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  • Echec à l’homosexualisme aussi en Grèce

    La Cour européenne des droits de l’homme avait jugé que l’union civile instituée en Grèce était discriminatoire parce qu’elle n’était pas ouverte aux homosexuels.

    Le gouvernement a donc inclus l’union civile élargie dans un projet de loi contre le racisme.

    Mais la droite a obtenu qu’elle soit retirée du projet de loi.

    L'évêque Seraphim avait menacé d'excommunication tout député qui voterait en faveur de ce texte.

     

  • Vous avez aimé le déni de grossesse, puis le déni de naissance, vous adorerez l’euthanasie préventive…

    La mère de la fillette retrouvée morte sur une plage de Berck-sur-Mer dans le Pas-de-Calais a été mise en examen pour assassinat et écrouée.

    Son avocate, Fabienne Roy-Nansion, a déjà trouvé l’angle de défense : cette femme a « euthanasié » sa fille parce qu’elle « entrevoyait pour cette enfant un avenir sombre », elle se disait : « La vie qu'elle aurait eue, c'est comme si c'était une maladie dont je l'ai soustraite. »

    Sic.

  • Bravo les Croates !

    Les catholiques croates ont réussi à imposer un référendum sur le mariage. Le vote a eu lieu hier. Sans surprise, le résultat est de 65% pour l’inscription dans la Constitution de la définition du mariage comme de l’union entre un homme et une femme. Le référendum d’initiative populaire est contraignant.

    Il faut lire chez Benoît et moi l’article qui détaille tout ce que l’establishment post-communiste croate a mis en œuvre pour empêcher le référendum.

    Après avoir ostensiblement voté non, le Premier ministre a osé dire : « Nous ne devrions pas nous mêler de l'espace intime d'une famille. »

    Et dans la foulée il a annoncé que le projet de loi sur les unions civiles serait présenté dans les prochains jours…

     

  • Qu’est-ce que c’est ?

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    Ben oui, c’est une église : on voit bien qu’il y a une croix sur le poteau de l’espèce de portique, à droite.

    Mais non, ce n’est pas dans un émirat où une église ne doit pas ressembler à une église.

    C’est à Segré, vieille terre de chrétienté…

  • Dans les Proverbes

    J’ai découvert hier le verset 10 du chapitre 10 des Proverbes dans la version des Septante, qui diffère grandement des versions hébraïques par la deuxième partie du verset, qui est originale alors que celle des versions hébraïques est une répétition:

    ὁ ἐννεύων ὀφθαλμοῖς μετὰ δόλου συνάγει ἀνδράσι λύπας, ὁ δὲ ἐλέγχων μετὰ παρρησίας εἰρηνοποιεῖ.

    Celui qui fait un signe des yeux avec ruse (celui qui approuve d’un regard rusé) amasse des afflictions pour les hommes ; mais celui qui blâme (reproche, réfute) avec franchise est un pacificateur (un artisan de paix).

    Saint Augustin l'a cité ainsi dans un sermon:

     Annuens oculis cum dolo, congerit hominibus mœstitiam ; qui autem arguit palam, pacem facit.

  • Sainte Bibiane (ou Viviane)

    La basilique de cette martyre fut érigée par le pape Simplice (467) près du nymphée de Licinius Gallien sur l’Esquilin, mais sa fête n’entra dans le calendrier romain que sous Urbain VIII, à l’époque où l’on découvrit son corps et qu’on en fit la reconnaissance canonique. Pourtant nous trouvons, dans le haut moyen âge, la mémoire de cette sainte en grande vénération, et nous savons en outre que Léon II transféra, du cimetière das extum Philippi à son église, les corps des martyrs, Simplice, Faustin et Viatrix, dans le but d’augmenter la dévotion envers ce sanctuaire. Un très ancien monastère de religieuses y était aussi annexé ; elles y restèrent jusqu’au XVe siècle. La messe est celle du Commun des Vierges martyres Me exspectavérunt. Le verset pour l’entrée du célébrant est tiré du psaume 118. Les pécheurs attendirent pour me perdre ; d’abord ils voulurent perdre mon âme, et ensuite mon corps. Moi cependant je me souvins de vos préceptes et ne cédai pas. La voie par laquelle ils me conduisirent à la mort put sembler étroite. Pourtant elle est bordée par vos commandements, et pour moi elle est devenue une région spacieuse, celle de la glorieuse éternité.

    Sainte Bibiane fait partie du groupe auquel appartiennent les martyrs Jean et Paul, Gallican, etc. que l’on dit avoir été mis à mort sous Julien l’Apostat quoiqu’on ne puisse parler de persécution véritable à cette époque sinon en Orient. C’est l’un des nombreux points obscurs de l’histoire de l’Église, auxquels de nouveaux documents devront apporter de la lumière. Ce qui demeure toutefois hors de tout débat, c’est la personnalité de Bibiane, son culte très ancien et l’histoire de ses reliques, qui semblent avoir eu leur premier tombeau dans l’habitation même de la martyre, transformée par le pape Simplice en église : Et aliam basilicam intra urbem, iuxta palatium Licinianum, beatae martyris Bibianae, ubi corpus eius requiescit.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Premier dimanche de l’Avent

    Écoutons ces premiers accents, ces premiers accords. Les antiennes des Vêpres nous donnent l’image exacte de tout le temps. Nous ne devons pas réciter ces antiennes d’une manière superficielle, elles donnent la note fondamentale du chant qui doit nous accompagner pendant tout l’Avent. Ces antiennes, le dimanche, sont chantées quatre fois : aux premières et aux secondes Vêpres, à Laudes et aux petites Heures ; bien plus, nous les récitons encore pendant la semaine suivante aux stations du jour (de Prime à None). Il en est de même pour les antiennes des dimanches suivants, dont le contenu est tout à fait semblable. C’est pourquoi il me semble que rien n’est meilleur pour entrer dans la vie, la pensée et le chant de l’Avent, que de répéter sans cesse ou même de chanter ces antiennes. C’est pourquoi nous les reproduisons dès le début de l’Avent.

    In illa die stillabunt montes dulcedinem et colles fluent lac et mel, Alleluia.

    En ce jour les montagnes distilleront la suavité et les collines laisseront couler le lait et le miel, Alléluia. (Joël 3, 18)

    Jucundare, filia Sion et exsulta satis, filia Jerusalem, Alleluia.

    Réjouis-toi, fille de Sion, et tressaille d’allégresse, fille de Jérusalem, Alléluia. (Zacharie 9, 9)

    Ecce Dominus veniet ; et omnes sancti ejus cum eo : et erit in die illa lux magna, Alleluia.

    Voici que le Seigneur va venir et tous ses saints avec Lui ; et dans ce jour se lèvera une grande lumière, Alléluia. (Zacharie 14, 5)

    Omnes sitientes, venite ad aquas : quaerite Dominum dum inveniri potest, Alleluia.

    Vous tous qui avez soif, venez à la source, cherchez le Seigneur tant qu’on peut le trouver, Alléluia. (Isaïe 55, 1)

    Ecce veniet Propheta magnus et ipse renovabit Jerusalem, Alleluia.

    Voici que vient le grand Prophète et il créera une Jérusalem nouvelle, Alléluia.

    Les antiennes de l’Avent ont un caractère très accusé, comme on n’en trouve pas d’exemple dans l’année liturgique. Celui qui est familier avec elles et possède leur mélodie dans l’oreille le sentira, avant même de pouvoir en donner les raisons. On perçoit le souffle de l’Esprit de Dieu même dans les mélodies de la sainte liturgie. — Le caractère dominant des antiennes de l’Avent est la joie : 1° tantôt une gaieté enfantine, 2° tantôt la joie profonde de la contemplation, 3° tantôt la joie stupéfaite et admirative, le saisissement devant la grandeur du Roi qui va venir.

    Dom Pius Parsch