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"Notules sur un concile"

Pour la première fois, un concile œcuménique se voulait « pastoral » plus que doctrinal. Le pape Jean XXIII l’expliquait dans son discours inaugural :

« Ce qui est très important pour le Concile œcuménique, c'est que le dépôt sacré de la doctrine chrétienne soit conservé et présenté d'une façon plus efficace. (…) Il faut que, répondant au vif désir de tous ceux qui sont sincèrement attachés à tout ce qui est chrétien, catholique et apostolique, cette doctrine soit plus largement et hautement connue, que les âmes soient plus profondément imprégnées d'elle, transformées par elle. Il faut que cette doctrine certaine et immuable, qui doit être respectée fidèlement, soit approfondie et présentée de la façon qui réponde aux exigences de notre époque. En effet, autre est le dépôt lui-même de la foi, c'est-à-dire les vérités contenues dans notre vénérable doctrine, et autre est la forme sous laquelle ces vérités sont énoncées, en leur conservant toutefois le même sens et la même portée. Il faudra attacher beaucoup d'importance à cette forme et travailler patiemment, s'il le faut, à son élaboration; et on devra recourir à une façon de présenter qui corresponde mieux à un enseignement de caractère surtout pastoral. »

Dès lors, les textes de ce concile ne pouvaient qu’être différents des textes des conciles antérieurs. Il ne pouvait plus s’agir de sèches affirmations assorties d’implacables anathèmes. L’Église, soulignait Jean XXIII, « estime que, plutôt que de condamner, elle répond mieux aux besoins de notre époque en mettant davantage en valeur les richesses de sa doctrine ».

L’Église voulait être entendue des hommes du XXe siècle. Or il est évident que tant les arguments d’autorité non étayés que les anathèmes subséquents étaient devenus incompréhensibles pour les hommes du XXe siècle.

Le concile Vatican II a donc entrepris de rédiger des textes qui exposent la doctrine de façon compréhensible non seulement pour les chrétiens du XXe siècle, mais même pour toutes les personnes de bonne volonté.

Il ne s’agissait plus de préciser un ou deux points de doctrine, mais de présenter, ou tenter de présenter, l’ensemble de la doctrine d’une façon qui soit attrayante pour les contemporains.

Le résultat est mitigé.

D’une part, on ne peut que se féliciter de voir le magistère extraordinaire de l’Église catholique avoir recours, et plus d’une fois superbement, au style des pères de l’Église (2) pour exposer la doctrine chrétienne, par d’amples exposés tout émaillés de citations de l’Écriture.

D’autre part, il est difficile de ne pas voir que la plupart de ces textes sont trop longs. Souvent beaucoup trop longs. Avec beaucoup de redites, et aussi un certain nombre de banalités. Le catholique de bonne volonté doit plus d’une fois se forcer pour continuer à lire un texte qui paraît tourner en rond. Que dire alors de l’agnostique ?

Voici donc quatre « constitutions » dont deux « dogmatiques », neuf « décrets », trois « déclarations » (ce qui est aussi une première, et l’on ne nous dit pas le degré d’autorité de cette nouveauté), et divers « messages ».

Nous allons donc aller y voir de plus près.

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