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  • Médecins du Monde lance un appel au meurtre (« sûr et légal »)

    Médecins du Monde lance un appel signé par quelque 420 médecins et personnels de santé du monde entier (sic, ça ne fait pas beaucoup par pays…), demandant « un accès universel à la contraception et à l'avortement sûr et légal », « pour que chaque femme, chaque jeune fille ait le droit d'avoir ou non des enfants, sans risquer sa propre vie »…

    Ils osent se référer à la conférence du Caire de 1994, dont le 20e anniversaire sera célébré à l'assemblée générale des Nations Unies le 22 septembre, qualifiant cette conférence de « tournant décisif dans la reconnaissance des droits sexuels et reproductifs ». Or précisément cette conférence avait exclu l’avortement des « droits sexuels et reproductifs ».

    Et ils se prennent en plus pour des héros, en faisant référence aux médecins qui s’étaient accusés de pratiquer des avortements et qui risquaient, eux, la prison :

    « Nous, médecins, comme nos 330 confrères français en 1973, voulons partout dans le monde que la contraception soit à la portée de tous et que l'avortement soit libre, la décision appartenant entièrement à la femme. »

    Libre de tuer les bébés quand on veut, où l’on veut.

     

  • La surprise d’Albert Chennouf-Meyer

    Albert Chennouf-Meyer est le père d’Abel Chennouf, le militaire assassiné à Montauban par Mohammed Merah. Il habite Manduel, dans le Gard. Il y a quelques jours, il a découvert à côté de chez lui une pancarte annonçant des travaux pour la création de locaux commerciaux et d’un lieu de culte. C’est-à-dire d’une mosquée. Personne n’était au courant dans le voisinage.

    « À titre personnel, je vis très mal la chose, ayant perdu mon fils assassiné par un terroriste se réclamant de l’islam, explique-t-il. Vous comprendrez que lorsque j’apprends qu’une mosquée pourrait se construire en face de mon domicile, je le vive comme une provocation. »

    L’émotion grandissant, le maire a pris position, mardi, contre le projet, et la pancarte a été retirée. Mais les riverains ont constitué une association « La Treille paisible » pour vérifier que l’affaire en restera là.

    On rappellera qu’Albert Chennouf-Meyer, fils d’un Kabyle et d’une Alsacienne, est catholique pratiquant, comme l’était aussi son fils Abel : ses obsèques furent célébrées à la cathédrale de Montauban. On se souvient peut-être qu’Albert eut à subir les erreurs des journalistes qui s’étaient empressés de souligner que Mohammed Merah avait tué un musulman, et la gaffe de Nicolas Sarkozy qui, voulant montrer qu’il avait compris, avait parlé d’un jeune soldat « musulman d’apparence »…

    Il me semble qu’Albert Chennouf-Meyer pourrait faire condamner beaucoup de monde pour « violence psychologique », à l’aune du procès de Mayotte (voir ma note précédente).

    Ah mais non, puisqu’il n’est pas musulman…

  • La terrible violence psychologique du cochon

    Deux femmes de gendarmes, à l’issue d’un réveillon très arrosé, et pour honorer un pari stupide, avaient déposé, le 1er janvier dernier, une tête de porcelet devant une mosquée, à Mayotte. Les deux femmes et le mari de l’une d’elles qui conduisait la voiture ont été mis en examen pour des faits qualifiés par le parquet de « provocation à la discrimination en raison de l’appartenance à une religion par un emblème ». Le cochon comme emblème provoquant à la discrimination, ça ne tenait pas vraiment la route. Le tribunal a requalifié les faits en « violence psychologique ». Sic. Une violence psychologique qui se traduit par neuf mois de prison, dont trois mois ferme pour les deux femmes, six mois de prison avec sursis pour le conducteur.

    Mais les Femen, elles, quand elles profanent Notre-Dame de Paris, elles sont relaxées…

    C’est sans doute que les musulmans sont psychologiquement beaucoup plus fragiles que les catholiques.

  • Un forum exaltant la famille nombreuse…

    Les 10 et 11 septembre s’est tenu à Moscou un « Forum des familles nombreuses et de l’avenir de l’humanité », qui a réuni plus de 1.000 personnes dont des représentants des divers Etats de la Fédération de Russie et de 45 pays. La réunion était organisée par le Centre de la gloire nationale de Russie et la Fondation Saint-André, avec le soutien de l’association caritative Saint Basile et la commission patriarcale pour la famille, la protection de la maternité et l’enfance.

    A la séance d’ouverture il y avait le patriarche Cyrille, le métropolite Hilarion, l’archiprêtre Chaplin (chef du département synodal des relations avec l’Etat), l’archiprêtre Smirnov, président de la commission patriarcale pour la famille, Elena Mizoulina, présidente de la commission de la Douma pour la famille, la femme et les enfants (connue pour être l’auteur de diverses lois de protection de la famille dont celle qui interdit la propagande homosexuelle), Vladimir Yakounine, président du Centre de la gloire nationale de Russie et de la Fondation Saint–André, sa femme Natalia Yakounina, vice-présidente de la Fondation Saint-André et organisatrice du Forum, Talgat Tajuddin, le grand mufti de Russie, Berel Lazar, le grand rabbin de Russie…

    La séance plénière d’ouverture s’est tenue au Kremlin. Oleg Morozov chef de l'administration présidentielle pour les affaires intérieures, a lu un message de Vladimir Poutine. Il y eut aussi un message de la présidente du Conseil de la Fédération, du président de la Douma, du métropolite de Kiev (de l’Eglise orthodoxe russe), et de Svetlana Medvedeva, présidente de la Fondation Initiatives socio-culturelles et femme du Premier ministre.

    Parmi les orateurs il y eut Konstantin Malofeev, président de la Fondation Saint-Basile, milliardaire qui met sa fortune au service de la famille et des enfants (c’est aussi avec lui que Philippe de Villers va créer des « Puy du Fou » russes à Yalta et à Moscou.) Il y eut aussi le vice-secrétaire d’Etat hongrois aux affaires sociales, qui représentait le gouvernement de Viktor Orban, le conseiller spécial du vice-Premier ministre des Philippines, qui est aussi membre du bureau de la fédération internationale Droit à la vie, une Nigériane directrice de la Fondation pour l’héritage culturel africain. Il y avait même un orateur français : Aymeric Chauprade.

    Et la séance plénière de clôture eut lieu à la cathédrale Saint-Sauveur de Moscou.

    Tous les intervenants ont fait d’une façon ou d’une autre, chacun selon sa musique personnelle, l’apologie non seulement de la vie et de la famille, mais de la famille nombreuse.

    Et cela paraît vraiment surréaliste, si l’on imagine une réunion de ce type à Paris… Il y a aujourd’hui clairement deux mondes. Et nous ne sommes pas dans le bon…

    N.B. Elena Mizoulina figure sur la première liste noire des personnes interdites de visa et dont les avoirs sont gelés, tant américaine, publiée le 17 mars, qu’européenne, (recopiée et) publiée le 21 mars. Le président Obama en personne donne la raison officielle, ubuesque : « Mizoulina est sanctionnée en raison de son statut de député de la Douma. » Sic. Pour ne pas donner une raison aussi absurde, l’UE a épluché les propos d’Elena Mizoulina et a découvert qu’elle est « à l’origine de propositions législatives récentes en Russie qui auraient permis à des régions d’autres pays de rejoindre la Russie sans l’accord préalable de leurs autorités centrales ». On appréciera le « qui auraient permis », car de fait il n’y a rien eu de tel. Mais il faut bien trouver un prétexte pour se venger de celle qui est une grosse épine dans le pied du lobby mondial LGBT.

  • Mgr de Germay sur « Piss Christ » : décevant

    Communiqué de Mgr Olivier de Germay, évêque d’Ajaccio :

    « M. François Veyret-Passani, qui poursuit une grève de la faim pour protester contre l’exposition au musée Fesh d’Ajaccio de l’image « piss Christ », m’a écrit une lettre ouverte. De même que j’avais rencontré M. Serrano, je suis allé parler avec lui. L’homme que j’ai découvert est un homme de conviction, non-violent, digne de respect et avec lequel on peut dialoguer. Sa protestation illustre la souffrance de tous ceux qui sont profondément blessés par cette image, et qui ont le droit d’être entendus. Nous avons constaté que nous avions des approches différentes sur la façon de réagir. Cela ne m’empêche pas de désapprouver cette exposition qui n’a réussi qu’à semer la discorde. Nous sommes tous attachés à la liberté d’expression, pourvu qu’elle ne soit pas un prétexte pour offenser les autres ».

    En l’occurrence, la photo blasphématoire de Serrano n’offense pas seulement « les autres », elle offense d’abord Jésus-Christ qui par sa mort sur cette Croix a sauvé le monde. Et l’on attend d’un évêque qu’il le dise.

    Le 20 septembre 2014, les fidèles organisent une procession réparatrice à Ajaccio.

  • Il faut que ce soit les musulmans qui leur bottent le cul…

    L’université catholique de Sanata Dharma, à Yogyakarta, Java, Indonésie, avait programmé un « séminaire » sur les « autres » orientations sexuelles, intitulé « LGBTI : Nous sommes différents, nous sommes uniques et nous sommes Un ». L’orientation du « séminaire » était quant à elle manifestement univoque, et à la limite du blasphème. Car « nous sommes un », pour un catholique, renvoie forcément à l’évangile de saint Jean : « Moi et le Père nous sommes un. (…) Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un comme nous. »

    Le « Forum de la société islamique » a fait savoir que ses membres s’infiltreraient dans le séminaire pour faire arrêter une discussion qui « déshonorerait l’islam ». Après une réunion avec la police, les organisateurs ont déprogrammé le séminaire.

    Le chef de la branche locale du « Forum de la société islamique » a salué cette annulation. « Les pratiques sexuelles déviantes, a-t-il dit, sont contagieuses, et si nous n’arrêtons pas le virus, il est certain qu’un jour les gays et les lesbiennes réclameront l’égalité des droits et demanderont la reconnaissance du mariage entre personnes du même sexe. »

    Il est ahurissant que des chrétiens, qui sont 3% en Indonésie, provoquent ainsi les musulmans, en programmant un séminaire faisant la promotion de pratiques condamnées par l’Eglise. Dans une université qui se prétend catholique.

    Les seules réactions catholiques dont je dispose dans une langue que je comprenne sont celle du recteur de l’université, Johanes Eka Priyatma, qui avait dit qu’il annulerait le séminaire « s’il est susceptible de blesser les sentiments de certains groupes » (sans imaginer une seconde que cela blesse d’abord la foi catholique), et de l’agence Asianews qui dénonce l’« intolérance » des musulmans…

  • Franciscains de l’Immaculée : la persécution se poursuit

    Le blog Messa in latino publie une lettre l’informant que le commissaire Volpi a décidé de fermer le couvent des Franciscains de l’Immaculée à Bénévent. Ce qui est une très mauvaise nouvelle pour les catholiques attachés à la « forme extraordinaire » puisque depuis le motu proprio les Franciscains célébraient quotidiennement la messe traditionnelle en l’église Saint-Pascal, et que cette messe disparaît de Bénévent, ce qui est évidemment le but de la manœuvre. Mais en outre cela a une valeur symbolique, car c’est à Bénévent que fut érigé, par décision du Saint-Père (saint Jean-Paul II), l’institut des Franciscains de l’Immaculée, en 1990. C’était alors l’aboutissement d’un long chemin et le début d’une impressionnante expansion. Aujourd’hui, on efface de Bénévent la présence des Franciscains de l’Immaculée. Par décision du Saint-Père (François).

  • Le pape en Albanie

    Titre d'une dépêche Reuters :

    Le pape François en Albanie pour promouvoir la tolérance

    Certes c’est la perception de l’agence de presse, et non une citation du service de presse du Vatican. Mais est-elle vraiment erronée ? On verra. En tout cas on voit bien qu’il paraîtrait absurde à l’agence de titrer : « Le pape François en Albanie pour promouvoir le christianisme ».

    Il y a des choses qui ne se font plus.

  • Saint Joseph de Cupertino

    La vie de saint Joseph de Cupertino (1603-1663) est un gag divin, qui ne le fit pas vraiment rire. Tout petit déjà, on l’appelait « bouche-bée », parce que tout lui était l’occasion de tomber en extase. De ce fait il était incapable de faire quoi que ce soit, puisque lorsqu’il tombait en extase tout lui tombait des mains, et en outre il était quasiment analphabète et avait un air parfaitement ahuri.

    Après plusieurs tentatives infructueuses, sa famille réussit à le faire admettre dans un couvent de capucins, comme simple oblat, avec pour tâche de s’occuper de la mule. Mais il voulait devenir frère franciscain, et prêtre. Et il y réussit. Il passa par miracle l’examen du sacerdoce. L’évêque commença par interroger les premiers candidats, qui étaient si forts en théologie qu’il décida d’admettre tout le groupe, dont Joseph. Du coup, saint Joseph de Cupertino est le patron des étudiants qui passent des examens, et il y a même une neuvaine pour cela.

    A partir de ce moment-là, il se mit à léviter, et de façon très impressionnante. Avec décollage vertical et atterrissage, accompagné d’un cri rauque, au pied de l’image ou de la statue qui avait provoqué son extase. Un jour il se prit dans les branches d’un olivier et il fallut une échelle pour le faire redescendre. On voulut le présenter au pape, et il lévita aussitôt, ce qui fit peur au souverain pontife. Ses lévitations finirent par le faire soupçonner de diablerie ou d’imposture par l’Inquisition, qui le convoqua. Dès qu’il entra dans la salle d’audience, il se colla au plafond. On l’envoya vivre en reclus dans un couvent. On le dit saint patron des aviateurs. Je ne sais pas si cela est officiel dans l’Eglise, ou provient seulement de la blague de Blaise Cendrars (dans Le lotissement du ciel).

    Joseph de Cupertino n’est pas saint parce qu’il lévitait mais parce qu’il fut d’une patience et d’une obéissance héroïques, d’une charité sans bornes et d’une piété exceptionnelle. Lors de son procès en béatification, un témoin dira qu’il en avait davantage appris dans ses quelques conversations avec Joseph que dans tous les livres de théologie.

    Néanmoins l’Eglise n’a pas laissé passer l’occasion de se servir de ce don intempestif pour en donner, cum grano salis, la signification spirituelle, dans la collecte de sa messe : « Dieu, qui avez voulu que votre Fils unique, élevé de terre, attirât tout à lui, faites, dans votre bonté, qu’à l’exemple et par les mérites de votre séraphique confesseur Joseph, nous élevant au-dessus de tous les désirs terrestres, nous méritions de parvenir jusqu’à celui qui, étant Dieu, vit et règne dans les siècles des siècles. Amen. »

    *

    Il a donné son nom à une ville de Californie, Cupertino. Et dans le jardin de l’église qui lui est dédiée a été érigée une belle statue à son effigie en 2007 :

    StJoeCupStatue6114.jpg

    Il est amusant de savoir qu’il a aussi donné son nom en informatique à l’« effet Cupertino », qui désigne (du moins chez les anglophones) les remplacements de mots absurdes que proposent les correcteurs d’orthographe. Parce que les premiers correcteurs américains remplaçaient systématiquement le mot « cooperation » par « Cupertino » (il fallait écrire « co-operation » pour qu’ils comprennent), ce qui faisait que toutes les organisations de coopération internationale devenaient des organisations de Cupertino…

    Pourquoi “Cupertino” ? Parce que la firme Apple a son siège à Cupertino. Le correcteur d’orthographe était censé, en fait, corriger le nom de la ville quand il était mal orthographié, et Apple y veillait de façon un peu envahissante…

    Le siège d’Apple, et de Hewlet Packard (etc.) est à Cupertino parce que la ville est située dans la Silicon Valley. Et ses écoles sont parmi les plus réputées de Californie et même des Etats-Unis.

    Tel est l’héritage étonnant d’un saint quasiment analphabète…

  • L’islamisme main rouge et l’islam patte blanche

    Communiqué de l’Institut du Pays réel

    Tout le monde, ou presque, condamne, et heureusement, l’abomination de l’État islamique au Levant et les mouvements similaires comme Boko Haram au Nigéria.

    Cela dit, il suffit de regarder les places et les trottoirs dans maints quartiers de nos villes pour vérifier combien le modèle d’apparence islamo-jihadiste, lui-même modélisé sur celui, ô combien violent, du prophète Mahomet tel que décrit dans les hadiths et la Sira (décapitation du millier de juifs de Médine) se répand.

    S’il y a désormais plus d’un millier de jeunes jihadistes en Syrie, chiffre considérable, c’est qu’il y a un vivier de dizaines de milliers d’admirateurs. Quant à beaucoup de ceux qui réprouvent ce jihâd-là, d’abord ils y ont mis beaucoup de temps ! Ensuite, comment ne pas être très circonspect sur leur sincérité quant au droit à la vie des chrétiens alors qu’ils se réfèrent à l’autorité des pays phares de l’islam, et d’abord à l’Arabie saoudite où toute liberté chrétienne est totalement interdite, à celle de tous ces pays où la conversion au Christ d’un musulman vaut la décapitation ou la pendaison, au Soudan comme en Irak et ailleurs.

    Comment ne pas ressentir un malaise devant des indignations que n’accompagne aucun appel à une réforme de l’islam dans les pays islamisés, aucun appel à une véritable liberté religieuse, aucun appel à un véritable respect des droits de citoyens des chrétiens en ces pays égal à celui des musulmans en occident ?

    On aimerait être sûr de ce que la condamnation de l’islamisme « main rouge » ne soit pas la manœuvre implicite d’un islam provisoirement « patte blanche » pour accélérer toujours plus le développement chez nous de ses mosquées et de sa théocratie totalitaire où se développera toujours plus l’islam « main rouge ».