François Hollande se pique de continuer de voter à Tulle, son « fief électoral » (où il fut parachuté et où il n’a jamais habité). Il a donc pris un Falcon, aller-retour.
Coût : environ 15.000 €.
C’est le prix du vote d’un président normal.
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François Hollande se pique de continuer de voter à Tulle, son « fief électoral » (où il fut parachuté et où il n’a jamais habité). Il a donc pris un Falcon, aller-retour.
Coût : environ 15.000 €.
C’est le prix du vote d’un président normal.
Les prétendus « indignés de Fontgombault », qui avaient monté une liste pour éjecter la municipalité « homophobe », ont réussi à faire radier 10 moines (qui sont pourtant toujours des moines de Fontgombault même s’ils sont détachés à Wisques), mais ont néanmoins totalement échoué dans leur tentative électorale. Le dernier de la liste du maire sortant a obtenu 140 voix (le premier en a eu 148), le premier de la liste des « indignés » n’a obtenu que 83 voix.
Malgré les radiations, ce sont quand même les moines qui ont fait gagner le maire sortant ?
Même pas. Si l’on enlève les 54 moines, c’est toujours la liste du maire sortant, tout entière, qui l’emporte.
Les habitants de Fontgombault trouvent donc normal qu’on refuse la parodie de mariage homosexuel au nom du respect de la loi naturelle qui doit s’imposer aux lois civiles.
La messe de ce jour est étroitement liée à la catéchèse baptismale des catéchumènes. La première lecture raconte comment le général syrien Naaman a été guéri de sa lèpre : le prophète Elisée lui demande de se baigner sept fois dans le Jourdain, et il est purifié.
On insiste généralement sur le fait que Naaman doit se dépouiller de son orgueil pour être guéri : il est un grand personnage, et il croit qu’il va être reçu par Elisée avec tous les honneurs, et qu’Elisée va accomplir un miracle spectaculaire à la hauteur de son rang. Or Elisée ne le reçoit même pas et lui fait dire qu’il doit se baigner dans le fleuve – comme s’il n’y avait pas des fleuves en Syrie… Après un dernier mouvement d’orgueil, Naaman obéit au prophète, et il est purifié.
Mais l’humilité requise de l’homme qui veut être guéri de sa lèpre (du péché) a son pendant (préalable) dans l’humilité de Dieu qui, de façon habituelle, ne fait pas de miracles éclatants, mais se sert des éléments les plus courants de la création pour faire passer sa grâce – sa vie éternelle et bienheureuse : l’eau du baptême, l’huile des diverses onctions, le pain de l’eucharistie… Ce qui est la suite logique de l’incarnation.
C’est ce que Jésus tente de faire comprendre à ses concitoyens de Nazareth qui voudraient le voir accomplir un miracle, comme s’il était sur une scène de théâtre, ou sur une piste de cirque. Non seulement il ne fera pas de miracle devant des gens qui refusent de comprendre qui il est (alors qu’il vient de leur expliquer qu’il est le Messie dont Isaïe a prophétisé la venue), mais il leur déclare de façon à peine voilée, notamment par l’exemple de Naaman, que le salut sera apporté aux païens puisque les juifs refusent de croire.
Alors on passe du baptême à une annonce de la Passion : les habitants de Nazareth sont en colère, ils se lèvent, ils le jettent « en dehors de la ville », et ils le conduisent « au sommet de la montagne » pour le précipiter en bas. Mais ce n’est pas encore son heure. Et l’évangile se termine par une affirmation de la toute-puissance divine de Jésus : « Mais lui, passant au milieu d’eux, allait. » L’imparfait montre la divine sérénité et majesté de Celui qui, à travers un assaut ponctuel, continue son chemin. Pourtant ils l’ont saisi, et ils vont le tuer. Mais il leur glisse entre les mains, en fait il disparaît. Et c’est la fin de la 22e section de l’évangile de saint Luc selon la numérotation d’Eusèbe de Césarée.
« Si c’est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, assurément le royaume de Dieu est arrivé jusqu’à vous. »
Le doigt de Dieu. Cette expression ne nous surprend pas. Sans doute parce qu’on l’entend chaque année dans cet évangile. Car en fait elle est unique dans le Nouveau Testament, de même qu’on ne la rencontre également qu’une seule fois dans l’Ancien Testament.
Quand saint Marc relate le même épisode, il ne reproduit pas ce propos. Chez saint Matthieu il est légèrement différent : « Si moi c’est par le Saint-Esprit que je chasse les démons, alors le royaume de Dieu est arrivé jusqu’à vous. »
Il ressort du parallélisme que le « doigt de Dieu » (Luc) est le Saint-Esprit (Matthieu), conformément au symbolisme du bras (image fréquente de la puissance de Dieu), de la main (qui opère la puissance) et du doigt de Dieu : Père, Fils et Saint-Esprit consubstantiels.
La seule fois que l’on trouve l’expression « doigt de Dieu » dans l’Ancien Testament, c’est dans l’épisode des plaies d’Egypte. Ce ne peut évidemment pas être un hasard que Jésus emploie une expression qui ne se trouve qu’une fois dans toute l’Ecriture : il y fait référence.
Moïse envoyé par Dieu vers Pharaon va utiliser la puissance divine, par l’intermédiaire d’Aaron, pour convaincre Pharaon de laisser partir les Hébreux. D’abord Aaron change son bâton en serpent. Mais les magiciens égyptiens en font autant. Alors Aaron change les eaux en sang. Mais les magiciens égyptiens en font autant. Alors Aaron fait venir les grenouilles. Mais les magiciens égyptiens en font autant. Alors Aaron transforme la poussière en une nuée de moustiques (en fait des phlébotomes : sciniphes) qui couvre toute l’Egypte. Et là les magiciens ne peuvent pas faire la même chose, parce qu’il ne reste plus de poussière à transformer, semble-t-il, et ils disent à Pharaon : « Le doigt de Dieu est ici. » Seule la puissance divine est capable de réaliser un tel phénomène.
C’est précisément ce que veut faire comprendre Jésus. C’est par la puissance divine qu’il vient d’accomplir cet exorcisme, chasser le démon muet. Lui aussi a été envoyé par Dieu. Mais il y a plus que Moïse et Aaron ici. L’envoyé, qui agit spontanément et non sur ordre, est le Fils de Dieu, Le Fils du Père, qui agit par l’Esprit, et c’est pourquoi « le royaume de Dieu est arrivé jusqu’à vous », parmi vous, en vous.
Erratum
Comme me le signale un commentaire, on trouve également le "doigt de Dieu" dans Exode 31, 18: les dix commandements sont écrits sur la pierre par le doigt de Dieu. (Je me disais aussi que je l'avais vu ailleurs...) Et bien entendu Jésus fait également référence à ce verset : c'est par le doigt de Dieu qu'il écrit les commandements de la Nouvelle Alliance.
Contrairement à la liste turque « Union de la diversité » de Villefranche-sur-Saône qui a un Français de souche et quelques noms arabes, la liste turque de Bischwiller est 100% turque ; mais elle ne se dit pas de la « diversité ». Elle veut seulement un « nouvel élan »…
(via FDesouche)
Hier soir a été proclamée sur la place du Seigneur, à Trévise, devant quelque 8.000 personnes, l’indépendance de la « République de Venise », suite à la proclamation des résultats du référendum organisé par Plebiscito. Référendum informel mais quelque peu impressionnant :
Votes valides : 2.360.235, soit 63,23% des personnes ayant le droit de vote en Vénétie.
Oui à l’indépendance : 2.102.969, soit 89,10%.
Les promoteurs de ce référendum n’entendent pas en rester là mais comptent aller jusqu’au bout, en soumettant un projet de référendum au conseil régional, qui sera ensuite soumis au Parlement. Si le référendum se fait, il « sera probablement déclaré anticonstitutionnel par le gouvernement, mais la région fera appel » jusqu'à ce qu'elle parvienne à ses fins.
Rappelons que la République de Venise fut indépendante jusqu’en 1797.
Geert Wilders est l’objet d’une gigantesque polémique, et la cible d’une multitude de plaintes judiciaires, pour avoir dit lors de la campagne des municipales qu’il voulait qu’il y ait « moins de Marocains » à La Haye. Surtout depuis la soirée électorale où il a demandé :
- Voulez-vous plus ou moins de Marocains dans votre ville et aux Pays-Bas ?
- Moins! Moins!
- Nous allons nous en charger.
Car on a seulement le droit de dire qu’on veut plus de Marocains.
Ou bien simplement on cherche à abattre Geert Wilders, dont le parti (anti-immigration mais aussi anti-UE) obtiendrait 30% des voix aux européennes selon les sondages (ce qui en fait le premier parti du pays).
Le juge fédéral Bernard Friedman, dans un jugement de 31 pages, décrète, comme un certain nombre de ses congénères l’ont déjà fait dans d’autres Etats, que la constitution du Michigan est contraire à la Constitution des Etats-Unis lorsqu’elle prétend que le mariage est entre un homme et une femme.
Mais il va encore plus loin que les autres. Il a osé faire une mise en scène judiciaire de deux semaines pour appuyer son diktat. Il a demandé aux uns et aux autres de venir présenter leurs arguments, afin de prendre une décision « scientifique ». Sic.
Puisque la plainte émanait de deux (grosses) lesbiennes (moches) qui veulent adopter en couple (ce qui nécessite qu’elles soient mariées), le juge a demandé qu’on lui fournisse des données sur ce qui advient des enfants élevés par des homosexuels et des enfants élevés dans des familles.
L’Etat du Michigan a fourni une étude montrant que les enfants issus des familles avaient de meilleurs résultats. Le juge a balayé cette étude en disant que les experts de l’Etat ne sont « pas crédibles ». Le juge a également considéré que quatre des témoins « représentent clairement un point de vue marginal rejeté par la grande majorité de leurs collègues dans un large spectre des sciences sociales », et qu’un autre était « totalement non crédible et pas digne d’un examen sérieux ». L’un des témoins était le professeur Mark Regnerus, professeur de sociologie à l’université du Texas… qui a été désavoué par son université !
En revanche ont été considérés comme tout à fait crédibles les experts et les témoins de la partie adverse, et le juge a donc scientifiquement décidé que les homosexualistes avaient raison. Et qu’il fallait en conséquence déclarer inconstitutionnelle la constitution du Michigan, au nom de la « protection » et de « l’équilibre » des enfants. Sic.
L’attorney général de l’Etat a immédiatement fait appel de ce jugement.
Note. Tous les médias anglophones ou francophones qui évoquent cette affaire, comme les autres du même type, parlent de l’interdiction du mariage homosexuel. Or il n’y a aucune interdiction. Parler d’interdiction c’est faire le jeu des homosexualistes. Il y a dans le Michigan comme dans d’autres Etats l’indication dans la Constitution que le mariage se fait entre un homme et une femme. Il s’agit de la définition d'une réalité. Et même d’un simple rappel.
Longue interview, dans Eglises d’Asie, d’un « missionnaire » au Japon. Un prêtre, dois-je souligner… Extraits :
Ici, nous avons trois centres au total ; je m’occupe plus particulièrement du centre pour les jeunes, depuis vingt-cinq ans. (…) J’en suis le directeur. Nous sommes laïcs et indépendants. Il y a une trentaine de personnes environ qui font vivre ce lieu.
Je vis aussi avec l’évêque émérite de Tokyo (…). C’est une personne très ouverte aux problèmes du monde. Il s’appelle Mgr Mori Kazuo, mais il n’aime pas du tout être appelé Monseigneur !
…quand je dis que je suis missionnaire – je n’aime pas le terme mais je suis quand même obligé de le dire quand on m’interroge…
Quel est le cœur du message chrétien, catholique ? Et comment votre grande expérience du Japon et de l’Asie a-t-elle enrichi, approfondi votre foi ?
Je pense avoir acquis, grâce aux Japonais, une sensibilité nouvelle vis-à-vis de la nature, ainsi que pour ce qui a trait au contact humain, à la beauté, au sens de la vie.
Du point de vue chrétien, ici, je parle moins. Et surtout je ne commence pas par assommer les jeunes avec le vocabulaire du péché. Cette idée, présentée de manière abrupte, à mon avis, ce n’est pas l’Evangile, et c’est une grande erreur.
Je me suis beaucoup intéressé au bouddhisme. Pendant dix ans, j’ai fait du zazen toutes les semaines avec un groupe et des bonzes.
Mes confrères m’ont toujours approuvé. Et j’ai eu un confrère qui était beaucoup plus avancé que moi dans ce domaine. Tous les matins, il faisait zazen.
Dans les temples, les gens, hommes et femmes, qui joignent les mains, qui disent « kamisama »..., elles croient autant que nous, le cœur est le même. Il ne faut pas regarder les mots, il faut regarder la personne, ce qui se passe dans son cœur. La source est la même.
Le culte des ancêtres est quelque chose de commun à toutes les religions. La communion des saints, c’est ça : les ancêtres sont là et on y croit.
En ce moment je lis l’excellent Anticathéchisme pour un christianisme à venir, écrit par une femme sous le pseudonyme de Pietro de Paoli (2).
(2) Il s’agit de Christine Pedotti, co-fondatrice de la Conférence catholique des baptisé-e-s francophones.
[C’est dans la rubrique « Pour approfondir », sous-rubrique « Trajectoires missionnaires »…]