Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 14

  • L’Ascension

    Dans la page des Actes des apôtres, il est tout d'abord dit que Jésus fut "élevé", et il est ensuite ajouté qu'"il a été enlevé" (assumptus). L'événement est décrit non pas comme un voyage vers le haut, mais plutôt comme une action de la puissance de Dieu, qui introduit Jésus dans l'espace de la proximité divine. La présence de la nuée qui le fit "disparaître à leurs yeux", rappelle une très ancienne image de la théologie vétérotestamenaire, et inscrit le récit de l'ascension dans l'histoire de Dieu avec Israël, de la nuée du Sinaï et au-dessus de la tente de l'alliance du désert, jusqu'à la nuée lumineuse sur le Mont de la Transfiguration. Présenter le Seigneur enveloppé dans la nuée évoque en définitive le même mystère exprimé par le symbolisme de "s'asseoir à la droite de Dieu". Dans le Christ élevé au ciel, l'être humain est entré de manière inouïe et nouvelle dans l'intimité de Dieu; l'homme trouve désormais pour toujours place en Dieu. Le "ciel", ce mot ciel, n'indique pas un lieu au dessus des étoiles, mais quelque chose de beaucoup plus fort et sublime:  il indique le Christ lui-même, la Personne divine qui accueille pleinement et pour toujours l'humanité, Celui en qui Dieu et l'homme sont pour toujours inséparablement unis. L'être de l'homme en Dieu, tel est le ciel. Et nous nous approchons du ciel, ou mieux nous entrons au ciel, dans la mesure ou nous nous approchons de Jésus et entrons en communion avec Lui. Aujourd'hui, la solennité de l'Ascension nous invite donc à une communion profonde avec Jésus mort et ressuscité, présent de manière invisible dans la vie de chacun de nous.

    Dans cette perspective, nous comprenons pourquoi l'évangéliste Luc affirme que, après l'Ascension, les disciples revinrent à Jérusalem "remplis de joie". La cause de leur joie se trouve dans le fait que ce qui avait eu lieu n'avait pas été, en réalité, un détachement, une absence permanente du Seigneur:  ils avaient même au contraire désormais la certitude que le Crucifié-Ressuscité était vivant, et qu'en Lui les portes de Dieu, les portes de la vie éternelle avaient été pour toujours ouvertes à l'humanité. En d'autres termes, son Ascension ne signifiait pas son absence temporaire du monde, mais inaugurait plutôt la forme nouvelle, définitive et inextinguible de sa présence, en vertu de sa participation à la puissance royale de Dieu. C'est précisément à eux, aux disciples, enhardis par la puissance de l'Esprit Saint, qu'il reviendra d'en rendre perceptible la présence à travers le témoignage, la prédication et l'engagement missionnaire. La solennité de l'Ascension du Seigneur devrait nous combler nous aussi de sérénité et d'enthousiasme, précisément comme cela fut le cas pour les Apôtres, qui du Mont des Oliviers repartirent "remplis de joie". Comme eux, nous aussi, en accueillant l'invitation des "deux hommes vêtus de blanc", nous ne devons pas rester à regarder le ciel, mais, sous la direction de l'Esprit Saint, nous devons aller partout et proclamer l'annonce salvifique de la mort et de la résurrection du Christ. Ces paroles qui terminent l'Evangile de saint Matthieu nous accompagnent et nous réconfortent: "Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde".

    Chers frères et sœurs, le caractère historique du mystère de la résurrection et de l'ascension du Christ nous aide à reconnaître et à comprendre la situation transcendante de l'Eglise, qui n'est pas née et qui ne vit pas pour suppléer l'absence de son Seigneur "disparu", mais qui trouve au contraire la raison de son être et de sa mission dans la présence permanente bien qu'invisible de Jésus, une présence agissant avec la puissance de son Esprit. En d'autres termes, nous pourrions dire que l'Eglise n'exerce pas la fonction de préparer le retour d'un Jésus "absent", mais, au contraire, elle vit et elle œuvre pour en proclamer la "présence glorieuse" de manière historique et existentielle.

    Benoît XVI

  • La démographie japonaise en baisse constante

    Le 5 mai au Japon c’est la Fête des Enfants, un jour férié pour honorer les enfants, mais aussi les mères, et les familles. Les vraies familles, dans ce pays où aucune forme d’union homosexuelle n’est légale.

    Mais les enfants, il y en a de moins en moins. Comme chaque année le 5 mai, le gouvernement a publié les statistiques arrêtées au 1er avril précédent. Elles indiquent une diminution de 150.000 enfants de moins de 15 ans en un an. Et c’est la 32e baisse consécutive.

    Il est manifeste que cela va finir par affecter gravement la troisième économie du monde, d’abord en ce qui concerne les retraites. Mais pour l’heure aucun gouvernement n’a envisagé une quelconque mesure d’incitation à la natalité.

    koinobori.jpg

    La carpe noire, c’est le papa ; la carpe rouge, c’est la maman. Viennent ensuite les enfants… s’il y en a plusieurs. Au Japon il n’y a pas de politique obligatoire de l’enfant unique, mais on y arrive aussi par les « valeurs » de la société de consommation…

    Bon, soyons un peu plus optimiste, on peut voir cela aussi :

    4567042_f520.jpg

  • Les nationalistes hindous perdent le Karnataka

    Après neuf ans d’un règne sans partage, les nationalistes hindous du Bharatiya Janata (BJP) ont perdu les élections au Karnataka. Le parti du Congrès a obtenu la majorité absolue, et il semble que le deuxième parti soit le Janata Dal, un parti laïque de gauche.

    C’est une bonne nouvelle pour les minorités religieuses, et spécialement pour les chrétiens. En 2012 avaient été recensées au Karnataka 41 attaques de chrétiens par des extrémistes ouvertement soutenus par le BJP : au moins les persécuteurs de chrétiens n’auront-ils plus le soutien des autorités.

    (Asianews)

     

  • Egypte : un hôtel conforme à la charia

    Le premier grand hôtel conforme à la charia s’est ouvert sur la Mer Rouge à Hurghada, station touristique particulièrement prisée, jusqu’ici, des Anglais et des Russes. C’est le « 4Win Hotel », l’un des principaux de la station, qui a été modifié de façon à correspondre à la charia, notamment en ce qui concerne la ségrégation entre les hommes et les femmes. Et bien sûr il n’y a pas d’alcool au bar, et les photos de vedettes du showbiz ont été retirées.

    On notera que cette modification n’a pas été faite pour des raisons idéologiques mais pour des raisons commerciales. Elle répond à une demande : il s’agit d’accueillir les Egyptiens salafistes fortunés et les touristes des pays du Golfe. Alors que le tourisme occidental est en chute libre depuis le « printemps arabe ».

    Asianews remarque qu’au « 4Win » halal il y a néanmoins des chaînes pornographiques en accès payant dans les chambres. Je suis certain qu’il y a aussi du whisky dans les minibars… Mais ça c’est l’hypocrisie bien connue de l’islam.

  • Avoir la peau des Petits Chanteurs

    En 2009, la préfecture de l’Oise avait interdit de concert les Petits Chanteurs à la Croix de Bois parce qu’ils ne respectaient pas le code du travail. Lors d’une réunion au ministère du Travail, le gouvernement imposait alors que les enfants soient payés à 80% du SMIC, et limitait les concerts à 70 par an : 60 lors des tournées, et 10 hors tournée.

    On pensait alors que la manécanterie ne survivrait pas à un tel traitement. Mais elle a survécu. Alors l’inspection du travail de l’Oise est revenue à la charge. En octobre 2012, elle a jugé que le code du travail n’était pas respecté lors des tournées, car les « jeunes travailleurs » doivent avoir « deux jours de repos hebdomadaire consécutifs ». L’inspection du travail de l’Yonne, où se trouve désormais le siège de l’association, a confirmé le diktat par une lettre du 16 avril.

    La manécanterie demande au ministre du Travail que la législation relative à l'emploi des enfants dans le spectacle puisse autoriser les préfets à déroger à certaines dispositions du code du travail. Elle rappelle une fois de plus que son action ne s'inscrit pas dans le cadre d’une organisation de spectacles mais d'« un projet pédagogique d'éducation populaire » et qu'elle est « une structure sans but lucratif ».

    Mais tant qu’ils porteront une croix, ces petits chanteurs qui symbolisent une France révolue seront persécutés par cette République devenue frénétiquement antichrétienne.

    PÉTITION

  • Vigile de l’Ascension

    Pater, venit hora, clarífica Fílium tuum claritáte quam hábui, priúsquam mundus esset, apud te, allelúia.

    Mon Père, l’heure est venue, glorifiez votre Fils de la gloire que j’ai eue en vous avant que le monde fût, alléluia.

    Dans l’antienne du Benedictus, Jésus donne le sens de la vigile de l’Ascension, l’annonce de ce qui va se passer. Cette phrase paraît être prise telle quelle de l’évangile de ce jour, c’est-à-dire du début du chapitre 17 de saint Jean, sa dernière prière au Cénacle juste avant la Passion. En réalité, elle est composée de deux morceaux pris au premier verset et au cinquième verset, et c’est si parfaitement agencé que l’on ne peut pas savoir où l’on passe de l’un à l’autre sans se reporter au texte.

    L’antienne insiste sur la gloire qui attend le Christ ressuscité quand il va monter au ciel. Cette gloire est sa gloire divine, qu’il n’a jamais perdue et qu’il avait déjà avant la création du monde. La différence est que désormais elle rejaillit sur toute la nature humaine, et que c’est notre gloire qu’il va inaugurer au ciel.

  • So british...

    moore_web.jpgCeci est l’annonce d’une conférence de Charles Moore (ancien rédacteur en chef du Telegraph et biographe officiel de Margaret Thatcher) à l’ordinariat Notre-Dame de Walsingham. Avec pour titre celui d'un chant patriotique.

    Et ce pays, c’est la campagne 200% anglaise, façon Constable…

    Or la conférence a lieu à Londres (à l’Oratoire).

    Ce matin, je voyais une image de Londres sur FDesouche, c’était ça :

    capturedcran20130506212.jpg

  • Quand on a les moyens…

    494_D30cbis.jpg

    Ça c’est le nouveau siège des pharaons du Conseil européen, à Bruxelles. Enfin, ce sera, quand il sera fini. Ce devait être fin 2013, ce sera plutôt début 2014. Disons au printemps, si tout va bien.

    Sur le site du Conseil, on nous dit seulement que « les travaux sont en cours ».

    On nous dit aussi que le « coût du projet reste inférieur au plafond de 240 millions d'euros, valeur janvier 2004, convenu en novembre 2005 ».

    Sauf que dès 2009 on savait qu’il coûterait au moins 315 millions d’euros, et qu’aujourd’hui on parle de 327 millions…

    Pour être crevé, le plafond, il est crevé… Ce n’est pas bon signe…

  • Ça m’amuse toujours

    Les agences de presse annonçaient à grands coups de clairon une nouvelle grande manifestation du peuple russe contre la dictature de Poutine, la révolte populaire contre la mise au pas de la société, etc. Ça allait déferler à Moscou...

    En lisant plus attentivement, on remarquait toutefois que les organisateurs espéraient 30.000 personnes, ce qui n’est pas flamboyant pour la capitale russe, et même loin des 200.000 manifestants d’il y a deux ans. (On pourrait comparer aussi avec les manifestants français contre la loi Taubira, qui ne bénéficient pas de la même faveur des agences, c’est le moins qu’on puisse dire…)

    Hier, les agences annonçaient que « des milliers » de personnes manifestaient à Moscou.

    Au finale, les organisateurs revendiquaient… 15.000 manifestants (7.000 selon la police du dictateur qui, quel que soit le chiffre réel, ne divise donc pas par quatre comme une certaine police démocratique).

    Et aujourd’hui les agences pleurent que l’opposition russe « cherche un deuxième souffle », ou se lamentent des « déboires de l’opposition russe »…

  • Les Tchèques et l’euro

    Selon le dernier sondage CVVM, 77% des Tchèques sont désormais opposés à l’entrée de leur pays dans la zone euro : 48% catégoriquement contre, 29% plutôt contre. Ils sont 4% à être résolument pour, et 14% plutôt pour.

    Selon les sondages du même institut, en 2001 ils étaient 52% pour et 23% contre ; en 2007, 48% pour, 45% contre ; en 2010, 38% pour, 55% contre.

    (Via Novopress)