Antoinette Fouque, co-fondatrice du MLF, figure de proue de la culture de mort, est morte vendredi. Aussitôt, le gouvernement y est allé de son hommage appuyé, le président de la République en personne saluant cette « inlassable militante » qui n’a « jamais cessé de défendre l’émancipation des femmes ».
Elle fut « aussi une figure culturelle majeure », souligne Aurélie Filippetti, ministre de la « Culture ». Sous prétexte qu’elle avait été psychanalysée par Lacan et était donc devenue aussi une figure de la psychanalyse (car toutes les perversions sont bonnes à prendre).
Le communiqué le plus immonde est naturellement celui de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes (et porte-parole du gouvernement) : « Une grande et belle voix du féminisme s'est tue », « la disparition d'Antoinette Fouque est une immense perte », « sa contribution à l'émancipation d'une génération de Françaises est immense, et continuera d'inspirer longtemps celles et ceux qui s'engagent pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes ».
« L’égalité réelle entre les femmes et les hommes », allusion à l’idéologie du genre, dont Antoinette Fouque était également une adepte, et c’est à ce titre qu’elle avait été déléguée de l’UE (sic) à la Conférence mondiale des femmes organisée par l’ONU à Pékin en 1995.
Antoinette Fouque était commandeur de la Légion d’honneur, grand officier de l’ordre national du Mérite, commandeur des Arts et Lettres.
Tel est notre monde.
Commentaires
Dans le monde actuel, les serviteurs du Mal sont les plus couverts d'honneurs et de décorations. Et il n'y a quasiment plus d'exceptions. Donc, méfiez-vous des collectionneurs de médailles laïques et faites plutôt confiance aux porteurs de la Médaille Miraculeuse
Et en enfer est-ce qu'on y reçoit des honneurs ?