Le commissaire Volpi qui a tous pouvoirs sur les Franciscains de l’Immaculée, après avoir totalement interdit la messe et l’office selon la forme extraordinaire, vient (le jour de la fête de l'Immaculée Conception!) de fermer le séminaire, suspendre toutes les ordinations, arrêter toutes les publications et leur diffusion, suspendre les activités des tertiaires, et retirer aux religieuses l’assistance des frères. Il exige une absolue soumission, et la signature d’un serment de reconnaissance du nouvel ordo.
Il faut lire sa lettre (en italien ou en anglais) pour goûter, si l’on peut dire, cette effarante cruauté psychologique cléricale qui a pris un nouvel essor après Vatican II.
Dans cette lettre, le commissaire Volpi écrit que la polémique qui s’est développée lui a fait prendre conscience que « l’institut est devenu le champ de bataille d’un combat entre différents courants de la Curie » : si c’est vrai, on voit dans quel camp il se trouve, celui des ennemis des Franciscains de l’Immaculée. Et la lettre confirme qu’en effet son but est de détruire un institut qui avait trop de succès, parce que ce succès était fondé sur la tradition liturgique et spirituelle.
Commentaires
Le stalinien Volpi ne peut agir qu'avec la bénédiction, si l'on peut dire, du pape François. Le silence de celui-ci vaut approbation.
Deux poids, deux mesures, double langage, ça promet...
"Vous les reconnaîtrez à leurs fruits"
Nous vivons des temps dramatiques. L'encensement et la canonisation droitsdelhommesques de Mandela, seront suivis par beaucoup d'autres: Giscard, Chirac, Simone Veil et tous les avorteurs de la planète. Les tueurs au rang de héros, c'est un péché contre l'Esprit, pas de pardon, ni en ce monde ni dans l'autre.
Je rajoute que s'il y a guerre (que ce soit à la Curie ou chez les FFI) Volpi est payé pour rétablir la paix, non pour prendre parti et participer au massacre. Et s'il y a conflit à la Curie pourquoi en faire payer le prix aux Fransciscains? Que Volpi ou son commanditaire ait le courage de s'attaquer au problème de la Curie, si problème il y a. En réalité le seul problème qui met en furie les Volpi et confrères, les FFI ont des dizaines de vocations. Il faut les mettre au pli du zéro vocation, but des progressistes fossoyeurs de l'Eglise.
La cruauté de beaucoup d' hommes d'Eglise les uns vis-à-vis des autres, et envers ceux qui n'appartiennent pas à leur caste, n'a pas de commune mesure avec le reste des mortels, pas plus que leur manque de miséricorde, mot pourtant qu'ils ont souvent à la bouche en oubliant la plus élémentaire justice. Nous vivons un tournant majeur et tragique dans l'Eglise. Seul le regard vers Notre Seigneur peut nous donner espérance et courage
"La cruauté de beaucoup d' hommes d'Eglise les uns vis-à-vis des autres, et envers ceux qui n'appartiennent pas à leur caste, n'a pas de commune mesure avec le reste des mortels, pas plus que leur manque de miséricorde, mot pourtant qu'ils ont souvent à la bouche en oubliant la plus élémentaire justice. Nous vivons un tournant majeur et tragique dans l'Eglise."
C'est sans doute ce qui explique la "crise des vocations". Votre dénonciation de la "caste" est une dénonciation de la fragmentation de l'humanité par ceux qui, justement, ont pour mission d'unir l'humanité dans la justice et la fraternité.
Avec Benoît XVI, nous avons eu quelques années d'apaisement, mais voici que les troubles repartent de plus belle.
Votre vocation au service des hommes et des droits universels de l'homme, n'en est que plus belle et plus héroïque, cher Père.
« Mt 7,12. Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux; car c'est là la loi et les prophètes. »
« Mt 12,7. Si vous saviez ce que signifie cette parole: Je veux la miséricorde et non le sacrifice, vous n'auriez jamais condamné des innocents. »
http://magnificat.ca/textes/nt01_mt.rtf
Qu'lle sincérité dite -en outre sous la plume d'un jésuite-. Peut-être en sait-il quelque chose !!!!!
Je ne connais rien aux règles des congrégations mais j'espère qu'un moine franciscain ou une moniale peut par exemple se faire bénédictin (ou bénédictine) pour rejoindre une communauté où le "vetus ordo" est autorisé.
Je comprends mal cette affaire car il y a quelques années des soeurs carmélites espagnoles qui en avaient assez des dérives de la règle carmélite depuis Vatican II ont demandé à revenir à ce qu'avait réformé en son temps Sainte Thérèse d'Avila et elles ont formé une nouvelle branche à part qui marche très bien.
Le document que vous référencez dénonce la mise "à l'abri" des biens de la Congrégation entre les mains de laïcs. On comprend que des religieux se sont méfiés. Mais c'est un manque de confiance en la Providence.
Quand on provoque les gens, on ne peut ensuite leur reprocher d'être tombés dans les provocations dont on s'est rendu coupable.
Il ne faut pas se laisser scandaliser, mais malheur à celui par qui le scandale arrive.
Je ne jette la pierre à personne, mais je ne peux approuver.
D'un autre côté, selon moi, les agissements actuels du Saint Siège qui veut imposer par la force les nouveaux missels sont contraire aux droits fondamentaux et universels de l'homme dont le droit pivot des droits de l'homme : la liberté religieuse.
Car, même s'il y a d'autres problèmes (que je suis bien incapable de juger) dans cette Congrégation, le seul fait d'exiger l'adoption des nouveaux missels édités par le Saint-Siège et d'interdire obliquement l'usage du missel de saint Pie V (édité par saint Pie V) est une faute contre le droit naturel. Cette exigence rend suspectes les autres exigences du commissaire apostolique.
C'est pourquoi je suspends mon jugement, mais a priori les religieux persécutés ont toute ma sympathie.
Je lisais le document conciliaire relatif à la liturgie, il est rédigé de telle sorte que l'on peut comprendre que les autorités liturgiques ont un pouvoir arbitraire sur les consciences.
La formulation ambigüe semble bien avoir préparé la révolution liturgique imposée, contre le droit naturel, à coups de menaces diffamatoires et mensongères de "schismes" etc.
Voici le passage :
« 2. Le gouvernement de la liturgie
Le droit de régler l’organisation de la liturgie dépend uniquement de l’autorité de l’Église ; il appartient au Siège apostolique et, selon les règles du droit, à l’évêque.
En vertu du pouvoir donné par le droit, l’organisation de la liturgie, appartient aussi, dans les limites fixées, aux diverses assemblées d’évêques légitimement constituées, compétentes sur un territoire donné.
C’est pourquoi absolument personne d’autre, même prêtre, ne peut, de son propre chef, ajouter, enlever ou changer quoi que ce soit dans la liturgie. »
En lisant cela on peut comprendre que les autorités actuelles peuvent condamner les documents inerrants antérieurs édités par des autorités infaillibles antérieures. Mais ce n'est pas cela qui est dit, c'est habile, car on peut le comprendre comme cela et la plupart le comprennent comme cela. Ce qui est dit c'est que ce sont les autorités qui règlent la liturgie, un point c'est tout. Ce qui est matériellement vrai. Il n'est pas précisé, car cela va de soi, que les autorités règlent la liturgie, dans la mesure de la raison et de la liberté religieuse et des éditions des textes inerrants antérieurs.
C'est donc bien un complot préparé avec soin et de longue main.
Mais si c'était de Dieu, cette réforme aurait-elle été menée et imposée par ruses et par réticences dolosives ?
Vive la liberté du peuple de Dieu !
Pour mes lecteurs non juristes : "réticence dolosive" est le fait, de mauvaise foi, de se taire lorsque l'on devrait parler ou préciser dans le but d'éclairer en l'occurrence le fidèle.
Ainsi on énonce des vérités vraies, mais on les agence de telle sorte et en taisant d'autres qui seraient nécessaires à la compréhension de la question par l'interlocuteur de telle façon que celui qui les écoute en tirera des conclusions erronées. Et l'on s'abstiendra de le détromper quand on aura constaté qu'il se trompe. C'est à peu près ce que l'on pourrait appeler, en l'occurrence, "réticence dolosive". Réticence = silence. C'est à peu près ce qui s'est passé du temps de Paul VI et de Mgr Lefebvre. Les lefebvristes, scandalisés, sont eux tombés dans un véritable schisme, mais Paul VI et l'épiscopat de l'époque en portent une large responsabilité.
Il est nécessaire que le scandale arrive, mais malheur à celui par qui le scandale arrive.
La FSSPX n'est pas schismatique.
La FSSPX n'est pas tombée, et encore moins dans le schisme, c'est Rome qui transmet un dysangile depuis Paul VI d'exécrable mémoire- et même Jean XXIII . Mais Paul VI était "tenu", par là où il n'aurait pas voulu-et dù- l'être.
Sur cette affaire des biens de la congrégation, on notera que le P. Volpi, il y a quelques jours, en avait fait un des motifs de sa nomination comme commissaire et de la destitution des anciens supérieurs, en expliquant que ce n'était donc pas seulement la liturgie qui était en cause – et en lançant les insinuations les plus graves contre le P. Manelli.
(http://vaticaninsider.lastampa.it/vaticano/dettaglio-articolo/articolo/francescani-dellimmacolata-30512/)
Aujourd'hui, le même P. Volpi nous dit que le transfert (ou la mise à l'abri) des biens de la congrégation a eu lieu après sa nomination et en réaction à celle-ci. Il faudrait savoir.
C'est la technique de Voltaire: "mentez, mentez effrontément, il en restera toujours quelque chose". Volpi est un disciple de Voltaire, deux renards
Hélas qui croire ? Je suspends donc mon jugement. Ce qui rend cette affaire suspecte est l'interdiction du culte traditionnel.
Historiquement, il y a eu l'abolition de l'ordre des Templiers que l'on accusait de pratiquer l'homosexualité, le sacrilège et d'être secrètement converti à l'islam. Environ 7 siècles plus tard, le Saint-Siège veut les réhabiliter, sauf erreur de ma part (sauf si j'ai mal lu ou mal compris).
Il y a eu aussi l'abolition des jésuites et leur rétablissement.
Je pense aux jeunes gens et jeunes filles qui se sont engagés pour le Christ. Quel drame pour eux ! N'omettons pas de prier pour tous.
Je voudrais signaler un article (en italien) d'un prêtre polonais sur "l'homohérésie". Il analyse la psychologie du prêtre homosexuel avec beaucoup de finesse et dénonce l'invasion de cette homohérésie dans toute l'Église.
Ces événements sont des signes : si Dieu permet cela, depuis environ 60 ans, c'est qu'il y autre chose d'encore plus grave dans l'Église et qui est la cause de ce mouvement d'homohérésie.
Pour moi c'est le viol des droits religieux et culturels des fidèles et des prêtres. Ce viol produit le fruit très amer de l'homohérésie, qui n'est qu'un symptôme, une conséquence d'un mal plus grand, plus grand car il s'attaque directement à la dignité de l'homme en des innocents. Dans cette perspective, la lutte contre l'homohérésie ne constituerait que la moitié du chemin vers la source de la crise.
http://www.conciliovaticanosecondo.it/in-rete/con-il-papa-contro-lomoeresia/
Cette source de la crise, c'est bien le fait que le passé de l'Église s'est trouvé, "à l'improviste", condamné et interdit au nom de la foi et de l'obéissance.
Bonjour à tous,
A la lecture de cet article et au regard de cet événement affligeant une inquiétude peut surgir pour d'autres congrégations. Comment peut-on s'assurer qu'une mesure aussi arbitraire ne vienne pas frapper une communauté bénéficiant du droit à célébrer selon l'ancien rite?- Une pétition tendant à protester contre la mesure frappant les Franciscains de l'Immaculée a circulé sur la toile. Il est probable qu'elle s'avère de nul effet. Une mobilisation serait probablement insuffisante en nombre. Que faut-il faire ?
Les communautés dont vous parlez, contrairement aux Franciscains de l'Immaculée, dépendent de la commission Ecclesia Dei. Pour le moment, elles sont donc protégées. Tant que le pape ne supprime pas la commission... mais je ne crois pas qu'il le fasse. Du moins à court ou moyen terme.
Pardon d'introduire une note dissonante, mais j'ai l'impression que les choses sont un peu plus compliquées que le problème du Vetus Ordo. Il semble exister dans cette nouvelle congrégation une conception gravement discutable de l'obéissance, un peu comme en son temps chez les Légionnaires du Christ, une conception qui devait être assainie rapidement. Il est dommage que celle-ci ait été associée à la pratique du Vetus Ordo : c'est ce dernier, au moment où il réapparaît, qui en fait les frais, et par la même occasion, nous tous qui y sommes attachés.
De qui tenez-vous cette information? De Volpi?
Avez-vous entendu le point de vue les fondateurs? Et des Franciscains?
Si c'est de Volpi, il n'y avait qu'à parler clair dès le début. Ce Volpi change d'argument tous les 3 jours.
"Note discordante" ? Mes commentaires sont assez en retrait. Je n'exclus pas la possibilité d'abus chez les Franciscains.
D'ailleurs les disciples de saint François sont plusieurs fois tombés dans des excès et pas seulement au XXIe siècle.
Ce qui me gène en revanche c'est l'interdiction de l'usage d'un missel. Quoique l'autorité apostolique puisse avoir une raison valable à l'interdiction dans un cas particulier.
" Quoique l'autorité apostolique puisse avoir une raison valable à l'interdiction dans un cas particulier. "
Raisons qu'elle n'a pas énoncées publiquement du moins. Selon moi, cependant, pour un catholique l'usage d'un missel édité par un pape est une conséquence de la liberté religieuse, droit fondamental de l'homme. Je n'arrive donc pas à imaginer les raisons d'une interdiction valable.
Non, pas du P. Volpi, ni des fondateurs. La place publique n'est vraiment pas le meilleur endroit pour discuter de ces choses. C'est pourquoi je ne peux pas en dire plus.
Je souhaite que cet embrasement sur la toile cesse. Je souhaite vraiment :
1/ que la conception de l'obéissance soit rigoureusement assainie dans cette nouvelle congrégation qui connaît ainsi, comme d'autres avant elle, sa crise de croissance
2/ que le Vetus Ordo se développe de plus en plus grâce au Motu proprio, sans être assimilé à des pratiques de l'obéissance qui, elles, ne sont pas traditionnelles, que S. François n'a jamais demandées, desservent ce développement et ont conduit malheureusement, à une restriction douloureuse pour nous tous de l'application du Motu proprio.
J'ai lu que St Pie V a déclaré la Messe tridentine valable jusqu'à la fin des temps, qu'il ne fallait pas craindre de la dire car elle ne peut être interdite:
Ne sommes-nous pas tous +/- enfermés dans la désobéissance?
Dieu nous fasse Miséricorde à tous...
Et dire que moi, je ne la connais même pas, cette Messe, et il n'y a rien par chez moi...
Et pour assainir leur conception de l'obéissance, on les oblige à obéir à un ordre manifestement injuste et illégitime. Ben voyons...
Qu'est ce qui vous etonne? Il faut effacer tout ce qui ressemble de pres ou de loin a quelque chose de traditionnel dans l'eglise conciliaire, c'est meme a se demander si la Fraternite heretique Saint Pie X ralliera pour achever l'eclipse totale de la Saint Eglise Catholique?
Oremus
Volpi vise maintenant la branche féminine (qui s'est prononcée pour le rite traditionnel à l'unanimité) alors que sont mandat de cococommissaire n'est valable que pour le branche masculine et accuse la cardinal Joao Braz de Aviz de faiblesse. Ce Volpi-Staline veut les pleins pouvoirs, François devrait ce méfier d'individus de cet acabit
http://eponymousflower.blogspot.fr/2013/12/attack-against-franciscans-of.html#more
Pourquoi ne pas en appeler DIRECTEMENT au pape (émérite) Benoit XVI? Ne pourrait-il pas en parler avec son confrère en papauté pour lui ouvrir les yeux, sur lesquels les écailles du progressisme et autres chimères semblent peser? Et pourquoi pas en référer à Benoit XVI tant qu'il est toujours là?
Ce qui est insupportable aux Volpi et ses commanditaires: Les FFI étaient paulsixés jusqu'à la moëlle (c'est à dire qu'ils ont été fondés avec le rite Paul VI) et les voilà qu'ils veulent à une grande majorité, revenir à la tradition. C'est un précédent très dangereux, cela pourrait donner des idées à d'autres congrégations.
Tant que les vieux figés dans leurs vieilles certitudes demandaient le droit à la liturgie de toujours, passe encore, on avait espoir qu'ils crèveraient bientôt, malgré leurs familles nombreuses, leurs fils et petit fils. Et on leur aménageait un petit espace.
Mais les Franciscains, halte-là, des paulsixés qui veulent se figer dans de veilles certitudes, revenir à la liturgie de toujours, pas question. Plutôt imiter Staline, Pol Pot ou Hitler que de laisser faire. Tant pis si cela ouvre prématurément les yeux aux naïfs, les enjeux sont capitaux, ont dû se dire Volpi-le-tueur et ses commanditaires.
Et cette note du 27 décembre, pas de répit pour Noël , le "nettoyage" Volpinesque continue.
http://eponymousflower.blogspot.ca/2013/12/sad-christmas-for-franciscans-of.html
Accueillis par l'évêque Oliveri qui leur a permis l'usage de la liturgie tridentine dans 3 paroisses de son diocèse (Alberga Imperia), Volpi a fait fermer ces 3 lieux d'apostolat des Franciscains. Volpi est conseillé par quelques-uns des franciscains modernistes qui ont vendu leurs frères et qui lui indiquent avec précision les cibles et objectifs à raser. Pol Pot et ses conseillers...