Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Samedi de la deuxième semaine de carême

Le chant responsorial provient aujourd’hui du psaume 91 : « Combien il est doux de chanter vos louanges, Seigneur, et de jouer de la cithare en votre honneur, afin d’annoncer dès l’aurore vos miséricordes, et de glorifier votre lumière et votre vérité parmi les ténèbres de la nuit. » Le juste sent le besoin de s’élever et de communiquer sans cesse avec Dieu dans la prière. C’est pourquoi, de bon matin, il rend grâces à Dieu de la miséricorde avec laquelle il le prévient avant que le soleil dore les montagnes de ses rayons ; et le soir, quand tout se tait autour de lui, et qu’un voile de ténèbres enveloppe la nature, à l’exemple de Jésus qui erat pernoctans in oratione Dei, il élève son âme vers le Seigneur et il puise Là-Haut ces lumières et cette force qui lui sont nécessaires pour les œuvres de la journée. Ainsi agit l’Église dont il est écrit dans la Sagesse : De nocte surrexit deditque praedam domesticis suis... non extinguetur in nocte lucerna eius ; ainsi ont toujours fait les grands apôtres et les saints, par exemple, saint François Xavier, qui, durant le jour, se fatiguait dans les œuvres de son apostolat chez les Indiens, et, la nuit, traitait les affaires de son ministère avec le divin Sacrement de l’autel.

Bienheureux cardinal Schuster

Les commentaires sont fermés.