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21e dimanche après la Pentecôte

C’est le dimanche de l’offertoire de Job, que j’avais évoqué l’année dernière, dont il ne reste dans les livres actuels que le répons. Voici le texte intégral, avec la traduction de l’Année liturgique. Il faut bien sûr le chanter ou l’entendre chanter (merci au lecteur qui m’a donné ce lien l’an dernier, ainsi que le lien vers le livre Offertoriale qui, p. 122, donne la partition correspondant au chant, légèrement différente de celle que j’avais donnée l’an dernier).

. Vir erat in terra, nómine Job : simplex et rectus ac timens Deum : quem Satan pétiit ut tentáret : et data est ei potéstas a Dómino in facultátes et in carnem ejus : perdidítque omnem substántiam ipsíus et fílios : carnem quoque ejus gravi úlcere vulnerávit.

.  1 Utinam appenderéntur peccáta mea, utinam appenderéntur peccáta mea, quibus iram mérui, quibus iram mérui, et calámitas et calámitas et calámitas, quam pátior, hæc grávior apparéret.

.  2 Quæ est enim, quæ est enim fortitúdo mea, ut sustíneam ?Aut quis finis meus ut patiénter agam ? Aut finis meus, ut patiénter agam ?

.  3 Numquid fortitúdo lápidum est fortitúdo mea ? aut caro mea ǽnea est? Aut caro mea ǽnea est ?

.  4 Quóniam, quóniam, quóniam non revertétur óculus meus ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona, ut vídeat bona.

R/. Il y avait un homme sur la terre, simple et droit, et craignant Dieu, que Satan demanda de tenter ; et puissance lui fut donnée sur ses biens et sur sa chair ; et il fît périr tout ce qui lui appartenait et ses enfants, et il frappa sa chair d’une plaie funeste.

V/. I. Plût à Dieu que l’on pesât mes péchés, plût à Dieu que l’on pesât mes péchés par lesquels j’ai mérité la colère, par lesquels j’ai mérité la colère, et les maux, et les maux que je souffre : ceux-ci apparaîtraient plus grands !

V/. II. Car quelle est, car quelle est, car quelle est ma force pour les porter ? ou quand sera ma fin, pour agir en patience ?

V/. III. Est-ce que ma force est celle des rochers ? ou ma chair est-elle d’airain ? ou ma chair est-elle d’airain ?

V/. IV. Parce que, parce que, parce que mon œil ne se retrouvera plus à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur, à voir le bonheur.

Commentaires

  • "Quand sera ma fin, pour agir en patience?". A propos de fin, j'apprends que Hans Kung - en parfaite cohérence, reconnaissons-lui cela, avec sa mentalité antichretienne - souhaitait qu'on pratique sur lui l'euthanasie, pour abréger ses jours. Prions pour la ... cacothanasie d'Hans Kung! ( je plaisante, bien sûr, cum grano salis ).

  • Le 11 février 2013 , Benoît XVI déclarait solennellement :
    « declaro me ministerio Episcopi Romae Successoris Sancti Petri, mihi per manus Cardinalium die 19 aprilis MMV commissum renuntiare«
    = « je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, successeur de Saint Pierre, qui m’a été confié des mains des cardinaux le 19 avril 2005″
    Cette renonciation a plongé la majorité des catholiques dans la confusion, l’incompréhension.
    Sans commenter ici le pontificat de Benoît XVI, voyons de plus près cette déclaration.

    La phrase en latin est inintelligible car elle contient une erreur grammaticale, car « commissum« , qui dépend de « ministère », est complément du verbe renoncer, et devrait être au datif pour concorder ; c’est à dire que Benoît XVI aurait dû dire « commisso»

    La preuve de cette erreur sur l’enregistrement , à 1mn31 :
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=jJfjo8XxrJM

    Dans le droit canon traditionnel tout rescrit, bref ou bulle du pape qui contient une faute de latin est nul.

    Saint Grégoire VII (Registrum 1.33) déclara nul un privilège accordé à un monastère par son prédécesseur Alexandre II, « en raison de la corruption de la latinité », qui constitue « un signe tout à fait évident ».

    La décrétale Ad audientiam du pape Lucius III, qui figure dans le corps du droit canon (Décrétales de Grégoire IX, l. I, titre III, de Rescriptis, c. XI) pose que « la fausse latinité invalide un rescrit du pape ». Le pape interdit de prêter foi à une lettre pontificale « puisqu’elle contient une faute de construction évidente ». La glose (dans le texte officiel corrigé publié sur ordre du pape Grégoire XIII en 1582) explique à ce propos qu’un rescrit du pape « ne doit contenir aucune faute », puisqu’il est « élaboré avec beaucoup de temps ». Une faute de latin constitue une telle présomption de nullité qu’aucune preuve du contraire ne peut être admise.

    Alors ? Benoit XVI serait encore le pape ! Mais menacé par la haute finance (carte bancaire ne se rétablissant que le lendemain de son départ) il dut faire semblant de se retirer !

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