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  • Le délire du genre

    En Australie, la cour d’appel de Nouvelle-Galles du Sud annule l’obligation d’enregistrer un citoyen comme homme ou femme. On doit pouvoir être enregistré comme ni homme ni femme, si l’on décide d’être sans-genre, ce qui est le cas de la personne à l’origine de la décision.

    L'affaire a été renvoyée à un tribunal administratif qui doit statuer sur la désignation officielle de ce nouveau genre.

    Le citoyen australien a depuis 2011 la possibilité de se déclarer « neutre » sur son passeport, mais pas sur les certificats de naissance, de décès et de mariage.

  • Notules sur un concile

    « Dans un petit essai roboratif, Notules sur un concile, Yves Daoudal montre combien, sur des points importants, Vatican II est plus « traditionnel » que Vatican I si l’on prend la peine d’embrasser l’histoire longue, au-delà du XlXe siècle et même de la Réforme. Et tout particulièrement dans la perception de l’Église. Il est vrai que Vatican I est un concile interrompu qui a principalement légiféré sur la primauté du Siège apostolique, couronnant par là une évolution somme toute assez récente menant à une centralisation romaine inconnue dans le lointain passé de l’Église. À la conception très horizontale de l’Église comme « société » dans Pastor Æternus (Vatican I), Lumen gentium oppose une définition qui insiste sur le mystère de l’Église comme Corps mystique du Christ en se référant à saint Paul et aux Pères de l’Église. Il faut lire Lumen gentium dont Yves Daoudal a raison de souligner qu’il s’agit du « texte centra] de Vatican II » (p. 13), autour duquel tous les autres gravitent. »

    Christophe Geffroy, éditorial de La Nef n° 249 de juin 2013

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    Prix franco de port et d’emballage : 18 €

    Vous pouvez l’acheter en envoyant un chèque de 18 € à

    Association des Amis d’Yves Daoudal
    B.P. 16023
    56160 Guémené sur Scorff

    Si vous souhaitez qu’il soit dédicacé, il suffit de le signaler.

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  • Fermez-la !

    Dans l’attente du jugement par la Cour constitutionnelle allemande du programme d’achats obligataires de la BCE, l’ancien juge de la Cour Udo Di Fabio déclare que si celle-ci juge que la Banque centrale européenne a violé sa propre interdiction de financement des Etats, elle peut, dans le cas le plus extrême, obliger le Parlement et le gouvernement allemands à se retirer de l’euro.

    Tout le monde sait que ce ne sera pas le cas, notamment à cause de juges... comme Udo Di Fabio, qui roulent des mécaniques quand ils ne sont plus en poste et font le contraire de ce qu’ils disent quand ils siègent. On l’a vu à l’œuvre, Di Fabio, sur le traité de Lisbonne, quand il affirmait à qui voulait l’entendre que le traité était incompatible avec la Constitution allemande, et que, porte-parole de la Cour, il s’est couché devant la pensée unique quand il a fallu prendre la décision. Alors maintenant ça suffit, les Di Fabio, Hans Hugo Klein et autres : fermez-la.

  • Le nouvel attentat contre la famille

    Le gouvernement qui vient de détruire le mariage n’a pas osé, pour le moment, détruire les allocations familiales. Il se venge en abaissant le quotient familial.

    Analyse trouvée sur le site du Parisien, et qui dit tout :

    « Compte tenu de la complexité du calcul du quotient familial, pratiquement aucun ménage n'est en mesure de connaître l'impact de la mesure sur sa feuille d'impôt. En moyenne, cela revient à augmenter l'impôt sur le revenu de 68 euros par mois pour les familles concernées, soit environ un million de ménages. »

  • Taubira convoque les 200 parquetiers pour un stage obligatoire de propagande LGBT

    Les magistrats des parquets étaient tous convoqués ce lundi au ministère de la Justice pour une réunion, suivie d’un stage de deux jours sur « les violences et discriminations commises à raison de l'orientation sexuelle ou de l'identité de genre ». C’est véritablement une obsession.

    L’USM, qui trouve cette réunion « parfaitement légitime dans son principe » (parce que les parquets n’ont sans doute rien de plus important à faire que de traquer les fantasmes d’homophobie), se rebiffe quand même face à l’autoritarisme de la Taubira.

    Le syndicat souligne que, comme le rappelle un projet de loi actuellement devant le Parlement, « les interlocuteurs naturels de la chancellerie sont les procureurs généraux » et non les autres magistrats des parquets, « qui n'ont pas vocation à sacrifier une partie de leur week-end pour se déplacer et être présents à Paris, un lundi matin à 9 heures ».

    En outre : « Le ton comminatoire employé par la directrice des affaires criminelles et des grâces (…) pour ordonner leur présence et imposer (de quel droit ?) leur participation à un stage de deux jours organisés dans le prolongement de cette réunion est à cet égard totalement inadmissible. Le lien hiérarchique n'implique ni autoritarisme d'un côté, ni soumission de l'autre. Le ton employé est ressenti comme une marque de mépris pour ces magistrats qui, au quotidien, tentent de faire fonctionner des parquets exsangues, surchargés de commandes et dotés de moins en moins de moyens, tant humains que matériels pour assurer leurs missions. »

    Enfin : « Nous suggérons par ailleurs que si des précisions techniques ou procédurales devaient être directement apportées aux magistrats des juridictions, elles le soient par voie dématérialisée, par le biais de visioconférences ou à l'occasion de déplacements de membres de vos services dans ces mêmes juridictions », ce qui éviterait « les dépenses somptuaires liées au déplacement de nombreux parquetiers, deux cents dans le cas d'espèce, en total décalage avec les restrictions budgétaires drastiques imposées aux juridictions ».

  • L’accusation de “racisme” commence vraiment à relever de la psychiatrie

    Des universitaires britanniques publient un livre dénonçant la série télévisée Docteur Who comme « scandaleusement raciste ».

    L’accusation principale est que c’est toujours un blanc qui incarne le docteur, alors qu’on pourrait (qu’on devrait impérativement) varier sa couleur de peau puisqu’il change de visage.

    On ajoute que les personnages non blancs sont toujours de « second rang ». Ce qui est évidemment faux, puisque la « diversité » idéologique s’impose à cette série comme aux autres : en 2007 la compagne du docteur était une noire, et une autre noire a joué un rôle important cinq saisons de suite.

    L’un des auteurs du livre va jusqu’à dénoncer le goût du docteur, dans l’une des saisons, pour le cricket, sport qui rappelle « la nostalgie raciale et de classes » de l’Empire britannique…

    (Ozap, via FDesouche)

     

  • Des chaldéens retournent en Turquie

    Après des négociations conduites en France et en Belgique, 27 familles chaldéennes originaires de Turquie s’apprêtent à retourner dans les zones qu’elles avaient quitté dans les années 1990 notamment pour fuir les affrontements entre l’armée turque et les guérilleros kurdes du PKK. Le programme de contre-exode, appuyé par les autorités turques, vise à repeupler un certain nombre de villages dans le district de Silopi, dans la province de Şırnak. C’est de là en effet que plus de 4.000 chrétiens chaldéens et syriaques avaient fui pour trouver refuge dans différents pays européens. Petrus Karatay, un chaldéen responsable du Comité de coordination de l’opération retour, a déclaré à l’agence Fides que l’initiative pourrait impliquer un nombre croissant de chrétiens si ceux qui reviennent se voient garantir des conditions de vie décentes et stables. « Nous considérons positives les invitations au retour qui sont adressées par les autorités aux citoyens non musulmans qui vivent à l’étranger », souligne-t-il.

    Paradoxalement, cette politique est directement en lien avec le néo-ottomanisme du gouvernement AKP. Les dirigeants turcs se souviennent que l’empire ottoman avait de fortes minorités chrétiennes…

    Sans doute est-ce aussi une pique à Bagdad et à Damas – les autres capitales du califat : pendant que vos chrétiens fuient, nous faisons revenir les nôtres… Le bon calife est celui qui protège les minorités…

    Cela dit, on remarquera que l’appel s’adresse aux citoyens turcs. Or la grande majorité des chaldéens de France d’origine turque, qui sont chez nous depuis bien plus longtemps que les années 90 (souvent depuis le « génocide arménien » qui fut aussi un génocide assyro-chaldéen), sont français depuis plusieurs générations. Il en est de même, évidemment, des arméniens disséminés dans le monde depuis le génocide que les Turcs ne reconnaissent toujours pas.

  • Sainte Clotilde

    Réspice, quǽsumus, Dómine, ad Francórum benignus natiónem : et quibus per devótam sanctæ Clotíldis instántiama donum fídei contulísti ; per eius intercessiónem tríbue sincérum christiánæ pietátis afféctum.

    Regardez avec bonté, Seigneur, le peuple de France ; Vous qui lui avez fait le don de la foi sur les instances de sainte Clotilde, accordez-lui maintenant, par son intercession, un attachement sincère à la religion chrétienne.

       Antienne du Benedictus

    Cum invocásset Clotíldis ómnium rectórem et salvatórem Deum, convértit Deus spíritum Clodovéi regis.

    Parce que Clotilde avait invoqué le Dieu sauveur qui dirige toute chose, Dieu convertit l’esprit du roi Clovis.

        Antienne du Magnificat

    Manum suam apéruit ínopi, et palmas suas exténdit ad páuperem, et panem otiósa non comédit.

    Sa main, elle l’a ouverte à l’homme sans ressources, ses bras, elle les a étendus vers le pauvre, et elle n’a pas mangé le pain dans l’oisiveté.

  • 2e dimanche après la Pentecôte

    La collecte est toute débordante d’amour, et s’adapte admirablement à ce dimanche dans l’octave de la Fête-Dieu : « Inspirez-nous, Seigneur, continuellement, l’amour et la crainte de votre saint Nom, puisque nous sommes assurés que vous ne laissez jamais dans l’abandon ceux qui fréquentent l’école de votre sainte dilection. » Que d’idées, et combien profondes, se cachent en ces quelques mots ! Seule l’Église possède le secret de cette divine éloquence.

    On demande d’abord l’amour et la crainte de Dieu, en tenant compte du double élément, matériel et spirituel, dont nous sommes composés. La crainte vaut surtout, mais non exclusivement, pour tenir en frein nos facultés inférieures, tandis que l’amour est le vrai rythme du cœur et de l’âme. Qui aime se confie au Seigneur, lequel, précisément parce qu’il nous aime, nous veut du bien, ou plutôt nous veut le Bien. On parle en dernier lieu d’une solide éducation dans l’amour, parce que la grâce du Paraclet tend à purifier de plus en plus notre amour de tout ce qu’il peut avoir de bas et de purement humain, pour entraîner l’âme à vivre dans cette brûlante atmosphère de pure dilection qui enveloppe la tente nuptiale de l’Époux divin.

    On pourrait presque considérer la messe de ce jour comme un beau cantique d’action de grâces envers l’amour de Dieu. Après la splendide collecte stationnale, saint Jean, l’Apôtre de la dilection, prend la parole et nous dévoile les mystères sublimes de la sainte charité. L’amour de Dieu nous communique la vie de Jésus-Christ et s’épanche naturellement dans la charité envers le prochain. Celui qui n’aime pas ne participe pas à cette vie du Christ, et c’est pourquoi il pourrit dans la corruption de la mort. Celui qui veut conserver ce feu de la dilection doit l’alimenter continuellement par de nouveaux actes de charité envers le prochain, car un amour qui ne connaît pas le sacrifice est un simulacre d’amour. (…)

    L’Évangile achève la leçon d’amour commencée dans l’Épître et nous montre Dieu qui, dans l’excès de sa charité, prépare au ciel un ineffable banquet de béatitude auquel, sans distinction d’âge ni de rang, il appelle universellement tout le genre humain. Le peuple juif, qui symbolise lui-même les grands et les superbes du siècle, tantôt sous un prétexte, tantôt sous un autre, s’excuse et décline l’invitation, en sorte que les privilégiés qui s’assoient au banquet céleste sont les pauvres, les infirmes, les humbles, lesquels désignent précisément le malheureux peuple païen. (…)

    Il n’y a rien de commun entre la piété sentimentale et la divine dilection. L’amour de Dieu ne se contente pas de vaines paroles et de tendres sentiments ; c’est un feu qui purifie l’âme de toute attache désordonnée, quelque minime qu’elle soit, aux choses créées ; qui la rend forte et intrépide en face de n’importe ,quel sacrifice, solidement établie en Dieu comme il est dit aujourd’hui dans la collecte stationnale : « Quos in soliditate tuæ dilectionis instituis ».

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Encore des inscriptions antichrétiennes en Israël

    Des graffiti et des insultes antichrétiens ont été tracés en hébreu dans la nuit de jeudi à vendredi sur un mur du monastère de la Dormition (bénédictins allemands) ainsi que sur deux voitures dont les huit pneus ont été crevés. L’une des portes du cimetière grec-orthodoxe voisin a aussi été l’objet de graffiti.

    Les graffiti comparent les chrétiens à des singes et appellent à la vengeance contre Jésus. Cet incident survient à la suite d’une série de profanations de monastères chrétiens qui en septembre et octobre dernier avaient été la cible de telles atteintes, qui ne font jamais l’objet d’arrestations, même quand elles sont ouvertement signées de l’organisation « Le prix à payer ».