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  • D’autres évêques, en Chine…

    Le Congrès national du peuple chinois se réunit à partir d’aujourd’hui, et la Conférence consultative politique du peuple chinois est réunie depuis avant-hier.

    On constate que l’évêque de Shantou, Huang Bingzhang, ordonné illicitement et officiellement excommunié, fait désormais partie du Congrès (le Parlement).

    A la Conférence consultative, on note la présence de trois autres évêques illicitement ordonnés : Ma Yinglin, le président de la prétendue « Conférence des évêques chinois », Zhan Silu, le vice-président de la dite conférence, et Lei Shivin, vice-président de l’Association patriotique (c’est le nom officiel de l’Eglise inféodée au pouvoir), lui aussi excommunié.

    Dans le secteur « religions » de la Conférence consultative il y a cinq autres évêques, dont l’archevêque de Pékin qui s’y trouve pour la première fois.

    La « Conférence consultative politique du peuple chinois » est la représentation, sous la conduite du parti communiste, des huit partis démocratiques indépendants et autres organisations qui ont fait alliance avec le parti communiste (on ne rit pas). Son nouveau président est Yu Zhengsheng, membre permanent du bureau politique du parti et secrétaire du parti à Shanghai. Il remplace Jia Qinglin, qui avait reçu les participants à la 8e « Assemblée nationale des représentants catholiques », en décembre 2010. Il les avait exhortés à « défendre le principe de l’indépendance et de l’autogestion de l’Eglise » et à « résister à l’infiltration de forces étrangères ». Le Saint-Siège avait vivement réagi à cette réunion.

  • Les évêques du Vietnam donnent de la voix

    « Les évêques catholiques du Vietnam transmettent leurs remarques et contributions au sujet du projet d’amendement de la Constitution de 1992 (amendement 2013) ». C’est le titre même du document, effectivement remis le 1er mars au comité de rédaction du projet d’amendement, et qui ne passe pas inaperçu, car les évêques y demandent la suppression de l’article 4, celui qui stipule que le parti communiste est « la force dirigeante de l’Etat et de la société ». Or quiconque, jusqu’à ces dernières semaines, osait tenir un tel propos était passible d’une peine de prison. Mais le tabou vient de sauter, grâce à la « Requête pour une refonte de la Constitution », conçue à l’origine par 72 intellectuels, et bientôt signée par de nombreuses personnalités, dont l’évêque président de la commission Justice et Paix de l’épiscopat. Ils furent bientôt 800, puis des milliers de signataires. Le 7 février, la requête a été rejetée, parce que la consultation populaire ne porte que sur les amendements proposés par l’Assemblée… Mais aucun signataire n’a été traîné en justice.

    Le texte des évêques sera rejeté pour la même raison. Mais il restera historique.

    Ce texte est d’ailleurs intéressant en lui-même, car les évêques montrent très bien pourquoi les constitutions des pays communistes peuvent avoir l’air de constitutions parfaitement démocratiques garantissant toutes les libertés alors qu’il s’agit concrètement de dictatures. C’est que les libertés ne peuvent se comprendre que par rapport à l’article qui stipule le rôle dirigeant du parti unique marxiste-léniniste dans l’Etat et la société…

  • Mardi de la troisième semaine de carême

    Pécher contre un homme, c’est aller à ta perte. Si celui contre qui tu as péché te reprend, seul à seul, et que tu l’écoutes, il t’a gagné. Qu’est-ce à dire : « Il t’a gagné » ? Ceci : s’il ne te gagnait, tu étais perdu. D’ailleurs si tu n’étais pas perdu, comment a-t-il pu te gagner ? Que nul donc ne le prenne à la légère, si c’est contre son frère qu’il pèche. A un certain endroit, l’Apôtre le dit : « En péchant ainsi contre vos frères, en blessant leur conscience qui est faible, c’est contre le Christ que vous péchez. » Oui, certes, car tous nous sommes devenus membres du Christ. Toi qui pèches contre un membre du Christ, comment ne pèches-tu pas contre le Christ ?

    Que personne donc ne dise : « Je n’ai pas péché contre Dieu, mais j’ai péché contre mon frère, j’ai péché contre un homme, il n’y a là que peccadille, voire même rien du tout ! » Sans doute parles-tu ainsi : « Il n’y a là que peccadille », parce que la guérison peut en être immédiate. Tu as péché contre ton frère ? Fais satisfaction et tu es guéri ! En un instant, tu l’as posé, cet acte porteur de mort. Mais en un instant, tu en as trouvé le remède. Mes frères, lequel d’entre nous oserait espérer le Royaume des Cieux, lorsque l’Évangile affirme : « Celui qui dit à son frère : imbécile sera passible de la géhenne de feu » ? Terrifiante perspective ! Mais, regarde, voici le remède. « Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là, tu te rappelles que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel. » Dieu ne s’irrite pas si tu diffères de présenter ton offrande : c’est toi que cherche Dieu plutôt que ton offrande.

    Saint Augustin

  • « Alternative pour l’Allemagne »

    Un groupe d’universitaires, de journalistes et de patrons (dont Hans-Olaf Henkel, PDG d’IBM Europe et président de l’Union des industries allemandes), va lancer le mois prochain un nouveau parti politique intitulé « Alternative pour l’Allemagne », qui prône notamment l’abandon de la monnaie unique et un référendum pour tout changement du traité européen.

    Open Europe ne voit aucun avenir à ce parti et juge qu’un score de 1% aux prochaines élections législatives (en septembre prochain) serait honorable.

    C’est oublier qu’en Autriche le parti anti-euro Team Stronach, fondé en septembre dernier par un homme d’affaires austro-canadien, vient de remporter 11,3% des voix en Carinthie et 9,8% en Basse-Autriche.

    Et c’est faire bon marché des sondages qui montrent que les deux tiers des Allemands voudraient revenir au mark alors qu’ils n’ont pas de parti politique, jusqu’ici, pour faire de cette opinion un vote.

  • Diederik Samsom et le référendum

    Dans une interview à NRC Handelsblad, le chef des travaillistes néerlandais, Diederik Samsom, déclare que de futurs changements du traité européen requièrent des référendums : « Peut-être alors les gens ne se sentiront plus comme ayant le dos au mur, mais verront qu’ils ont un choix. »

    Ne connaissant pas Diederik Samsom, je me demande s’il s’agit d’ironie eurosceptique ou (plus vraisemblablement) de l’habituelle ignorance crasse des politiciens dès qu’il est question de l’UE.

    Si Diederik Samsom se demandait pourquoi les changements du traité n’ont fait l’objet que de très peu de référendums jusqu’ici, il verrait que lorsque les gens « ont un choix », ils votent généralement contre l’UE…

  • Ils deviennent vraiment ridicules

    Epinglé par F.Desouche dans un journal normand :

    « Philippe (le prénom a été changé), Tunisien de 48 ans, était convoqué, mercredi, en appel, devant la chambre correctionnelle de Rouen, pour des faits de violences volontaires sur sa femme. »

    En outre, le changement de prénom, ici, ne fait que souligner qu’il s’agit d’un Tunisien. Pour ne pas stigmatiser et ne pas faire d’amalgames, il faut aussi changer la nationalité. Et l'âge, car il n'est pas normal de stigmatiser les hommes de 48 ans. Et le lieu, car on peiut trop facilement le retrouver :

    « Philippe (le prénom a été changé), Français (la nationalité a été changée) de 55 ans (l'âge a été changé), était convoqué mercredi en appel devant la chambre correctionnelle de Provins (le lieu a été changé).

  • Evreux : un terrain pour la mosquée

    Le 20 février dernier, le conseil municipal d’Evreux a décidé de mettre à la disposition de la communauté musulmane de la ville, pour y construire une mosquée, un terrain de 5.000 m2.

    Comme le maire est radical de gauche, autrement dit un intransigeant gardien de la laïcité maçonnique, on pourrait trouver cela bizarre.

    Ce serait oublier le dogme formulé par Jean Glavany, le secrétaire national du PS à la laïcité : « Aujourd’hui, être un bon laïque, c’est encourager la construction de mosquées en France. »

    (Rappelons d’autre part que, le 19 juillet 2011, le Conseil d’Etat a décidé que l’octroi de baux emphytéotiques pour la construction de mosquées est une légitime « dérogation » à l’interdiction de financement des cultes.)

  • Islam: Didier Reynders commence à comprendre

    Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Belgique Didier Reynders constate qu’« au lieu de construire un islam modéré sur notre territoire, on voit apparaître des imams et des formateurs qui sont plutôt fondamentalistes, qui sont salafistes ou viennent de mouvements très durs ».

    Mais il n’a pas encore tout compris. Car il ajoute à propos des « messages » diffusés : « Nous n’avons pas à juger de leur contenu religieux. Mais quand ils comportent des éléments contraires à l’ordre public, des appels à la violence ou à des violations des droits humains, il n’y a pas de raison qu’on les laisse se développer. »

    En voilà encore un à qui il faudrait offrir un Coran.

  • En Egypte

    La police égyptienne est intervenue vendredi dernier à Kom Ombo, dans le sud de l’Egypte, pour disperser des musulmans qui manifestaient devant une église, après propagation de la sempiternelle rumeur selon laquelle une femme convertie au christianisme se cachait à l’intérieur. Comme les manifestants leur jetaient des pierres, les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène.

  • En Libye

    Un prêtre catholique a été victime d’une agression à Tripoli, le 2 mars, de la part de miliciens armés. « La situation n’est pas bonne pour les chrétiens tant à Tripoli qu’à Benghazi », affirment les sources de l’agence Fides.

    A Benghazi, jeudi dernier, deux prêtres coptes égyptiens ont été agressés au cours de l’attaque d’une église.

    Quant aux dizaines de coptes arrêtés sur le marché de Benghazi parce qu’ils avaient des images religieuses collées sur leurs étals, ils ont été expulsés en Egypte.