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  • François Lambert exige qu’on tue son oncle

    François Lambert a saisi le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, en procédure d’urgence, pour enjoindre le CHU de Reims de faire mourir son oncle de soif :

    « Nous demandons au juge de faire prévaloir les intérêts et le droit fondamental de Vincent à ne pas subir d’acharnement thérapeutique comme il l’avait demandé, droit qui lui est illégalement refusé tous les jours depuis des mois. »

    Selon François Lambert, donner à boire et à manger c’est de « l’acharnement thérapeutique »…

    Addendum

     

    Les parents de Vincent ont assigné à leur tour le CHU de Reims pour demander son transfert vers un autre établissement : « Vincent est victime de voies de fait de la part du CHU qui le maintient dans une situation quasi-carcérale et lui refuse des soins comme la kinésithérapie ou une rééducation à la déglutition », explique Me Jean Paillot.

     

  • Juncker radote dans le vide

    Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a recommencé hier avec sa marotte des quotas de clandestins. Il a annoncé un plan pour répartir 160.000 « migrants » « de façon obligatoire ».

    Il ne sait pas encore que les « migrants » migrent où ils veulent comme ils veulent quand ils veulent dans une Europe passoire et que ce sont eux qui ne se soumettront pas à des quotas obligatoires (comme en a fait l’expérience, par exemple, la Macédoine, qui accueille les clandestins à bras ouverts et qui a reçu… 9 demandes d’asile)…

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  • Comme des poissons dans l’eau

    Il y a quelques jours, la police bulgare a arrêté à la frontière macédonienne  cinq terroristes qui se faisaient passer pour des « réfugiés ». Parce qu’ils ont été fouillés et qu’on a trouvé sur leurs smartphones des documents de propagande jihadiste.

    Hier, on a appris que les services secrets hongrois ont identifié deux terroristes dans le flux des « réfugiés ». Ils ont été identifiés grâce à leurs pages Facebook, dans lesquelles ils avaient publié des photographies où ils arborent des armes sur le territoire syrien ou irakien, et passent le bonjour à leurs abonnés à l’occasion de leur arrivée en Europe…

    La Voix du Nord fait état d’un avis de recherche d’un combattant de l’Etat islamique qui a quitté la Syrie fin août avec des « migrants » pour rejoindre l’Angleterre et qui pourrait donc se trouver à Calais. « L’arrivée massive de migrants, dépourvus pour la plupart de documents d’identité, sur le sol européen complique en effet la tâche des autorités en matière d’antiterrorisme. »

    Sur une photo prise à Nuremberg, un spécialiste turco-syrien de l’Etat islamique pense avoir identifié (à 98%) Ahmad Abd Alkarim Al-Hije, commandant de la brigade Ahrar al-Forat (les hommes libres de l’Euphrate) qui a fait scission de Ahrar al-Sham pour se rallier à l’Etat islamique.

    Pour quelques-uns qui se font prendre ou identifier, combien de milliers d’autres passent tranquillement, tout simplement parce qu’ils ne font pas les malins sur les « réseaux sociaux » ?

  • Les otages du Khabour

    Les quelques 230 chrétiens assyriens que l’Etat islamique ont pris en otage à la fin de février dernier, lorsqu’ils ont attaqué les villages de la vallée du Khabour, sont encore entre les mains de leurs ravisseurs. Leur lieu de détention se trouve, selon toute probabilité, dans la zone d’al-Shaddadi, place forte de l’Etat islamique, à 60 km de Hassaké. Entre temps, les conditions posées par les ravisseurs en vue de leur libération se sont améliorées. C’est ce qu’indique à l’agence Fides l’archevêque syro-catholique de Hassaké-Nisibi, Mgr Jacques Behnan Hindo :

    Au cours des premiers contacts entrepris au travers d’intermédiaires avait été évoquée une demande exorbitante de 23 millions de dollars – soit 100.000 $ par personne – afin de libérer les chrétiens prisonniers. » Face aux réponses de ceux qui faisaient état de l’impossibilité de rassembler cette somme, les négociations avaient été interrompues. Maintenant ils demandent beaucoup, beaucoup moins, une somme sans commune mesure avec celle de départ. C’est pourquoi, désormais, le plus important obstacle à la libération de nos frères assyriens n’est plus l’argent mais les difficultés relatives à l’organisation pratique de la phase de la libération. Pour faire sortir les otages du lieu où ils se trouvent et les faire revenir à Hassaké, il faudrait au moins quatre autobus, qui devraient dans tous les cas s’arrêter loin de la ville pour éviter le danger d’attentats. Dans tous les cas, il s’agirait d’une opération délicate qui devrait être concordée également en quelque manière avec les forces de l’armée syrienne et les milices kurdes, pour éviter des difficultés.

  • Utinam appenderentur

     

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    Antiphonaire des cordeliers de Fribourg, vers 1300

    ℟. Utinam appenderentur peccata mea, quibus iram merui: * Et calamitas quam patior, in statera.
    ℣. Quasi arena maris haec gravior appareret, unde et verba mea dolore sunt plena.
    ℟. Et calamitas quam patior, in statera.

    Plût à Dieu que les péchés par lesquels j'ai mérité la colère de Dieu, et les maux que je souffre, fussent pesés dans une balance ! Ceux-ci apparaîtraient plus lourds que le sable de la mer. C'est pourquoi mes paroles sont pleines de douleur. (Trad. Fillion)

    Répons des matines, Job 6, 2-3.

  • « Des hordes de sauvages »

    Il s’appelle Kamil Bulonis. Il est sur blogspot, instagram, linkedln, facebook, twitter, youtube… Il est polonais mais se dit « citoyen du monde, globe-trotter et gay », il proclame : « Je ne suis pas né pour rester dans un coin, le monde entier est ma terre natale ».

    Or voilà que tout à coup il dit : « Nous, Polonais… »

    Parce qu’il a rencontré des clandestins migrants réfugiés.

    Et il  conclut son récit : « Nous, Polonais, nous ne sommes tout simplement pas prêts (…) pour accueillir ces gens. Je ne sais pas qui peut être prêt. Ce qui entre dans l’UE, c’est une pathologie comme nous n’en avons encore jamais vue. »

    Dans un autocar, il est resté bloqué à la frontière entre l’Italie et l’Autriche, avec des « hordes de sauvages » :

    J’ai vu comme ils encerclaient la voiture d’une vieille dame italienne, ils l’ont sortie en la tirant par les cheveux et voulaient partir avec sa voiture. Ils essayaient de faire se balancer l’autocar dans lequel je me trouvais avec mon groupe. Ils nous balançaient de la merde, ils frappaient de toutes leurs forces contre la porte pour que notre chauffeur leur ouvre, ils crachaient sur la vitre… (…) Notre autocar a été massacré, il est couvert de matières fécales, rayé, avec des vitres brisées. (…) Des véhicules sont arrivés avec de l’aide humanitaire – surtout de la nourriture et de l’eau – et eux, ils renversaient ces voitures… (…) Dans un autocar avec un groupe français, ils ont ouvert les soutes à bagage. Tout ce qui était à l’intérieur a été volé en un instant, il y avait une partie des affaires par terre…

    Le texte entier est ici.

    (Via Le Salon Beige)

  • Record du monde ?

    Dimanche avait lieu en Pologne un référendum sur une éventuelle réforme électorale.

    La participation a été de 7,8%...

  • Au Royaume Uni

    Le projet de loi sur l’organisation du référendum britannique concernant l’appartenance du Royaume Uni à l’UE a été adopté hier à une très large majorité par la chambre des Communes (316 contre 53). Mais la frange la plus eurosceptique des conservateurs a mis le gouvernement en échec sur l’une des modalités de la campagne. David Cameron voulait que par exception aux règles habituelles il soit permis aux ministres d’évoquer la politique européenne pendant la campagne, afin que le gouvernement britannique ne soit pas absent de la scène européenne sous prétexte de référendum. 37 députés ont dit non et se sont joints à l’opposition, et cette disposition a donc été rejetée…

  • Vladimir Poutine et la "crise des migrants"

    C’était lors d’une conférence de presse en marge du Forum économique de Vladivostok, le 4 septembre :

    Nous en avons parlé souvent et depuis longtemps. Je crois que cette crise migratoire était absolument prévisible. Si vous vous en souvenez, la Russie, votre serviteur et moi-même en particulier, ont déjà parlé, à plusieurs reprises, il y a plusieurs années, des grands problèmes auxquels l’Europe aurait à faire face si nos homologues occidentaux poursuivaient leur politique étrangère erronée, comme je l’ai toujours dit, en particulier dans les régions du monde musulman, dans les régions du Proche Orient et de l’Afrique du Nord, qu’ils mènent jusqu’à présent. De quelle politique s’agit-il ? Nous parlons de la politique des standards qui sont imposés au mépris des particularités historiques, religieuses, nationales et culturelles de ces régions. C’est avant tout, bien sûr, la politique de nos partenaires américains. Et l’Europe suit aveuglément cette politique, dans le cadre de ses soi-disant obligations en tant qu’alliée. Et ensuite c’est elle qui en porte le fardeau. Je m’étonne aujourd’hui que certains médias américains critiquent l’Europe pour sa dureté excessive face aux migrants. Mais les Etats-Unis n’ont pas à subir un tel afflux migratoire. Quant à l’Europe qui suit aveuglément les instructions américaines, elle porte maintenant un lourd fardeau. Je n’en parle pas pour vanter notre clairvoyance et stigmatiser les courtes vues de nos partenaires, ou dans le but d’offenser quelqu’un. Nous devons comprendre ce qu’il faut faire. Et que faut-il faire ? La réponse est très simple. Tout d’abord nous devons, ensemble, je veux le souligner, nous devons ensemble lutter contre le terrorisme et l’extrémisme de tout type par anticipation dans les pays en difficulté. Ce problème clé doit être résolu avant toute chose, parce que sans ce pas on ne pourra pas progresser. Comment obtenir des résultats dans les zones contrôlées par Daesh ? C’est impossible !

    Vidéo et compte rendu en français des autres propos de Vladimir Poutine sur le même sujet ici.

  • Le jihad au Congo

    Au moins 9 personnes ont été tuées au Nord Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo, dans le cadre d’une nouvelle attaque de la Muslim Defense International (MDI).

    Le 5 septembre, un commando a attaqué un certain nombre de localités dans le territoire de Beni. A Ntoyi, une mère de 11 enfants a été décapitée alors qu’elle rentrait des champs. A Ngite, quatre autres paysans ont été tués à l’arme blanche. A Mukida, un couple qui avait 7 enfants a été tué. Enfin, à PK25, ont été retrouvés les corps de deux autres personnes, assassinées à coups de machette.

    Le bilan n’est peut-être pas exhaustif.