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  • Les jolis soutiens du défunt cardinal Martini

    Extrait d’un article de Sandro Magister :

    Mais aujourd’hui c’est le "quatrième pouvoir", celui des médias, qui harcèle sans trêve les cardinaux appelés au conclave.

    L’un d’eux est déjà tombé, il s’agit de l’Écossais Keith Michael Patrick O'Brien. Sa démission de l’archevêché d’Édimbourg a été hâtée par Benoît XVI dans l’un des derniers actes de celui-ci en tant que pape et il a lui-même annoncé qu’il ne se rendrait pas à Rome pour l’élection du nouveau pontife.

    Un autre est l’ancien archevêque de Los Angeles, Roger Mahony, censuré par son propre successeur, José Horacio Gómez.

    Un troisième est l’ancien archevêque de Bruxelles, Godfried Danneels.

    Pour tous les trois, les chefs d’accusation se réfèrent à cette "saleté" contre laquelle le pape Ratzinger a infatigablement combattu.

    Jusqu’à présent, Mahony et Danneels ont résisté à l'épuration mais, au sein du collège des cardinaux, leur autorité est déjà pratiquement réduite à rien.

    Et pourtant, il y a quelques années, ils étaient tous les trois au sommet de leur notoriété. Parmi les neuf voix que le cardinal Carlo Maria Martini, le candidat préféré des cardinaux progressistes opposés à l’élection de Ratzinger, obtint au premier tour de scrutin du conclave de 2005, il y avait justement celles d’O'Brien, de Mahony et de Danneels.

  • Lundi de la troisième semaine de carême

    Rogamus te, Rex sæculorum, Deus sancte, jam miserere : peccavimus tibi.

    Roi des siècles, Dieu saint, nous avons péché contre vous ; nous vous en prions, ayez enfin pitié.

    . Audi clamantes, Pater altissime, et quæ precamur, clemens attribue : exaudi nos, Domine.

    Père très haut, écoutez nos cris ; dans votre bonté, octroyez nos demandes ; exaucez-nous, Seigneur.

    ℟. Jam miserere.

    Ayez enfin pitié.

    . Bone Redemptor, supplices quæsumus de toto corde flentes : requirimus, adsiste propitius.

    Rédempteur plein de bonté, nous vous supplions, pleurant de tout notre cœur ; nous sommes devant vous, soyez propice ; assistez-nous.

    ℟. Jam miserere.

    Ayez enfin pitié.

    . Emitte manum, Deus omnipotens : et invocantes potenter protege ex alto, piissime.

    Dieu tout-puissant, étendez votre main du haut du ciel : ô miséricordieux, dans votre puissance, protégez ceux qui vous invoquent.

    ℟. Jam miserere.

    Ayez enfin pitié.

    . Fertilitatem et pacem tribue : remove bella, et famem cohibe, Redemptor sanctissime.

    Donnez la fertilité et la paix, écartez les guerres, repoussez la famine, ô Rédempteur très saint !

    ℟. Jam miserere.

     Ayez enfin pitié.

    . Induire lapsis : indulge perditis : dimitte noxia : ablue crimina : acclines tu libera.

    Pardonnez à ceux qui sont tombés ; pardonnez à ceux qui se sont perdus ; remettez les fautes, lavez les crimes ; délivrez ceux qui sont devant vous prosternés.

    ℟. Jam miserere.

    Ayez enfin pitié.

    . Gemitus vide : fletus intellige : extende manum : peccantes redime.

    Voyez les gémissements, considérez les pleurs, étendez la main, rachetez ceux qui ont péché.

    ℟. Jam miserere.

    Ayez enfin pitié.

    . Hanc nostram, Deus, hanc pacem suscipe : supplicum voces placatus suscipe : et parce, piissime.

    Acceptez, ô Dieu ! cette réconciliation ; accueillez ces voix suppliantes, et pardonnez, vous plein de bonté.

    ℟. Rogamus te, Rex sæculorum, Deus sancte, jam miserere : peccavimus tibi.

    Roi des siècles, Dieu saint, nous avons péché contre vous, nous vous en prions, ayez enfin pitié de nous.

    Cette prière, reproduite et traduite dans L’Année liturgique de dom Guéranger, est assignée au troisième dimanche de carême dans le Missale Gothicum. Contrairement à ce que laisse penser le titre, le Missale Gothicum n’est pas un livre mozarabe mais un missel gallican, écrit autour de l’an 700 en Bourgogne, sans doute pour l’église d’Autun. Il a été édité en 2005 par Brepols, chez qui on peut l’obtenir pour le coût modique de… 265 €, taxes et port non compris…

  • 3e dimanche de carême

    Le démon dont Jésus délivra le possédé de notre Évangile rendait cet homme muet ; et la sortie de l’esprit de ténèbres affranchit la langue du malheureux qu’il tyrannisait. Ce fait nous donne une image du pécheur captif de son redoutable vainqueur, et réduit par lui au mutisme. Si ce pécheur parlait pour confesser ses fautes, pour demander grâce, il serait délivré. Que de démons muets, répandus de toutes parts, empêchent les hommes de faire cet aveu salutaire qui les sauverait ! Cependant, la sainte Quarantaine avance dans son cours, les jours de grâce s’écoulent ; profitons du temps favorable ; et si nous sommes dans l’amitié de Dieu, prions instamment pour les pécheurs, afin qu’ils parlent, qu’ils s’accusent et qu’ils soient pardonnes.

    Dom Guéranger

  • C’était trop facile...

    Je lis dans Présent de ce jour :

    « Remarquons que la traduction liturgique actuelle du début de ce même verset 39 n’est pas totalement fidèle au texte grec. On lit, en effet, dans le Lectionnaire : “Moi je vous dis de ne pas riposter au méchant !” (Mt 5, 39). Le grec emploie le verbe antistêmi, qui est nettement moins actif. Il peut se traduire par “résister”, “faire face”, “s’opposer“ (les versions syriaques ont “se lever contre”). »

    Belle démonstration. Il manque seulement l’essentiel. L’essentiel évident qui rend cette démonstration sans objet… Il manque le texte. Le texte de l’Eglise latine. Qui est en latin. Le texte qui fut celui de l’Eglise latine jusqu’au XXe siècle, qui est toujours le texte officiel de l'Eglise latine et de sa liturgie, et qui reste le texte de référence pour ceux qui savent, par exemple, que les traductions « officielles » en langue vulgaire sont une trahison permanente.

    Le texte de la langue officielle de l’Eglise latine dit : « resistere ». Non seulement le mot grec antistêmi « peut » se traduire par résister, mais il se traduit évidemment par résister, puisque c’est ce qu’a fait la Vulgate au Ve siècle, et même, en fait, bien avant.

    Parce que, à la différence des traductions modernes, la Vulgate traduit exactement le texte grec, et le traduit d’autant plus exactement qu’elle a été écrite par des gens qui parlaient aussi bien le grec que le latin, et qui savaient – alors que nous ne le savons plus – quel sens précis avaient les mots grecs au premier siècle.

    Mais c’était trop facile, sans doute, de se référer à la Vulgate, alors on l’a oubliée. Cela fait tellement plus intelligent, plus savant, de se livrer à des comparaisons entre un texte français forcément mauvais et le texte grec originel en passant par une traduction syriaque… en français…

  • En Egypte

    Un tribunal de Bani Suef a rejeté la demande de libération de Rzik Naguy, 10 ans, et  Mina Fara, 9 ans : les deux enfants, accusés de blasphème, devront rester en prison jusqu’à leur procès.

    Ils sont en prison depuis le mois d’avril. Le 9 avril, ils furent interpellés par un imam qui dit les avoir vus uriner sur le Coran. L’imam alla avec les enfants voir le curé pour demander à celui-ci de les punir. Le prêtre refusa, car les pages du Coran se trouvaient parmi des ordures et les enfants ne pouvaient pas savoir ce que c’était, d’autant qu’ils sont illettrés. L’imam envoya les enfants au tribunal local qui les mit en détention préventive. C’est une triste première.

    Le P. Rafic Greiche, porte-parole de l’Egise catholique en Egypte, dénonce l’islamisation rampante du pays :

    « Les Frères musulmans sont tranquillement en train de remplacer tous les fonctionnaires locaux, dans les gouvernorats, par des gens qui leur sont dévoués. L’Egypte est en train de devenir un pays islamique, avec de sérieux risques pour la minorité chrétienne. » En toute discrétion, les islamistes remplacent les fonctionnaires de deuxième et troisième rang, dans les divers secteurs (y compris la justice). « La population ne remarque rien. Mais c’est par dizaines que des personnes sont remerciées et remplacées par des proches des appareils extrémistes. Grâce à cette infiltration, l’aile radicale des Frères musulmans et les salafistes peuvent agir impunément. »

    Par exemple, le 24 février, des islamistes ont de nouveau interrompu la construction d’une église dans le district Shubra al-Kheima du Caire. (Il s’agit de l’église construite sur un terrain que les islamistes avaient occupé en juillet dernier, y déployant une bannière indiquant : Mosquée Ebad al-Rahan.)

    (Asianews)

  • A Benghazi

    La chasse aux chrétiens se poursuit à Benghazi. Quelque 48 marchands ambulants coptes égyptiens ont été arrêtés la semaine dernière sur le marché. Parce que sur leurs étals il y avait des images religieuses. Une vidéo montre les hommes arrêtés, tous avec la tête rasée, portant des traces de coups, entassés dans une toute petite pièce sous la garde d’un barbu.

    Les « autorités » de Benghazi ont fait savoir que ces hommes n’ont pas été arrêtés parce qu’ils sont chrétiens mais parce qu’ils ont enfreint les lois sur l’immigration en entrant de façon illégale sur le territoire libyen. Ce qui serait une bonne blague si le sort de tant de braves gens n’était en jeu, vu que la Libye est une vaste zone de non-droit et que les trafiquants et terroristes en tout genre circulent et passent les « frontières » comme ils l’entendent…

  • Samedi de la deuxième semaine de carême

    Le chant responsorial provient aujourd’hui du psaume 91 : « Combien il est doux de chanter vos louanges, Seigneur, et de jouer de la cithare en votre honneur, afin d’annoncer dès l’aurore vos miséricordes, et de glorifier votre lumière et votre vérité parmi les ténèbres de la nuit. » Le juste sent le besoin de s’élever et de communiquer sans cesse avec Dieu dans la prière. C’est pourquoi, de bon matin, il rend grâces à Dieu de la miséricorde avec laquelle il le prévient avant que le soleil dore les montagnes de ses rayons ; et le soir, quand tout se tait autour de lui, et qu’un voile de ténèbres enveloppe la nature, à l’exemple de Jésus qui erat pernoctans in oratione Dei, il élève son âme vers le Seigneur et il puise Là-Haut ces lumières et cette force qui lui sont nécessaires pour les œuvres de la journée. Ainsi agit l’Église dont il est écrit dans la Sagesse : De nocte surrexit deditque praedam domesticis suis... non extinguetur in nocte lucerna eius ; ainsi ont toujours fait les grands apôtres et les saints, par exemple, saint François Xavier, qui, durant le jour, se fatiguait dans les œuvres de son apostolat chez les Indiens, et, la nuit, traitait les affaires de son ministère avec le divin Sacrement de l’autel.

    Bienheureux cardinal Schuster

  • L’euro, c’est le plein emploi

    Selon les dernières statistiques européennes, le taux de chômage a battu un nouveau record historique dans la zone euro en janvier, à 11,9%, contre 11,8% en décembre.

  • Il est interdit de critiquer l’homosexualité

    Un militant chrétien a été condamné pour avoir distribué des tracts qui dénonçaient des petites annonces pédophiles dans un journal homosexuel et la propagande homosexualiste à l’école.

    C’est au Canada. Et bientôt chez nous.

    On va voir jusqu’à quand il sera permis de dire :

    S'appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que les “actes d'homosexualité sont intrinsèquement désordonnés" (CDF, décl. "Persona humana" 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l'acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d'une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d'approbation en aucun cas.

    A quand l’interdiction du Catéchisme de l’Eglise catholique ?

    Il semble que ce soit le mot "sodomite" qui ait été considéré comme un mot haineux. Or il vient du péché de Sodome qui est la première référence dans le texte du Catéchisme (Genèse 19).

  • Luc Chatel, encore

    Luc Chatel se prononce, dans une interview à Paris-Match, en faveur d'une fiscalisation des allocations familiales.

    Normal, de la part de celui qui, ministre de l’Education, avait fait une priorité de la soi-disant « lutte contre l’homophobie », c’est-à-dire de la propagande homosexuelle, avec publicité pour les pires lobbies, et qui est un partisan fanatique de l’idéologie du genre…

    Ce qui est pratique avec des hommes de droite comme ça, c’est qu’on n’a pas besoin de la gauche.