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  • Un monastère bénédictin en Thaïlande

    Evénement historique en Thaïlande : l’installation du premier monastère bénédictin dans le pays (où il y a déjà sept couvents de carmélites et de clarisses, mais aucune communauté d’hommes).

    L’inauguration a eu lieu le 18 janvier (d'après ce que nous dit aujourd'hui Asianews), en présence de Mgr Vira Arpondranata, évêque de Chiang Mai (où est implanté le monastère), et de Mgr Mattiazzo, archevêque de Padoue, qui avait suggéré et soutenu le projet.

    Les moines sont en fait vietnamiens. Car les trois monastères bénédictins du Vietnam regorgent de vocations, mais le pouvoir verrait d’un mauvais œil la création d’un quatrième monastère.

  • Les obsèques (prophétiques ?) de Mgr Fan

    Quelque 5.000 catholiques dont 70 prêtres, tant de l’Eglise "clandestine" que de l’Eglise "officielle", ont participé ce matin aux obsèques de Mgr Joseph Fan Zhongliang, évêque clandestin de Shanghai, mort le 16 mars, en résidence surveillée, à l’âge de 96 ans.

    Le pouvoir ayant refusé que la messe ait lieu dans la cathédrale, elle s’est déroulée dans un funérarium. La banderole funéraire parlait d’un « pasteur », mais toute la liturgie et les interventions ont évoqué l’« évêque ». Y compris le prêtre "officiel" qui présidait la cérémonie. Et tous les prêtres avaient une étole rouge, couleur du martyre.

    Mgr Savio Hon Tai-fai, le secrétaire de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples (et seul Chinois de la Curie romaine) avait demandé en vain aux autorités que les obsèques soient célébrées par Mgr Ma Daqin. Mais cela été refusé.

    Mgr Fan ne pouvant pas être enterré dans la cathédrale, il a été incinéré et ses cendres ont été placées au cimetière de Sheshan, non loin du sanctuaire de la Vierge… et du séminaire où Mgr Ma Daqin est interné.

  • Une bonne surprise à Liverpool

    Le pape a nommé Mgr Malcolm Patrick MacMahon archevêque de Liverpool. Il était évêque de Nottingham, il devient archevêque du plus grand diocèse britannique en terme de fidèles.

    Mgr MacMahon déclare qu’il est ouvert à toute proposition de célébration de la messe selon la « forme extraordinaire », qu’il célèbre lui-même quand on le lui demande. Ainsi le 15 avril 2013, lors de la messe d’ouverture d’une session de formation de la Latin Mass Society à la messe de saint Pie V :

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  • Samedi de la deuxième semaine de carême

    Pour dom Pius Parsch, la messe de ce jour, aux chants « extraordinairement joyeux », est une « messe d’action de grâce et de joie ». « Le sacrifice eucharistique est le banquet joyeux que le Père nous prépare à tous, aux pénitents et aux catéchumènes, comme avant-goût du Jeudi Saint et de la nuit de Pâques », après la messe d’hier qui était une messe de la Passion.

    D’où l’antienne de communion, reprise de l’évangile du fils prodigue, et qui parle de mort et de résurrection :

    Opórtet te, fili, gaudére, quia frater tuus mórtuus fúerat, et revíxit : períerat, et invéntus est.

    Il faut te réjouir, mon fils, parce que ton frère était mort et qu’il est revenu à la vie ; parce qu’il était perdu, et qu’il est retrouvé.

    « L’Église nous dit, pour ainsi dire : Réjouissez-vous, car vos frères, les catéchumènes et les pénitents, sont ressuscités des morts. C’est ce qui nous explique le caractère joyeux de ces chants. C’est le thème pascal : nous nous voyons déjà à la fin de notre travail de jeûne et de conversion. Le soleil de Pâques se lève déjà aux yeux des convertis. »

    Et c’est ce mouvement qui est suggéré par les antiennes du Benedictus, le matin, et du Magnificat, le soir, également tirées de l’évangile du fils prodigue :

    Vadam ad patrem meum, et dicam ei : Pater, fac me sicut unum ex mercenáriis tuis.

    Je me lèverai et j’irai vers mon père et je lui dirai : Père, fais de moi un de tes journaliers.

    Dixit autem pater ad servos suos : Cito proférte stolam primam, et indúite illum, et date ánulum in manu ejus, et calceaménta in pédibus ejus.

    Le père dit à ses serviteurs : Apportez vite la première robe et revêtez-l’en, mettez-lui un anneau à sa main et des chaussures à ses pieds.

    Ce mouvement est celui du ferme propos de faire pénitence, que le Père, dans sa souveraine miséricorde, transforme en sacre royal.

  • Chevaliers

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    Le groupe Shaka Ponk a été décoré des insignes de chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres par Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, dans les salons de son ministère, le 18 mars.

    Sur le T-shirt de la chanteuse (?) il est écrit : « On n’en a rien à foutre ».

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    Aurélie Filippetti a déclaré que les membres de Shaka Ponk sont « les représentants d'une nouvelle génération d'artistes qui a su s'emparer des innovations technologiques pour placer le public au cœur du projet artistique et de toutes les audaces créatives ».

  • Les faux titres

    « Un rappeur noir exécuté au Texas » (20 minutes, RTL, etc.)

    Non. Un meurtrier a été exécuté au Texas. Un homme qui avait organisé le cambriolage d’un studio d’enregistrement et avait tué le propriétaire pour qu’il ne puisse pas témoigner.

    Ce n’est pas un artiste de couleur qui a été condamné à mort par haine des noirs et des rappeurs…

  • Comment interdire les partis européens non conformes

    Au bout de 18 mois d’interminables discussions, les eurocrates ont mis au point de nouvelles règles pour les « partis politiques européens », notamment quant à la transparence de leur financement. Elles doivent encore être approuvées en plénière par le Parlement européen, pour être appliquées en 2017. Le point le plus ardu a été, nous dit-on, la question des sanctions contre les partis qui enfreindraient les « valeurs de l’UE », et leur dissolution. Car, déclare benoîtement le commissaire ad hoc, il ne faudrait pas qu’on ait l’air de dissoudre les partis eurosceptiques parce qu’ils sont eurosceptiques… Mais comment faire, puisque c’est évidemment de cela qu’il s’agit ?

    Finalement, on s’est résolu à… rester au statu quo. On va dire bien solennellement que les partis politiques européens doivent respecter les valeurs de l’UE énumérées dans l’article 2 du traité européen :

    « L'Union est fondée sur les valeurs de respect de la dignité humaine, de liberté, de démocratie, d'égalité, de l'État de droit, ainsi que de respect des droits de l'homme, y compris des droits des personnes appartenant à des minorités. Ces valeurs sont communes aux États membres dans une société caractérisée par le pluralisme, la non-discrimination, la tolérance, la justice, la solidarité et l'égalité entre les femmes et les hommes. »

    C’est une bonne décision eurosoviétique, car on se contente de rappeler ce qui paraît être un consensus, alors qu’il s’agit d’une suite de mots piégés : la combinaison de la « non-discrimination » et des « droits des minorités » (sans compter ce qu’implique aujourd’hui « l’égalité entre les femmes et les hommes ») permet de condamner tous les partis non conformes à la pensée unique.

  • Grandiloquence de la gesticulation

    Les dirigeants de l'UE et le « Premier ministre ukrainien » ont signé ce matin, lors d’une grandiose cérémonie, « le volet politique » de l’accord d’association avec l’Ukraine (soit 2% du texte).

    C’est un « symbole », a dit Hollande, ne pouvant cacher que c'est une pure gesticulation politique antirusse.

    Pourtant, l’accord complet existe depuis le mois de novembre. L’accord prêt à être signé. C’est le texte que Viktor Ianoukovitch avait refusé de signer, in extremis.

    Alors, pourquoi ne pas avoir signé ce texte, qui est le seul véritable accord ?

    On ne nous le précise pas, mais on nous annonce qu’il sera signé après la présidentielle ukrainienne.

    La seule raison est donc que les dirigeants de l’UE savent parfaitement que le gouvernement ukrainien actuel n’est pas légitime.

    Mais il ne faut pas le dire…

  • Contrordre : pas besoin de carte d’identité

    Un décret a été publié hier au Journal Officiel, qui annule la disposition du décret du 18 octobre 2013 pris en application de la loi du 17 mai 2013 : finalement, les votants ne seront pas obligés de justifier de leur identité dans les communes de moins de 1.000 habitants.

    Décision prise en catastrophe afin d’éviter une plus grande abstention, et parce que les maires avaient crié très fort, le président de l’association des maires des petites communes ayant même affirmé qu’il n’appliquerait pas la loi.

    D’autant que les candidats aux municipales dans les petites communes ont un autre sujet de mécontentement : l’obligation pour toute liste d’avoir une couleur politique. Ce qui est tout simplement aberrant pour ces communes.

    On sait que si la liste ne donne pas sa couleur politique, la préfecture lui en attribue une d’office. C’est officiellement pour mieux cerner politiquement les résultats – mais ce qui est aberrant au départ reste aberrant à l’arrivée…

    Ce qui n’est pas aberrant, toutefois, est que les préfectures sont aux ordres du ministère de l’Intérieur… Il ne m’étonnerait pas qu’il y ait une inflation de listes « divers gauche » dans les communes de moins de 1.000 habitants…

  • Beurk : Juppé à fond LGBT…

    Alain Juppé s’engage auprès du lobby LGBT pour que tous les supports de communication de Bordeaux relaient les campagnes LGBT, pour que la ville subventionne un centre LGBT, multiplie les partenariats (notamment avec la « maison des adolescents »….), à donner une place aux LGBT dans les cérémonies de commémoration de la déportation, à les faire parler devant le conseil municipal des enfants et le conseil des jeunes, à soutenir la marche des fiertés, la semaine des sexualités, un festival cinématographique gay, etc.