voyez au milieu de la page 84):
https://books.google.ch/books?id=SvgeiiC5TRMC&pg=PA85&lpg=PA85&dq=pie+VI+r%C3%A9ponses+aux+catholiques+schismatiques&source=bl&ots=67JXkN41oO&sig=m9R3yA_KsGHzvub-Qa9I7N0Ulmc&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj82rmUlLbKAhVDcg8KHSCxAVsQ6AEIHDAA#v=onepage&q=pie%20VI%20r%C3%A9ponses%20aux%20catholiques%20schismatiques&f=false
Et la citation, de saint Athanase:
"Que Dieu vous console !... Ce qui vous attriste aussi, c’est que les autres ont occupé les églises par violence tandis que vous, pendant ce temps, vous êtes dehors. C’est un fait, ils ont les locaux : mais vous avez la foi apostolique. Eux, ils peuvent occuper nos églises, mais ils sont hors de la vraie Foi catholique. Réfléchissez : qu’est ce qui est le plus important, le lieu ou la Foi ? La vraie foi, c’est évident. Dans cette lutte, qui a perdu, qui a gagné, celui qui garde le lieu ou celui qui garde la foi ? Le lieu, c’est vrai, est bon quand on y prêche la foi apostolique ; il est saint si tout s’y passe saintement... C’est vous qui êtes heureux, vous qui restez dans l’Église par votre foi, vous qui tenez fermement aux fondements de la foi qui vous est parvenue de la sainte Tradition apostolique et si, à maintes reprises, une jalousie exécrable a voulu l’ébranler, elle n’y a pas réussi. C’est ceux qui s’en sont détachés dans la crise présente. Personne, jamais, ne prévaudra sur notre foi, frères bien aimés. Et nous croyons que Dieu nous rendra un jour nos églises. Ainsi donc, plus ils s’acharnent à occuper les lieux de culte, plus ils se séparent de l’Église. Ils prétendent représenter l’Église ; en réalité, ils s’en expulsent eux-mêmes et s’égarent. Les catholiques fidèles à Dieu dans la sainte Tradition, même s’ils sont réduits à une poignée, voilà ceux qui sont la vraie Église de Jésus-Christ."
(Lettre de Saint Athanase, Patriarche d’Alexandrie, à ses fidèles réduits à se réunir dans leurs maisons pour prier
alors que les ariens occupent les églises catholiques, Coll. Selecta SS. Eccl. Patrum, Caillau et Guillou, vol. 32, pp. 411-412)
Que Dieu vous garde, chère Marie et cher OH!
Abenader,
Je lis bien votre réponse et ses nuances, mais il me semble que nous n'avons pas affaire ici à une hérésie ou des apostasies sur les modèles précédents, car ici nous avons un magistère qui joue les ministères, des catholiques qui sont endoctrinés pour se comporter en protestants libéraux, et tout le contexte dit post-moderne, c'est à dire bien souvent moderniste et post-chrétien.
les hérésiarques des siècles passés sont cette fois-ci doublés ou plutôt jumelés, à une contestation larvée du principe d'identité ou même de celui de non contradiction, si bien que les mots n'ont pas de définitions univoque et que les conciles ne définissent et ne condamnent pas grand chose en dehors et très pratiquement, de l'ancienne évidence portée par la logique et la droiture. c'est l'hérésie pensée en stratégie industrielle.
vous me dites qu'il n'y a pas de messes catholiques ? mais il est impossible de trancher de la sorte. parce qu'une homélie bancale ou malsaine peut très bien s'accompagner selon les cas d'une consécration valide à défaut d'être licite, parce que le prêtre voudra faire ce que veut réellement l'Eglise réllement catholique, car oui ! la contradiction qui dissoue toute pensée peut mener jusqu'à cet absurde là.
c'est que le clergé n'a jamais été "réinitialisé" de fond en comble même après les recyclages et s'il y a des prêtres qui sont objectivement dans le culte de l'homme ou le girouettisme le plus "pipotronique", il y en a qui n'ont pas encore prononcé en leur coeur le reniement complet.
cela peut prendre des années, des décénnies et même plus. C'est Monsieur Ouine qui règne, autant dire la contradiction folle.
nous sommes dans une situation de chaos, je prendrais une analogie scientifique et je vous dirais que c'est une situation de chaos déterministe. selon la physique il y a une situation intermédiaire entre le désordre et l'ordre, et ce chaos admet des objets de dimensions fractales.
une messe dégradée, humiliée, contenant des éléments nocifs même comme dans le rite romain issue du concilium reste dans de nombreux cas, la messe.
je ne nie absolument pas qu'il faille être très prudent à son endroit, mais nous ne sommes pas à l'époque du Roi Salomon, nous sommes plutôt dans une situation comparable à celle de Judas Macchabée, il serait donc périlleux alors que ce sont les coutumes, les textes et l'intelligence de la foi qui sont contestés et passés au crible de l'occupant, de laisser ces choses en disant qu'elles ne sont pas ce qu'elles restent pourtant, malgré la rouille le vert-de -gris, les entailles et la lèpre.
La leçon vicieuse de la "pastorale" de l'enfouissement, de l'inculturation à toutes les sauces, font qu'après tant de persécutions de revers on pourrait être tenté de dire, ceux-la ne sont pas nôtres, il sont crôttés et ils pataugent décidément dans la boue, ils adorent les baals et les astartées en leurs sacrifiant toute jeunesse.
on ne peut combattre en fuyant le champ de bataille, et ce champs ce sont les églises, les chapelles, les évêchés, les âmes.
il ne fait aucun doute que dégoûter, déprimer, horrifier, lasser sont des choses sur lesquelles on compte pour finalement dire, ceux-la ne sont pas catholiques, ils sont en dehors et se coupent de tout ce qui est visiblement, socialement catholique.
il faut prendre garde, ces gens là nous confisqueraient et avec ressentiment encore, le simple fait de faire société, et société catholique, alors que la Messe est l'union même, visible et physique des chrétiens et du vrai Dieu.
La Messe presque dénaturée n'est pas la cène luthérienne ou calviniste, parce qu'à la différence de l'anglicanisme tout n'a pas été stérilisé dans la succession apostolique, à dessein la coupe n'est pas franche et surtout cela ne fait pas assez longtemps.
ce qui ne veulent pas de délimitation et de clarté, voudraient que l'on s'écarte dans la torpeur et l'espoir le plus grec, et qu'ainsi nous oublions la surnaturelle Espérance. Mais le shéol n'est pas pour nous: nous sommes l'église militante !
on nous a inculqué la honte, le doute et le soupçon sur tout ce qui est franchement, loyalement, catholique, eh bien non ! ces choses là, c'est bon pour la canaille ! Si les gestes catholiques, la dévotion catholique, la doctrine catholique qu'ils enseigne gêne, je n'ai pas à considérer que je suis face à une autre religion que le seule vrai, ce sont les scories, les âmes circonvenues et le zèle indiscret pour la sottise qui doivent cèder devant.
Il faut lutter, au corps à corps et pied à pied.
la communicatio in sacris n'est pas de même degrès lorsque l'on assiste à la divine liturgie même chez des orthodoxes ou que l'on communie dans une cène chez des schismatiques et des hérétiques.
nous ne sommes plus ou pas encore à l'époque de fouquier-Tinville, et l'Eglise n'est pas une structure maçonnée devant la cohésion à un architecte de romans, mais un organisme surnaturel.
et il y a de multiples façons de tomber sec et mort de l'unique vigne véritable, certaines sont rapides, mais de nos jours on préfère établir la fausse paix d'un cancer, à la mort immédiate.
voyez-vous, cette fois l'ennemi des hommes, frappe le corps mystique de l'Homme véritable, et à l'instar de Job, l'ulcère est géant et n'épargne pas le plus petit espace de la frontière organique la plus naturelle entre ce qui est intérieur et ce qui ne l'est pas.
Mais le corps n'est pas mort, ce qui doit en tombé, rejeté, tombera, et c'est la Messe qui nous fait faire avant tout autre sacrement, partie intégrante de ce tout qui transcende le temps, et la création même. Il n'y a pas de catholique sans la Messe dominicale.
on ne peut éteindre la mèche qui fume encore, et s'il faut s'écarter du mal, la présence réelle n'est jamais un mal, une consécration valide, même illicite n'est jamais un mal.
ce qu'il faut préserver c'est l'état de grâce, les conditions du sacré dans notre intelligence et nos actes, mais là où d'autres ont répandues la crasse et les immondices, il ne faut pas reculer, à son niveau, il faut tuer la fausse paix, il faut faire place nette.
croyez-vous, Oh! et Abenader, que cette interminable logorrhée soit lue par beaucoup de gens ?
Théofrède,
Bien-sûr que non, et doublement, d'abord parce que ce n'est pas une logorrhée, pour cela lisez la croix ou bien des feuilles paroissiales, mais encore parce que comme le dit le père Timon David, "les âmes se soignent une à une".
pour que les âmes se soignent une à une, il ne faudrait d'abord ne pas les décourager de lire vos interminables logomachies
vous ne pourriez pas essayer d'être bref ?
j'ai connu un excellent prêtre, l'archimandrite Joseph Nasrallah, curé de Saint Julien le Pauvre, qui avait pris l'engagement de ne pas faire de sermon de plus de dix minutes pour ne pas lasser les fidèles
Cher Théofrède, d'abord ce ne sont pas des sermons, mais des débats, et ma foi, fort instructifs de par la qualités des interventions de OH!. Ensuite, si l'Archimandrite Nasrallah est un excellent prêtre qui ne fait que des sermons de dix minutes, Bossuet était lui aussi excellent, et ses sermons dépassaient souvent les deux heures. De vrais traités de théologie, pour la plus grande édification de ses ouailles. Enfin, si ces discussions ne vous intéressent pas, vous n'êtes nullement tenu de les lire.
Cher OH! votre message a retenu toute mon attention, et, en gros, je suis assez d'accord, même si, en mince, certains de nos avis divergent. Je crois alors que nous tomberont d'accord sur cette conclusion, en forme d'appel au Ciel: Mon Dieu, donnez nous beaucoup de prêtres ! Mon Dieu, donnez-nous beaucoup de bons prêtres ! Mon Dieu, donnez-nous beaucoup de saints prêtres !
Que Dieu vous garde.
°Oh!
rassurez-vous, je ne les lis pas, mais je trouve qu'ils prennent beaucoup de place et doute fort qu'ils ne traitent que du sujet; évidemment, je ne savais pas que vous étiez comparable à Bossuet
S'abstenir d'aller à la messe sous le fallacieux prétexte qu'aucune n'est bonne est irrecevable.
Les messes célébrées par les prêtres de la Fraternité St Pie X sont impeccables de dignité et de vérité. Et prier au Canon de la Messe, pour le Pape,, et pour l'évêque local, pour que ce sacrifice leur soit propitiatoire est obligatoire dans le rite éternel, et indispensable au titre du 1 er commandement.,
Moins de bavardages et plus de bon sens, le sédévacantisme allie l'irrationnel au refus de prier pour ceux qui ne nous comprennent pas.
En récitant votre chapelet votre coeur se fermerait-il au point de ne pas aimer le Pape et de prier pour Lui.
Cher Théofrède,
Je ne suis pas Abenader, et je ne prétends pas écrire ici comme Bossuet.
Chacun aura dit ce qu'il avait à dire et c'est l'essentiel.
Les gens ne se parlent guère sérieusement bien souvent, alors si cela peut se faire parfois dans les marges spacieuses d'un blog, pourquoi pas ?!
le hors-sujet complet serait de parler de la pluie et du beau temps alors que des autorités religieuses nous présentent le protestantisme comme une chose au final catholique avec le devoir impérieux de l'admettre au moins en pratique.
Et ce n'est pas jouer au "troll" que de s'interroger sur les origines et conséquences de ce scandale, notamment quant à l'assistance à la Messe dominicale.
Si mes propos sont déplacés, ou que leur forme nuit à la qualité de ce blog, je ne ferais pas une maladie de les voir entièrement passer par pertes et profits.
attaquez-moi sur ce que je dis ou non, mais s'il vous plaît, je n'ai rien contre vous et je n'entends pas répondre à des attaques ad hominem.
P.S. c'était mon dernier commentaires dans ce fil de commentaire.