En raison d’une erreur de son secrétariat, le vieux dictateur du Zimbabwe Robert Mugabe, 91 ans, a prononcé devant les députés, sans sourciller, à l’ouverture de la session parlementaire, le discours qu’il avait déjà prononcé le mois dernier sur l’état de la nation.
Les journalistes, qui s’en sont rapidement rendu compte, ont trouvé bizarre qu’aucun député ne bronche, alors même que la première fois l’opposition avait quelque peu chahuté l’intervention présidentielle.
Ils ont su, après, que les députés de l’opposition avaient reçu des menaces de mort par SMS. Le message commençait par le mot « mort » et avertissait les députés que leur immunité s’arrêtait aux portes du Parlement, et qu’ils devaient faire très attention à ce qu’ils faisaient pendant le discours présidentiel…
Robert Mugabe a déjà été désigné par son parti comme candidat à la présidentielle de 2018…
Commentaires
Je ne savais pas que le gouvernement français et allemand recevait des SMS de « mort » des Américains s'il ouvrait la bouche contre ce qui se passe avec « nos périphériques » de « mort ». Excusez-moi, vous parliez du Zimbabwe, j'avais mal lu !
Pour certains gouvernements européens inféodés, même pas besoin de SMS, pour qu'ils obéissent à leur maître, c'est pavlovien!