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Médecins du Monde lance un appel au meurtre (« sûr et légal »)

Médecins du Monde lance un appel signé par quelque 420 médecins et personnels de santé du monde entier (sic, ça ne fait pas beaucoup par pays…), demandant « un accès universel à la contraception et à l'avortement sûr et légal », « pour que chaque femme, chaque jeune fille ait le droit d'avoir ou non des enfants, sans risquer sa propre vie »…

Ils osent se référer à la conférence du Caire de 1994, dont le 20e anniversaire sera célébré à l'assemblée générale des Nations Unies le 22 septembre, qualifiant cette conférence de « tournant décisif dans la reconnaissance des droits sexuels et reproductifs ». Or précisément cette conférence avait exclu l’avortement des « droits sexuels et reproductifs ».

Et ils se prennent en plus pour des héros, en faisant référence aux médecins qui s’étaient accusés de pratiquer des avortements et qui risquaient, eux, la prison :

« Nous, médecins, comme nos 330 confrères français en 1973, voulons partout dans le monde que la contraception soit à la portée de tous et que l'avortement soit libre, la décision appartenant entièrement à la femme. »

Libre de tuer les bébés quand on veut, où l’on veut.

 

Commentaires

  • Bonsoir,
    Il faut constater que ce sont souvent les mêmes qui ont participé à l'abolition de la peine de mort en France et ceux qui ont fait la promotion de l'avortement.
    Je n'ai toujours pas compris comment l'on pouvait avoir pitié d'un criminel et que l'on massacre un innocent sans ombre au visage!
    Peut être ont-ils eus peur, que si l'on n’abolissait pas la peine de mort, on aurait pu leur appliquer le couperet de la guillotine pour avoir promu le massacre des innocents dans le ventre de leur maman!
    Merci!
    JFL

  • Cher Jacques-François,
    si par pur égoïsme, camouflé bien sûr sous de généreuses intentions, on accepte de tuer un enfant complètement innocent dans le ventre de sa mère, alors on accepte aussi de tuer ses vieux parents encombrants, ou encore les pauci-relationnels, mongols ou les prématurés
    L'expérience ou l'observation montrent que c'est la même démarche psychologique: où l'on avorte on euthanasie.
    Pour vous et moi il est trop tard pour nous avorter, mais pas trop tard pour nous euthanasier.
    Shimon

  • C'est pour cette raison que le Vatican n'aide pas l'UNICEF !

  • Cher Jacques-François,

    Bien sûr que si vous savez pourquoi.

    Parce que les personnes qui sont favorables à la possibilité d'avorter considèrent qu'un embryon de quelques jours est un amas de cellules et non un être humain. Donc on ne tue aucun innocent.

    D'autres considèrent que l'avortement c'est mal mais qu'ils n'ont pas à imposer ce point de vue à chaque femme/couple, dont certains considèrent soit que l'embryon n'est pas encore humain, soit que c'est la moins mauvaise solution.
    D'autres enfin considèrent que même interdit l'avortement sera pratiqué et donc qu'il vaut mieux l'autoriser et l'accompagner.

  • A vingt jours d'existence, ce qui correspond à moins d'une semaine de retard de règle, le cœur de l'embryon-tas-de-cellule commence à battre régulièrement. Il ne s'arrêtera plus pendant un siècle.
    A vingt jours d'existence, ce qui correspond à moins d'une semaine de retard de règle, le cœur de l'embryon-tas-de-cellule a non seulement un cœur battant mais un système nerveux et un tube digestif.

    Il ne s'agit pas d'imposer, mais de défendre le droit à la vie, le droit de naître de chacun de nous.
    Face à la vie d'un être innocent, peut-on légitimement mettre en balance le confort financier, physique ou moral?

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