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  • Duda à Londres

    Le nouveau président polonais Andrzeij Duda a fait sa première visite officielle à Londres. Il a souligné son accord avec David Cameron sur la question de la souveraineté : « En qui concerne certaines questions mises en avant par le Premier ministre, je suis, personnellement, d’accord avec lui. Je veux parler d’abord de la question de la souveraineté. Je crois que l’UE doit être l’union d’Etats-nations et que tout approfondissement des liens entre les Etats membres ne peuvent pas aller au-delà des limites de la démocratie. Si vous posez la question au peuple polonais, je crois qu’une grande majorité dira qu’ils sont contents de l’appartenance à l’UE, mais aussi une majorité considère comme très importante la souveraineté et l’indépendance de la Pologne - ils sont très attachés à la tradition polonaise. Et, sous ce rapport, je partage généralement la position du Premier ministre Cameron. »

    Et il a donné un exemple, de façon semble-t-il inintentionnelle, de l’union qu’il souhaite, en parlant du projet du gouvernement Cameron de réduire les allocations pour les étrangers : « Bien sûr je comprends que la situation est difficile, et il ne s’agit pas seulement des Polonais, mais d’autres nationalités… Un accord est toujours possible, mais j’aimerais que ce soit un accord de partenariat, qui prenne en compte les intérêts légitimes de nos Etats et de nos sociétés. »

    Dans le même temps, David Cameron, dans une interview à une agence de presse polonaise, disait qu’il voulait « assurer les Polonais qu’ils seront toujours les bienvenus en Grande-Bretagne », et que « les Polonais ne sont pas la cible des réformes du gouvernement » sur l’accès aux allocations.

  • Allah en Allemagne

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    Vu sur une autoroute en Allemagne près de Sindelfingen (30 km de Stuttgart), une banderole proclamant :

    « Vos enfants prieront Allah ou mourront ».

    Eh !

    Pas d’amalgame, hein ?

  • Au Népal

    Des manifestations hindoues ont eu lieu le 14 septembre au Népal contre la nouvelle Constitution, qui sera promulguée le 20 septembre, et qui confirme le caractère laïque de l’Etat.

    Deux bombes ont explosé dans deux églises protestantes du district de Jhapa, dans l’est du pays, causant un certain nombre de dégâts. En outre, trois agents de police ont été blessés dans la matinée du 15 septembre alors qu’ils tentaient de désamorcer une bombe se trouvant dans une troisième église. Sur les lieux des attentats, ont été retrouvés des opuscules d’une organisation radicale hindoue, la Hindu Morcha Nepal.

  • Yemen : une église incendiée

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    L’église catholique Saint-Joseph d’Aden, au Yemen, été incendiée hier, et les deux croix enlevées.

    L’église a été construite en 1850.

    Il n’y a quasiment plus de chrétiens au Yemen, en dehors des travailleurs immigrés.

    Mais les islamistes trouvent toujours de quoi s’occuper, même en pleine guerre civile…

  • Les membres du synode

    La liste officielle des membres du prochain synode a été publiée.

    La bande à Kasper est, comme on pouvait le prévoir, au grand complet.

    En revanche le cardinal Burke n’y sera pas, comme on le savait déjà.

    Le cardinal John Tong Hon, évêque de Hong Kong (le plus grand diocèse chinois) n’y sera pas non plus. Parce que, lui a-t-on dit, il a 76 ans, et que le pape ne veut faire aucune dérogation : il faut avoir moins de 75 ans. Une règle qui ne s’applique évidemment pas à Kasper (82 ans) et à sa bande. Il faut dire que le cardinal Tong a tenu à plusieurs reprises des propos non conformes, et que sa lettre pastorale sur l’Evangile de la famille (tiens, c’est le thème du synode…), en novembre 2014, a dû faire tousser à Sainte-Marthe.

    En ce qui concerne la Belgique, il n’y a pas Mgr Leonard (pourtant toujours primat de Belgique… mais il a eu 75 ans en mai dernier), mais il y a, invité spécial du pape, le fossoyeur de l’Eglise de Belgique, le cardinal Danneels (82 ans).

    Pour ce qui est des Etats-Unis, le seul évêque élu par ses pairs et non retenu par François est Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, président de la sous-commission de l’épiscopat pour la promotion et la défense du mariage…

    Pour ce qui est de la France, on note la présence de Mgr Philippe Bordeyne, recteur de l’Institut catholique de Paris, qui remet ouvertement en cause Humanae vitae, et un « couple », Nathalie et Christian Mignonat, des équipes Reliance, qui regroupent « des couples chrétiens, engagés dans une nouvelle union et qui cherchent un lieu pour vivre en couple et en équipe leur chemin de foi, pour suivre le Christ qui les appelle à construire et à vivre leur nouvelle union sous son regard bienveillant »…

  • Dédié aux Franciscains de l’Immaculée

    Une homélie de François :

    « L’Eglise est mère. Notre Sainte Mère l’Eglise, qui nous génère dans notre baptême, nous fait croître dans sa communauté et adopte des comportements de mère, l’humilité, la bonté… La Mère Marie et la mère Eglise savent caresser leurs enfants, leur donner de la tendresse. Et envisager l’Eglise sans cette maternité, c’est penser à une association rigide, sans chaleur humaine, orpheline », assure François. L’Eglise est mère et nous accueille tous comme une mère : une maternité qui s’exprime par l’humilité, l’accueil, la compréhension, la bonté, le pardon et la tendresse. « Là où il y a la maternité, il y a la vie, la joie, la paix, et on grandit en paix. Quand vient à manquer cette maternité, poursuit le Pape, il ne reste que la rigidité, la discipline, on ne sait pas sourire. Or une des choses les plus belles et humaine et de sourire à un enfant et de le faire sourire ».

    L’Eglise comme « association rigide, sans chaleur humaine », c’est bien sûr celle qui refuse de changer l’enseignement du Christ sur le mariage, la sexualité et la famille, celle qui ne veut pas profaner la "miséricorde"...

  • Saints Corneille, pape, et Cyprien, évêque, martyrs

    Fin de la dernière lettre de saint Cyprien à saint Corneille, peu avant le martyre de ce dernier :

    Nous vous exhortons autant que nous pouvons, frère très cher, au nom de l'affection mutuelle qui nous unit, puisque la divine Providence nous prévient et que les salutaires avis de la divine Bonté nous avertissent de l'approche du jour où il faudra lutter, à persévérer dans les jeûnes, les veilles, les prières, avec tout le peuple chrétien. Ne cessons de gémir et de prier. Voilà en effet pour nous les armes célestes qui nous permettent de rester debout, et de tenir; voilà les défenses spirituelles, et les armures divines qui nous protègent. Pensons l'un à l'autre, dans l'union des cœurs et des âmes; prions chacun de notre côté l'un pour l'autre; dans les moments de persécution et les difficultés, soutenons-nous par une charité réciproque, et si à l'un de nous Dieu fait la grâce de mourir bientôt et de précéder l'autre, que notre amitié continue auprès du Seigneur, que la prière pour nos frères et nos sœurs ne cesse pas de s'adresser à la Miséricorde du Père. Je souhaite, frère très cher, que vous vous portiez toujours bien.

    Dernière lettre de saint Cyprien :

    Aux prêtres, au diacres et à tout le peuple, salut.

    J'ai appris, mes très chers frères, que des "frumentaires" avaient été envoyés pour me conduire à Utique; et des amis très chers m'ont donné le conseil de m'éloigner pour un temps de mes jardins : j'y ai consenti; il y avait à cela un motif légitime. Il convient en effet que ce soit dans la ville où il est à la tête de l'Église du Seigneur, qu'un évêque confesse le Seigneur, et qu'ainsi l'éclat de la confession du chef rejaillisse sur tout le peuple. Ce qu'au moment de sa confession un évêque dit sous l'inspiration de Dieu, il le dit au nom de tous. D'ailleurs quelque chose serait enlevé à l'honneur de notre Église si glorieuse, si c'était à Utique, que moi, évêque d'une autre Église, je recevais la sentence du martyre, et que je partisse de là vers le Seigneur. C'est chez vous que je dois confesser le Seigneur et subir le martyre, c'est de chez vous que je dois partir pour aller à lui. Je le dois, et je ne cesse de le lui demander pour moi et pour vous dans mes prières; je le souhaite de tout mon cœur. Nous attendons donc ici dans une retraite sûre le retour du proconsul de Carthage; nous entendrons de lui ce que les empereurs lui ont mandé au sujet des chrétiens, laïcs et évêques, et nous dirons ce que le Seigneur voudra qui soit dit à ce moment. Quant à vous, frères très chers, conformément à la discipline évangélique, que je vous ai toujours rappelée, et aux enseignements que je vous ai tant de fois donnés, restez calmes et tranquilles. Que personne de vous ne mette d'émoi parmi les frères, ni ne se présente de lui-même aux païens. C'est quand on est arrêté et livré aux magistrats qu'il faut parler, car alors le Seigneur Lui-même parle en nous, qui nous demande moins une profession qu'une confession de notre foi. Quant à ce qu'il conviendrait de faire encore avant que le proconsul ne rende à mon sujet sa sentence sur la confession du Nom de Dieu, nous le déciderons sur place, suivant l'inspiration du Seigneur. Que le Seigneur Jésus, frères très chers, permette que vous restiez sains et saufs dans son Église, et qu'il daigne vous conserver.

  • Mugabe : ça promet…

    En raison d’une erreur de son secrétariat, le vieux dictateur du Zimbabwe Robert Mugabe, 91 ans, a prononcé devant les députés, sans sourciller, à l’ouverture de la session parlementaire, le discours qu’il avait déjà prononcé le mois dernier sur l’état de la nation.

    Les journalistes, qui s’en sont rapidement rendu compte, ont trouvé bizarre qu’aucun député ne bronche, alors même que la première fois l’opposition avait quelque peu chahuté l’intervention présidentielle.

    Ils ont su, après, que les députés de l’opposition avaient reçu des menaces de mort par SMS. Le message commençait par le mot « mort » et avertissait les députés que leur immunité s’arrêtait aux portes du Parlement, et qu’ils devaient faire très attention à ce qu’ils faisaient pendant le discours présidentiel…

    Robert Mugabe a déjà été désigné par son parti comme candidat à la présidentielle de 2018…

  • La 10e vidéo

    LifesiteNews met en ligne la 10e vidéo sur les trafics d’organes de bébés avortés par le Planning familial américain.

    Sur celle-ci on voit notamment le Dr Carolyn Westhoff, conseillère en chef de la Fédération américaine du Planning familial, dire qu’elle peut extraire une grande variété de tissus et d’organes de bébés avortés : « Nous venons de travailler avec des gens qui veulent des tissus particuliers, comme, vous savez, cardiaques, ou ils veulent des yeux, ou ils veulent des neurones… oh mon Dieu, des gonades… Tout ce que nous fournissons est frais ! »

    Deborah VanDerhei, directrice du Consortium des fournisseurs d’avortements du Planning familial (sic) dit : « Nous avons des collègues indépendants qui génèrent de beaux revenus en faisant cela. »

    Cecile Richards, PDG du Planning familial, admet ouvertement qu’ils reçoivent « 60$ par échantillon de tissu », et que « les contrats avec StemExpress offrent des paiements par fœtus déterminés dans la clinique selon leur caractère utilisable ».

    C’est complètement illégal ?

    « Nous pensons que nous ne pouvons pas accepter d’être intimidés par des lois ridicules », répond Vanessa Russo, administratrice du Programme de conformité du Planning familial de Keystone en Pennsylvanie. « Une société qui veut donner de l’argent à notre organisation contre des tissus, je pense que c’est un échange valable. »

  • Halte là !

    A force de rejeter les déviations liturgiques post-conciliaires, puis le texte même du concile, puis le mouvement liturgique précédent, certains en arrivent à vouloir remettre en vigueur des pratiques véritablement aberrantes, qu’on croyait enfin disparues, comme la récitation du rosaire pendant la messe. Il y a ainsi sur le blog Rorate Caeli un grand article qui incite à cette pratique, et qui donne le texte des méditations d’un « rosaire eucharistique » dû à un certain Francis Xavier Lasance, prêtre américain de Cincinnati.

    Selon l’étrange doctrine eucharistique de l’article (qui eut cours, en effet, un temps, dans l’Eglise latine), le prêtre est le seul à offrir le sacrifice, donc les laïcs pendant ce temps-là font ce qu’ils veulent. C’était le temps où l’on n’avait plus aucune notion du peuple de Dieu réuni pour offrir le sacrifice et y participer par la communion : la communion elle-même était déconnectée de la messe – il y avait même des messes où l’on donnait la communion avant de commencer (mais à la plupart des messes on ne communiait pas)…

    L’auteur de l’article prétend trouver une preuve de cette doctrine dans l’Orate fratres. Selon lui, « meum ac vestrum sacrificium » indique bien que l’on distingue « entre l’oblation du prêtre et les offrandes des laïcs ».

    Mais tant le bon sens que l’histoire de la liturgie lui donnent tort. Le texte parle d’un seul sacrifice, sacrificium, au singulier, qui est le mien, dit le prêtre, et le vôtre.

    Jusqu’au Xe siècle, le prêtre ne disait que « Priez », ou « priez pour moi », ou « priez pour moi pécheur (le Seigneur notre Dieu) », ou autre formule semblable. Durand de Mende (XIIIe siècle) donne la formule : « Priez pour moi, mes frères, comme je prie pour vous. » (Orate pro me, fratres, et ego pro vobis). Le P. Pierre Lebrun explique que la formule consacrée par le missel de saint Pie V a fait son apparition vers 880 dans un texte de Remi d’Auxerre. C’était pour cet auteur une explication de ce qui venait d’être dit : « Priez, mes frères, c’est-à-dire, priez pour que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, soit agréable au Seigneur. » C’est cette formule qui fut reprise ici et là, à voix basse, par des prêtres, et qui fut finalement consacrée dans le missel de saint Pie V. Quoi qu’il en soit on relève la formulation sans équivoque de Remi d’Auxerre : « mon sacrifice, qui est aussi le vôtre ».

    Signalons également que dans le premier Memento le prêtre parle à Dieu de ceux qui participent à la messe, « pro quibus tibi offerimus, vel qui tibi offerunt hoc sacrificium laudis » : pour lesquels nous t’offrons, ou qui t’offrent ce sacrifice de louange. Le P. Lebrun commente : « Les fidèles offrent le sacrifice de louange en s’unissant au prêtre pour offrir avec lui spirituellement le sacrifice de Jésus-Christ, qui est le vrai sacrifice de louange et d’action de grâces, le seul capable d’honorer Dieu et de nous procurer toutes sortes de grâces pour le salut. » (Je cite la phrase en entier parce qu’il y en a aussi qui refusent que le sacrifice de l’autel soit le même que le « sacrifice de louange » qui serait celui des laïcs.)

    Il va de soi que si l’on fait un peu attention à ce qui se passe pendant la messe on n’a pas le temps, pas la disponibilité, de dire le rosaire.

    D’autre part, il est bien évident que si le P Lebrun, au XVIIIe siècle, a écrit sa remarquable Explication de la messe, à la fois très érudite et très simple, ce n’est pas pour inciter les fidèles à faire d’autres dévotions pendant la messe.

    Il est bien évident que si dom Guéranger, au XIXe siècle, a écrit sa monumentale Année liturgique, avec ses longs commentaires des messes, ce n’est pas pour qu’on pense à autre chose.

    Il est bien évident que lorsque saint Pie X supplie que l’on permette aux fidèles de puiser à la « source première et indispensable » qu’est « la participation active aux mystères sacro-saints et à la prière publique et solennelle de l'Eglise », ce n’est pas pour qu’ils puisent pendant la messe à d’autres sources…