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  • L’homme qui veut effacer son baptême

    La cour d’appel de Caen a examiné hier le jugement du tribunal de Coutances qui obligeait l’évêché à effacer un baptême de ses registres, au nom du droit au respect de la vie privée.

    L’avocat du diocèse a souligné que le baptême est un acte public, et non privé, et qu’il est impossible de supprimer la trace de cet acte public. Lequel figure dans un registre sous clé auquel n’ont accès que le curé et l’évêque. En outre, la loi de 1905 stipule que chaque culte est libre de s’organiser comme il l’entend.

    L’avocat de l’homme qui veut effacer son baptême a mis en avant un précédent : selon lui, le nom d’un baptisé a été effacé d’un registre paroissial de Tulles l’an dernier. L’avocat du diocèse a rétorqué qu’il s’agissait d’un montage destiné à se débarrasser d’un demandeur tenace, et que le vrai registre était intact…

    Le parquet a clairement demandé que la cour infirme le jugement de première instance, au motif que « la seule mention d’un nom sur un registre ne saurait constituer une atteinte à la vie privée ».

    On remarquera que l’homme qui veut effacer son baptême est un fieffé menteur. Il dit et répète à qui veut l’entendre qu’il n’a « aucune animosité à l'égard de la religion » mais que simplement il n’en « fait plus partie » et que l’Eglise doit donc en prendre acte.

    Mais ce n’est pas vrai. Il est un militant de la « Libre Pensée », si peu libre qu’elle déclare dans ses statuts que les religions sont « les pires obstacles à l’émancipation de la pensée ».

    C’était la Libre Pensée qui avait crié victoire en publiant le jugement de première instance passé inaperçu, et le vice-président de l’organisation était présent à l’audience d’appel.

    La cour rendra sa décision le 10 septembre.

  • Le Saint-Siège dénonce les persécutions des chrétiens

    Environ 100.000 chrétiens sont tués chaque année à cause de leur foi, a souligné Mgr Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège près les Nations Unies, à Genève lors de la 23e session du dialogue interactif entre le Conseil des droits de l’Homme et le Haut-Commissaire.

    A ce nombre de morts s’ajoute bien d’autres plaies. Les chrétiens, dénonce Mgr Tomasi, sont contraints de tout quitter, de supporter la destruction de leurs lieux de prière ; ils subissent les viols et les enlèvements de leurs chefs comme récemment en Syrie avec les deux évêques orthodoxes. Le Proche-Orient, l’Afrique et l’Asie sont les régions ou les continents où se sont déroulées le plus de violations contre la liberté religieuse. Elles sont le « fruit du sectarisme, de l’intolérance, du terrorisme et de lois d’exclusion » a expliqué le représentant du Saint-Siège.

    L’Europe, territoire où la présence chrétienne « fait partie intégrante de la société », n’est pas épargnée. « Une tendance émerge qui tend à marginaliser le christianisme dans la vie publique, à en ignorer l’apport historique et social et même à restreindre les capacités des communautés de foi à mener leurs œuvres sociales. »

    Lundi, Mgr Toso, secrétaire du Conseil pontifical Justice et Paix, traitait de la même question à la conférence sur la tolérance et la non-discrimination de l’OSCE, à Tirana en Albanie.

    Dix-sept siècles après la promulgation par l’empereur Constantin de l’édit de Milan (avril 313) qui mettait un terme aux persécutions visant les chrétiens dans l’empire romain, force est de constater, a-t-il souligné, que les « épisodes d’intolérance et de discrimination envers les chrétiens non seulement n’ont pas diminué mais ont augmenté » : les premières victimes des atteintes à la liberté religieuse sont les chrétiens.

    « Il est souvent rappelé aux chrétiens, dans le débat public, (et de plus en plus dans les tribunaux), qu’ils peuvent croire tout ce qu’ils veulent dans leur maison ou dans leur tête, et qu’ils peuvent rendre leur culte comme ils le désirent dans leurs églises privées, mais qu’ils ne peuvent pas agir sur la base de ces croyances en public ». Il s’agit « d’une distorsion délibérée et d’une limitation de ce que signifie vraiment la liberté religieuse ». Ces limitations agissent dans deux domaines bien précis. Le premier est « l’intolérance envers le discours chrétien ». Le second concerne celui de la « conscience chrétienne », principalement dans le domaine professionnel. « Dans toute l’Europe, il existe de nombreux cas de chrétiens éloignés de leur lieu de travail seulement parce qu’ils ont cherché d’agir selon leur conscience. » Mgr Toso a également mentionné les profanations de lieux de culte.

    Le Saint-Siège demande donc à l’OSCE que les discriminations envers les chrétiens, même là où ils représentent la majorité, « soient considérées comme une grave menace envers la société entière et qu’elles soient combattues de la même manière que le sont l’antisémitisme ou l’islamophobie ».

  • « En croyant, qu'ils aient la vie »

    Cet intitulé est celui de la « Journée Evangelium Vitae » organisée à Rome les 15 et 16 juin prochains. Il y aura notamment une procession aux flambeaux le samedi soir (avec des groupes venant du monde entier), et le pape présidera la messe du dimanche matin pour « le peuple de la vie ».

  • Fête Dieu : une adoration eucharistique planétaire

    Dans le cadre de l'Année de la foi, ainsi que cela avait été programmé par Benoît XVI, une adoration eucharistique solennelle sera célébrée en la Basilique vaticane dimanche 2 juin (solennité de la Fête Dieu) de 17h à 18h, et simultanément dans un grand nombre de cathédrales, d’églises et de communautés religieuses du monde entier (bon courage aux Néo-Zélandais : il sera 3h du matin – et ce sera lundi).

    Les adorateurs prieront aux intentions (un peu bavardes) du pape :

    1 - Pour l'Eglise répandue de par le monde et unie aujourd'hui dans l'adoration eucharistique : Que le Seigneur la rende toujours plus obéissante à sa parole, afin qu'elle se montre au monde plus belle, sans tache ni ride, sainte et immaculée. Que par le biais d'une annonce fidèle, la Parole puisse résonner comme présage de miséricorde, et provoquer un renouveau d'amour qui donne du sens à la souffrance, rende joie et sérénité.

    2 - Pour tous ceux qui souffrent de par le monde, victimes de nouveaux esclavages, de la guerre, de la traite, du narcotrafic. Pour les enfants et les femmes victimes de violences, afin que leur cri silencieux soit entendu par l'Eglise et qu'ils demeurent confiants dans le Crucifié, que l'on n’oublie pas nos frères et sœurs soumis à la violence. Pour tous ceux qui sont en état de précarité matérielle, les chômeurs, les personnes âgées et les émigrés, les sans abri et les détenus, tous les marginaux. Que la prière et la solidarité de l'Eglise les soutiennent dans l'espérance, leur donne la force de défendre leur dignité.

  • Sainte Marie-Madeleine de Pazzi

    « Ou souffrir, ou mourir », disait sainte Thérèse dans son carmel espagnol. Gagne petit, pour Marie-Madeleine de Pazzi, qui lança : « Souffrir, ne pas mourir. » Où l’on voit que la furia italiana peut aller plus loin que la furia española… mais en approchant dangereusement les limites de la psychiatrie. Car si Marie-Madeleine de Pazzi croyait pouvoir faire plus fort que sainte Thérèse, il n’en demeure pas moins qu’elle est morte… Et même qu’elle est morte jeune… Et qu’une fois morte elle ne souffrait plus…

    Bref tout cela est assez dérisoire. Et l’on aura compris que sainte Marie-Madeleine de Pazzi n’est pas vraiment de ma paroisse. Pire encore est la révérence qu’on lui fait parce qu’elle fit vœu de chasteté à l’âge de 10 ans, ce qui est tout simplement idiot.

    Il n’en demeure pas moins qu’elle est une véritable sainte, parce que l’Eglise le dit, et parce qu’elle souffrit vraiment pendant cinq ans d’une nuit mystique, avant de souffrir physiquement pendant trois ans de la tuberculose qui allait l’emporter.

    Son corps resté intact repose dans son couvent de Florence qui est devenu le séminaire.

  • En Lituanie, l’avortement va revenir devant le Parlement

    Les députés lituaniens de la minorité polonaise avaient déposé une proposition de loi interdisant l’avortement sur le modèle de la loi polonaise. Le Parlement, par 46 voix contre 19 et 25 abstentions, a décidé de renvoyer la proposition en commission. Il a donc accepté d’en débattre.

    Actuellement la loi sur l’avortement en Lituanie est similaire à la loi française.

    Comme quoi on peut très bien chercher à revenir sur une loi votée, promulguée et appliquée.

  • La Papouasie Nouvelle-Guinée étend la peine de mort

    La peine de mort existait théoriquement en Papouasie Nouvelle-Guinée, mais elle n’avait jamais été prononcée. Le Parlement, sous pression de l’opinion publique, la met pleinement en vigueur et étend les crimes qui en sont passibles. Jusqu’au viol aggravé et au vol avec violence.

    Une preuve parmi d’autres qu’on peut « revenir » sur une loi, y compris sur un sujet « sensible » selon la pensée unique.

  • "Le Figaro" en est là…

    « Venezuela : après le papier toilette, les hosties touchées par les pénuries »

    Le pire est que le journaliste doit être fier de son titre et le trouver amusant…

    (En outre il ne correspond que très partiellement à l’article, qui évoque les pénuries en général.)

  • « La France appelle à agir contre les islamistes du Sud libyen »

    Non, ce n’est pas une blague. C’est ce que dit Laurent Fabius. Aux Africains. Nous avons mis le chaos en Libye et fait du sud du pays un repaire pour islamistes en tout genre. Maintenant c’est à vous de vous débrouiller pour nettoyer tout ça, parce que ça commence à sentir vraiment mauvais…

  • Rappel aux forces de l’ordre de l’interdiction d’exécuter des ordres illégaux

    Communiqué de l’Agrif

    L’AGRIF et ses avocats constatent les faits suivants :

    Un peu partout, des forces de police et de gendarmerie sont détournées par le gouvernement Hollande à des fins de répression idéologique contre l’immense mouvement d’objection de conscience morale face à la loi radicalement anti-humaine imposée par la dictature LGBT-OGM.

    Le pouvoir provisoirement en place emploie contre ce mouvement de défense de la dignité humaine toute la panoplie des moyens des régimes totalitaires :

    - Déshonorante tentative d’instauration d’un climat de peur par le ministre des gaz et matraques, Manuel Valls, pour essayer, en vain, de dissuader les familles de venir clamer leur détermination de ne pas accepter une loi de désintégration de l’humanité.

    - Arrestations nombreuses, incessantes et totalement arbitraires de personnes pacifiques, pour simple « délit de bonne gueule », ou par exemple pour simple port de vêtements siglés « la Manif pour tous », voire pour simple port d’un drapeau français, manifestement non prisés par les ministres de la dictature socialiste et de l’écologie subvertie.

    - Cas de mères de familles attendant leurs enfants à la sortie des écoles, ignoblement embarquées dans les fourgons par de pauvres exécutants sans souci des droits des personnes et du sort des enfants ;

    - Placements sur écoutes, filatures, arrestations, rétentions, mises en garde à vue à des fins d’intimidation et de fichage, et en violation flagrante du droit se succèdent ainsi comme aux époques annonciatrices des persécutions jacobines, nazies et communistes.

    Cependant, la police et la gendarmerie ne font plus face à la délinquance grandissante dont on occulte des faits très graves. Et rien n’est fait contre les actes de profanation d’églises et de cimetières qui se multiplient et contre lesquelles, malgré les plaintes de l’AGRIF, les enquêtes ne sont pas diligentées.

    Les dirigeants et avocats de l’AGRIF constatent, comme des millions de Français, que l’actuel gouvernement, imposant une loi immorale de déni d’humanité par tous les moyens de manipulation et de violation d’une authentique démocratie respectueuse de la loi morale naturelle et éternelle, s’est enfermé dans l’illégitimité et sombre désormais dans l’illégalité la plus grossière.

    Ils vont riposter à cette situation d’iniquité par tous les moyens de justice et de droit encore subsistants et en appellent aux magistrats protecteurs de la défense des libertés.

    Les forces de l’ordre sont aujourd’hui employées à des missions de répression et d’intimidation des honnêtes gens qui ne réclament que de pouvoir s’exprimer.

    Elles savent pourtant que prévaut désormais fermement depuis 1945 dans le droit international et national la doctrine dite des « baïonnettes intelligentes ». Celle-ci dispose que les agents de l’État sont responsables pénalement s’ils exécutent des ordres manifestement illégaux (article 122-4 du code Pénal), notamment les atteintes arbitraires à la liberté individuelle qui sont réprimées par l’article 432-4.

    Ce dernier article fait encourir 7 ans d’emprisonnement aux auteurs et aux donneurs d’ordre portant atteinte arbitrairement à la liberté individuelle.

    Des dizaines de plaignants, notamment soutenus par l’AGRIF et assistés par ses avocats, et bien d’autres encore en concertation avec eux, vont saisir dans les prochains jours les instances judiciaires de plaintes contre les atteintes aux droits les plus fondamentaux de la personne humaine.

    Bernard Antony