Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Armes de guerre "civile"

    f41jdt.jpg

    Je vois ce courriel (cliquer dessus pour l'agrandir) sur FDesouche, sans guère d’explications. Il semble qu’il ait été mis sur internet fin janvier, suite au piratage du serveur de Britam, prestataire de services du ministère britannique de la Défense. Le courriel est daté du 24 décembre (sic: le soir de Noël...). Ce qu’il expose n’a pas eu lieu, semble-t-il. Mais il est révélateur du genre de manipulations qui peuvent être mises en œuvre. Et il est bon d’en prendre connaissance à un moment où l’on parle de façon obsessionnelle de l’utilisation d’armes chimiques dans cette guerre civile syrienne.

    Voici la traduction :

    Nous avons une nouvelle offre. C’est de nouveau à propos de la Syrie. Les Qataris proposent une affaire attractive et jurent que l’idée est approuvée par Washington. Nous devrons fournir une arme chimique [CW : chemical warfare] à Homs, un obus soviétique [g-shell : obus à gaz] pris en Libye similaire à ceux qu’Assad devrait avoir. Ils veulent que nous déployions notre personnel ukrainien qui devrait parler russe et faire un enregistrement vidéo.

    Franchement, je ne pense pas que ce soit une bonne idée, mais les sommes proposées sont énormes. Ton opinion ?

  • Les irréductibles Chinois

    CINA_-_Donglu_Marian_shrine_ok.jpgQuelque 200 irréductibles catholiques ont participé dimanche à la procession en l’honneur de la Sainte Vierge dans le village de Donglu, près de Baoding, en Chine. Depuis le 1er mai, comme chaque année depuis 1996, le village était bloqué par la police, pour empêcher toute intrusion de pèlerins… Tout le mois de mai, les voies d’accès sont fermées par des barrages gardés jour et nuit par des policiers armés, et seuls les résidents peuvent entrer. Les autorités ont déployé davantage de banderoles rouges que d’habitude, avec des slogans en faveur de l’Eglise officielle et contre les maléfiques influences étrangères…

    C’est que Donglu est un haut lieu marial de l’Eglise clandestine, dans une région qui est catholique à près de 90%.

    tuongducme28.jpgDans ce village a eu lieu l’une des trois apparitions mariales recensées en Chine en l’année 1900 : l’année de la guerre des « Boxers ». Ces boxers, se repliant face à la coalition internationale, menaçaient Donglu. Le curé invoqua la Sainte Vierge, et on vit dans le ciel une belle dame lumineuse. Les Boxers tirèrent dessus puis prirent peur, et s’enfuirent, poursuivis par un cavalier qui était peut-être saint Michel.

    Une église fut construite pour commémorer l’événement, et une peinture de la Vierge à l’enfant fut réalisée, à partir d’un portrait de… l’impératrice Ci Xi (les vêtements de la Vierge sont ceux de l’impératrice).

    En 1932, Pie XI reconnut Donglu comme sanctuaire marial.

    China-OL-Donglu_01.jpgEn 1941, l’église fut détruite par un bombardement japonais. Elle ne sera reconstruite qu’en 1992 : c’est la plus grande église de tout le nord de la Chine.

    Le 23 mai 1995, plus de 30.000 fidèles de l’Eglise clandestine sont réunis à Donglu, avec quatre évêques et près de 100 prêtres. Pendant la prière d’ouverture de la cérémonie, puis pendant la consécration, on verra des signes dans le ciel : le soleil tournant de droite à gauche, des rayons de lumière de différentes couleurs, des apparitions de Notre Dame et de l’enfant Jésus… Les phénomènes durèrent une vingtaine de minutes. Le lendemain, la police intervint pour fermer les accès et renvoyer les pèlerins dans leurs cars. Mais quelque 100.000 fidèles réussirent à accéder au site pour la fête de Notre Dame auxiliatrice.

    L’année suivante, l’accès au sanctuaire était interdit, 5.000 policiers étaient déployés, avec 30 blindés et des hélicoptères, pour empêcher le pèlerinage.

    En 1900, l’apparition de la Vierge avait été accompagnée de nombreux miracles (surtout de guérisons). Les catholiques de Donglu affirment qu’il y a toujours des miracles.

  • « Evêque, c’est par toi que je meurs »

    IMG_0846-630x0.JPG

    Les occasions sont hélas fréquentes d’actualiser l’apostrophe de sainte Jeanne d’Arc. Comment ne pas la réitérer quand on voit cette photographie de l’archevêque de Rouen accueillant chaleureusement et tout sourire la « présidente » des fêtes de Jeanne d’Arc 2013, porte-parole marocaine et musulmane du gouvernement français, ministre des Droits des femmes et ardente militante du prétendu « mariage » homosexuel. Une autre photo (dans le diaporama ici à la fin de l’article) montre Mgr Descubes écoutant religieusement l’allocution de Najat. A quelques dizaines de mètres de la nomenklatura politico-religieuse, des chrétiens sont parqués par les forces de l’ordre sous la surveillance de CRS en tenue de combat, des chrétiens et d’autres gens normaux considérés comme des séditieux parce qu’ils disent comme l’Eglise catholique et comme le dictionnaire officiel de la République française et comme le bon sens universel qu’il ne peut y avoir de mariage qu’entre un homme et une femme.

    Demain mercredi, la même Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, assistera au prétendu premier « mariage » entre deux hommes. A Montpellier. C’est elle, paraît-il, qui avait suggéré à Vincent Autin, président de l'Inter-LGBT Languedoc-Roussillon, d’inaugurer la loi, et qui sera donc la « marraine » de cette parodie de cérémonie républicaine. Ce sera demain, parce que le décret d’application a été publié aujourd’hui au Journal Officiel. Il y a des lois qui attendent des mois, voire des années, un décret d’application (et il n’est pas si rare que le décret n’arrive jamais), mais pour la loi de destruction du mariage il n’aura fallu que dix jours. C’était tellement urgent de piétiner la loi naturelle, et l’Eglise qui la défend, et les millions de Français qui refusent l’infamie.

  • "Notules sur un concile"

    Pour la première fois, un concile œcuménique se voulait « pastoral » plus que doctrinal. Le pape Jean XXIII l’expliquait dans son discours inaugural :

    « Ce qui est très important pour le Concile œcuménique, c'est que le dépôt sacré de la doctrine chrétienne soit conservé et présenté d'une façon plus efficace. (…) Il faut que, répondant au vif désir de tous ceux qui sont sincèrement attachés à tout ce qui est chrétien, catholique et apostolique, cette doctrine soit plus largement et hautement connue, que les âmes soient plus profondément imprégnées d'elle, transformées par elle. Il faut que cette doctrine certaine et immuable, qui doit être respectée fidèlement, soit approfondie et présentée de la façon qui réponde aux exigences de notre époque. En effet, autre est le dépôt lui-même de la foi, c'est-à-dire les vérités contenues dans notre vénérable doctrine, et autre est la forme sous laquelle ces vérités sont énoncées, en leur conservant toutefois le même sens et la même portée. Il faudra attacher beaucoup d'importance à cette forme et travailler patiemment, s'il le faut, à son élaboration; et on devra recourir à une façon de présenter qui corresponde mieux à un enseignement de caractère surtout pastoral. »

    Dès lors, les textes de ce concile ne pouvaient qu’être différents des textes des conciles antérieurs. Il ne pouvait plus s’agir de sèches affirmations assorties d’implacables anathèmes. L’Église, soulignait Jean XXIII, « estime que, plutôt que de condamner, elle répond mieux aux besoins de notre époque en mettant davantage en valeur les richesses de sa doctrine ».

    L’Église voulait être entendue des hommes du XXe siècle. Or il est évident que tant les arguments d’autorité non étayés que les anathèmes subséquents étaient devenus incompréhensibles pour les hommes du XXe siècle.

    Le concile Vatican II a donc entrepris de rédiger des textes qui exposent la doctrine de façon compréhensible non seulement pour les chrétiens du XXe siècle, mais même pour toutes les personnes de bonne volonté.

    Il ne s’agissait plus de préciser un ou deux points de doctrine, mais de présenter, ou tenter de présenter, l’ensemble de la doctrine d’une façon qui soit attrayante pour les contemporains.

    Le résultat est mitigé.

    D’une part, on ne peut que se féliciter de voir le magistère extraordinaire de l’Église catholique avoir recours, et plus d’une fois superbement, au style des pères de l’Église (2) pour exposer la doctrine chrétienne, par d’amples exposés tout émaillés de citations de l’Écriture.

    D’autre part, il est difficile de ne pas voir que la plupart de ces textes sont trop longs. Souvent beaucoup trop longs. Avec beaucoup de redites, et aussi un certain nombre de banalités. Le catholique de bonne volonté doit plus d’une fois se forcer pour continuer à lire un texte qui paraît tourner en rond. Que dire alors de l’agnostique ?

    Voici donc quatre « constitutions » dont deux « dogmatiques », neuf « décrets », trois « déclarations » (ce qui est aussi une première, et l’on ne nous dit pas le degré d’autorité de cette nouveauté), et divers « messages ».

    Nous allons donc aller y voir de plus près.

    Notules 1-2.jpg

    Prix franco de port et d’emballage : 18 €

    Vous pouvez l’acheter en envoyant un chèque de 18 € à

    Association des Amis d’Yves Daoudal
    B.P. 16023
    56160 Guémené sur Scorff

    Si vous souhaitez qu’il soit dédicacé, il suffit de le signaler.

    Vous pouvez aussi le commander par PayPal :

  • Saint Augustin de Cantorbéry

    Lorsque saint Grégoire le Grand était père abbé du monastère bénédictin de Rome, son prieur s’appelait Augustin. Devenu pape, saint Grégoire envoya Augustin et 40 autres moines en Angleterre.

    Le commando de missionnaires monastiques débarqua en Angleterre en 597 et fut bien accueilli par le roi Ethelbert. Les Anglais se convertirent en masse à la prédication des moines et aux innombrables miracles d’Augustin.

    Devenu premier évêque de Cantorbéry, puis archevêque et primat d’Angleterre après avoir fondé d’autres évêchés sous l’autorité de Grégoire (et un monastère bénédictin, évidemment), il mourut le 26 mai 604. Son culte se développa aussitôt en Angleterre.

    C’est seulement en 1882 qu’il fut inscrit au calendrier romain, par Léon XIII qui fixa la date de sa fête au 28 mai parce que le 26 il y avait déjà saint Philippe Néri et saint Eleuthère et que le 27 il… n’y avait pas encore cet autre Anglais de saint Bède (que Léon XIII inscrira en 1899), mais il y avait le pape saint Jean Ier. Les bénédictins célèbrent toutefois saint Augustin de Cantorbéry à la date de sa naissance au ciel, le 26 mai.

    « Cette fête fut introduite dans le calendrier par Léon XIII, et, dans l’intention de ce grand Pontife, elle était comme un cri d’immense amour et un tendre appel de l’Église Mère à cette glorieuse île Britannique jadis si féconde en saints », écrit le bienheureux cardinal Schuster. C’était le dernier appel avant la dure mais juste et infaillible sentence qu’allait prononcer le même pape 14 ans plus tard, en 1896, dans Apostolicae curae : les ordinations faites selon le rite anglican « ont été et sont absolument nulles et sans valeur ». Et pour enfoncer le clou, le pape qui avait fait cardinal John Henry Newman dès le début de son pontificat faisait en 1899 de Bède le Vénérable un docteur de l’Eglise catholique, fixant le jour de sa fête la veille de celle de saint Augustin.

    Il y a un an, l'ordinariat Notre-Dame de la Croix du Sud était créé par Benoît XVi pour l'Australie et se mettait sous le patronage de saint Augustin de Cantorbéry.

  • L’Eglise catholique syro-malabare est vivante (aussi) dans le Golfe

    Affermir la foi des jeunes Indiens qui vivent dans les pays du Golfe afin d’offrir un témoignage authentique et crédible du Christ : c’est dans ce but que se tiendra, le 30 mai, en la cathédrale (latine) de la Sainte Famille de Koweït City, une rencontre des associations ecclésiales syro-malabares du Koweït, sous l’égide de la Commission de l’Eglise syro-malabare chargée des migrants, avec son président Mgr Sebastian Vadakkel.

    L’Eglise syro-malabare compte environ 50.000 fidèles dans les pays du Golfe. Ils sont réunis en associations constituées dans le but de préserver les valeurs et l’identité chrétiennes, en particulier au sein des nouvelles générations. Au cours de la rencontre, un nouveau plan d’action pour ces associations devrait être défini, afin qu’elles puissent conserver une foi vive, le témoignage et la mission.

    (Fides)

  • En Ouzbékistan

    Sharofat Allamova, une chrétienne protestante, a été condamnée à 18 mois de « travail disciplinaire » et à une confiscation d’une partie de son salaire comme amende. Après perquisition à son domicile, elle était poursuivie pour « production, conservation, importation ou distribution de matériel religieux » : une bible.

    C’est une récidiviste. En mai 2012 elle avait déjà été condamnée pour possession de « matériel religieux illégal ». Cette fois, on craint qu’elle soit envoyée dans les champs de coton avec des prisonniers qu’on traite comme des esclaves.

    D’autre part, un groupe de personnes a été condamné à de lourdes amendes pour s’être réuni afin de prier dans une maison privée à Tachkent… Il y a eu une perquisition, et on a trouvé dans la maison du « matériel religieux illégal »…

    (Asianews)

  • La tyrannie islamique en République centrafricaine

    « La crise en République centrafricaine est ignorée par les moyens de communication de masse et la population, en majorité chrétienne, se sent abandonnée par la communauté internationale » remarquent les responsables chrétiens locaux contactés par l’agence Fides.

    Au début du mois, la commission Justice et Paix de la conférence épiscopale avait dénoncé « une rébellion d’extrémisme religieux aux intentions maléfiques caractérisées par la profanation et la destruction programmée et planifiée des édifices religieux, notamment des chrétiens et, en particulier, les églises catholiques et protestantes ».

    Cette rébellion qui a pris le pouvoir au mois de mars, la Sekela, est islamiste. Et elle fait régner la terreur islamiste :

    « Déjà, au cours de ces derniers mois, un certain nombre de chrétiens ont été tués ou blessés. Les rebelles recherchent les prêtres et autres travailleurs chrétiens alors que les lieux de culte et les propriétés privées de chrétiens sont attaqués et saccagés. De nombreux chrétiens ont abandonné leurs maisons en zone rurale et sont trop épouvantés pour y retourner. Plus de 200.000 personnes ont été évacuées, alors que 49.000 réfugiés ont été enregistrés dans les pays limitrophes. » (Fides)

  • L’“Eglise anglicane” c’est comme l’UE

    Les numéros 2 et 3 de la hiérarchie anglicane d'Angleterre, Justin Welby (archevêque de Cantorbéry et primat de toute l’Angleterre), et John Sentamu (archevêque métropolite d’York et primat d’Angleterre) ont publié vendredi un texte par lequel ils annoncent qu’en juillet ils relanceront le processus destiné à permettre l’ordination de femmes évêques. Les évêques qui sont contre ne seront pas tenus de le faire, mais il devra y avoir dans chaque diocèse un évêque qui accepte de le faire, précise le texte.

    Or c’est en novembre dernier, il y a donc seulement six mois, que les instances de l’Eglise d’Angleterre ont dit non. De justesse, il est vrai. Car le collège des évêques et le collège du clergé avaient massivement approuvé la réforme. Mais elle fut rejetée par le troisième collège, celui des laïcs.

    Et comme le peuple anglican a mal voté, on va le refaire voter. Jusqu’à ce qu’il vote bien. Exactement comme on fait dans l’UE…

  • L’agresseur en soutane

    Un militaire qui effectuait une mission Vigipirate à la Défense, samedi, a été attaqué par un homme qui l’a blessé à la gorge avec un cutter.

    Selon BFM TV, l’agresseur portait « une soutane ou une robe religieuse ».

    Tout compte fait, il portait une djellaba sous un blouson.

    On l’a vu prier peu avant l’agression.

    Mais ce n’était pas avec son bréviaire.

    Donc il ne faut pas faire d’amalgame.

    (On apprend que le 7 mai un homme a fait irruption dans la brigade de gendarmerie de Roussillon en criant "Allah est grand" avant de s'en prendre à un gendarme à l'accueil, le blessant avec un couteau au niveau du cou. Mais on ne fera pas d'amalgame entre jihad et islam.)