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  • « J’y vais j’ai les adresses » : pour tuer les enfants plus vite

    L’agence régionale de santé (sic) d’Ile-de-France a mis en ligne aujourd’hui un site internet « ivglesadresses » qui se dit aussi « J’y vais j’ai les adresses ». Colossale finesse, tout l’humour décalé qui convient pour décrisper un sujet grave qui ainsi devient ludique.

    Le site est ouvertement une incitation à l’avortement. Il est lancé après une campagne contre les sites qui informent vraiment sur l’avortement et qui donnent vraiment des solutions. Ainsi Le Figaro (mais oui, Le Figaro, voilà où en est la « bonne bourgeoisie ») qui a titré « La stratégie insidieuse des anti-IVG sur le Net », et qui titre aujourd’hui « Un site sur l’IVG pour trouver les bons interlocuteurs ». C’est-à-dire pour avorter le plus vite possible.

    Je ne suis pas allé voir plus loin. Le Salon Beige précise : « Le site financé par nos impôts parle d'expulsion de l'œuf, d'aspiration du contenu utérin, etc. mais certainement pas d'enfant, ni même de fœtus ou d'embryon. »

    Un site de la culture de mort exclusive est forcément un site négationniste. Qui nie la nature humaine. C’est la mode en ce moment.

  • Jeudi de la troisième semaine de carême

    Toute la messe de ce jour commémore les saints Côme et Damien. Et même, les trois oraisons leur sont dédiées, ce qui est unique dans le temporal. Et même, la collecte évoque ce jour comme étant « la bienheureuse solennité des saints Côme et Damien ». Alors que leur fête a lieu le 27 septembre, et que la messe d’aujourd’hui est bel et bien indiquée comme celle du jeudi de la troisième semaine de carême.

    C’est que la station du jour, c’est-à-dire l’église de Rome où le pape célébrait la messe, autrefois, en ce jour, est la basilique des saints Côme et Damien. Il y a généralement dans la liturgie des jours de carême des allusions au saint vénéré dans l’église de la station, mais jamais à ce point-là.

    La raison mystique est que Côme et Damien étaient médecins, et que le carême est une médecine des âmes. La messe est donc dominée par l'idée de la guérison. C'est-à-dire du salut, qui sera manifesté à Pâques. Or nous sommes à la mi-carême, d'où l'insistance, au milieu du gué, sur la guérison qui va venir, et qui est assurée à celui qui aura fait tout le pèlerinage.

    A ce propos, voici que resurgit comme chaque année l’éternel problème, celui de la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide : est-ce que nous avons déjà parcouru la moitié du carême, ou bien est-ce qu’il nous reste encore à parcourir la moitié du carême ?

    En tout cas, bon courage à ceux qui observent un vrai carême : comme ils le savent s’ils l’ont déjà fait, une récompense les attend.

  • Il s’appelle Nicolas Bays

    Il est député, représentant du peuple français au Parlement. Et c’est un homme qui aime l’humour bon enfant. La preuve, voici ce qui l’amuse et ce qu’il a publié sur Twitter :

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    Il y a eu, tout de même, des réactions. Il a d’abord répondu que c’était « un peu d’humour second degré », puis qu’il « n’insultait personne », avant de se justifier ainsi :

    « Moi qui croyais naïvement que la religion catholique c’était la tolérance !! C’est ce qu’on m’a inculqué au catéchisme, à la JEC, à l’ACO. »

    (Ainsi donc ce député socialiste est lui aussi un produit de la JEC et de l’ACO… Et il peut blasphémer, blesser des millions de catholiques, et insulter le Fils de Dieu, en toute bonne conscience…)

    A quoi Koz a fort bien répondu : « On n’a jamais demandé de tolérer son prochain mais de l’aimer. Dans cet amour, il y a le respect de l’autre. Respect est une valeur forte, tolérance un succédané pour ceux qui n’en sont pas capables. »

    Finalement Nicolas Bays a retiré son tweet, ajoutant (galimatias et faute compris) : « Désolé que l’humour ne soit pas compris par tous et de la même manière. Que ceux que j’ai heurté dans leur sensibilité m’en excusent. »

  • Pire que des idées folles, les attitudes molles : le prix à payer de la tiédeur

    Communiqué de Bernard Antony, président de l’Agrif

    Ce matin sur France-Inter, les deux débiles bouffons, qui chaque jour en ouverture de l’émission d’informations de 8 h de Patrick Cohen essayent de jouer les comiques, ont déversé leur vomi contre Benoît XVI.

    Il paraît désormais évident que dans nos médias toute une cohue se bouscule dans une compétition d’obscène et méchante dérision antichrétienne où chacun, dans le plus gluant conformisme, s’efforce de déverser le plus loin possible la pompe à vidange qui occupe son cerveau. On ne sait de quel montant sont les primes pour récompenser le plus bête, le plus grossier, le plus haineux.

    Mais le plus triste, c’est aussi le fait que trop de chrétiens encore restent dans une triste position de non-résistance.

    Soi-disant pour ne pas faire de la publicité au mal (comme s’il ne disposait pas de toutes les amplifications médiatiques) l’association de l’épiscopat « Croyance et Liberté » demeure depuis sa création dans une attitude de perfection dans la non-réactivité.

    Et le pire, c’est que dans une sorte de mimétisme d’indolence, il est des « fidèles » (mais fidèles à quoi ?) pour nous conseiller vertueusement de ne surtout pas être irrespectueux de ceux qui injurient, blasphèment, salissent, déversent leurs tombereaux de haine, scandalisent les petits enfants.

    On sait les ravages qu’ont pu faire et font toujours les idées chrétiennes devenues folles, selon l’expression de Chesterton. Mais on ne mesure pas encore l’ampleur de la désolation due aux attitudes chrétiennes devenues molles.

    Comme si le pardon des offenses personnelles prôné dans l’Évangile signifiait la non-assistance à Église et à peuple chrétien en danger.

    Comme si le Christ n’avait pas prédit le pire châtiment pour ceux qui scandalisent les petits enfants.

    Comme s’il n’avait pas dit « Les tièdes, je les vomirai de ma bouche ».

    Combien de temps encore trop de chrétiens clercs et laïques n’opposeront-ils qu’une lâche tiédeur aux flots d’injures, de blasphèmes et d’incitation à la haine raciste antichrétienne ?

    Si depuis longtemps bien des responsables de l’Église de France n’avaient pas tout toléré, tout accepté, et si souvent même dénigré ceux qui ne font pas de même, on n’en serait peut-être pas où nous en sommes dans l’avancée d’une haine se transformant chaque jour un peu plus en persécution.

    L’AGRIF pour sa part, à son créneau, sans tiédeur, sans mollir, poursuivra et amplifiera le combat de résistance de l’amour chrétien pour notre patrie, pour l‘Église, pour la chrétienté.

  • Pays-Bas : une pétition sur l’UE

    Une pétition, aux Pays-Bas, demandant que soit rendu obligatoire un référendum pour tout nouveau transfert de pouvoirs à l’UE a obtenu 40.000 signatures, ce qui est le seuil pour obliger le Parlement à débattre de la question.

    Le débat doit avoir lieu demain. Il est clair qu’il n’y a pas de majorité au Parlement pour une telle mesure, mais le fait qu’on en parle est déjà une victoire.

    De plus, les organisateurs de la pétition n’entendent pas en rester là. Ils continuent de collecter les signatures. Car s’ils en obtiennent 300.000, ils pourront imposer un référendum (non contraignant) sur le sujet.

    Open Europe

  • Pakistan : un « blasphémateur » libéré

    Le pasteur protestant Karma Patras, arrêté en octobre 2012 suite à une accusation de blasphème, a été remis en liberté sous caution le 28 février, son accusateur ayant admis l’avoir accusé « de manière erronée »…

    Toute l'histoire sur Fides.

  • Philippines : l’affiche de Mgr Navarra

    Philippines

    L’évêque du diocèse de Bacolod aux Philippines, Mgr Vicente Navarra, a apposé sur sa cathédrale une grande affiche intitulée « Vote de conscience ». Elle est divisée en deux parties, donnant les noms de parlementaires qui ont voté contre la loi sur la « santé reproductive », qualifiés d’« équipe de la vie », et de ceux qui ont voté pour, qualifiés d’ « équipe de la mort ».

    La commission électorale a enjoint à l’évêque de retirer cette affiche car il s’agit d’un élément de matériel électoral (des élections auront lieu en mai) et elle excède les dimensions autorisées.

    L’évêque répond qu’il ne s’agit pas de matériel électoral mais d’un élément de la campagne en cours contre la loi de santé reproductive. Il ajoute que « le droit de l’Eglise à placarder des affiches [sur ses murs] relève de la liberté d’expression et de la liberté de conscience, libertés garanties par la Constitution » et que par conséquent il saisit la Cour suprême.

    L’affaire fait grand bruit aux Philippines.

    Interpellé par la presse, le secrétaire général de la Conférence épiscopale a répondu que Mgr Navarra était libre d’agir comme il le souhaitait et que sa stratégie de communication n’était pas du ressort de la Conférence épiscopale.

    D’autres diocèses ont annoncé qu’ils préparaient des affiches similaires…

    (Eglises d'Asie)

  • Le 24 mars à Paris pour la défense du vrai mariage

    Voici le déroulé de la manifestation du 24 mars



    RDV sur les Champs-Elysées pour cette journée historique,

    pour le Printemps français !

    Nous descendrons ensemble les Champs-Elysées !


    Tous les manifestants devront pour cela rejoindre l’Etoile à partir de trois axes,
    qui débuteront de :

    • La Place Vauban
    • L’Opéra
    • La Porte Dauphine.


    Ces axes seront ouverts dès 13h,
    pour vous permettre de rejoindre l’Etoile dès votre arrivée, sans attendre.
    Au fur et à mesure de votre avancée vers l’Etoile, vous pourrez récupérer drapeaux, pancartes et autres attributs du parfait manifestant, tout le long de ces trois axes. Vous atteindrez ensuite l’Etoile,
    et la manifestation s’ébranlera sur les Champs-Elysées dès 14h.


    Attention, la place de l’Etoile ne sera accessible que par l’un de ces 3 axes.


    Les 3 axes resteront ouverts tant que la manifestation ne sera pas terminée, il vous sera donc possible d’arriver de converger vers l’Etoile dès 13h, mais aussi de n’arriver que plus tard dans l’après-midi.


    Il n’est pas trop tard ! RDV le 24 mars !

     

    Que puis je faire en attendant le 24 mars ?


    Que puis je faire pour participer même si je ne viens pas ?
    -Ecrire au Président de la République au Palais de l’Elysées, c’est gratuit ! Pour l’informer que vous viendrez sur les Champs-Elysées, ou pour l’informer que vous ne pourrez pas venir mais que vous vous opposez au projet de loi Taubira !


    Adresse :
    Monsieur le Président de la République
    Palais de l’Elysée
    55, rue du faubourg Saint-Honoré
    75008 Paris


    -Participer à des actions dans ma ville : accueil de personnalités, Tour de France de Frigide Barjot et des portes paroles, photo devant la mairie avec "Tous à la mairie !"

    -Tracter dans ma ville, au marché, pour convaincre d’autres personnes de se joindre à ce grand rassemblement citoyen le 24 mars au Champs-Elysées.

    -Je peux parrainer des personnes qui ont besoin d’un coup de pouce pour venir à Paris

    -Je peux faire un don pour la Manif Pour Tous pour soutenir le collectif et les dépenses qu’il engage pour l’évènement , ou par envoi de dons par chèque à l’adresse : 


    La Manif Pour Tous
    51 rue de la fédération
    75015 PARIS

    http://www.lamanifpourtous.fr

  • Femen : précisions sur l’ignominie de France 2

    Lu sur le Salon Beige, cet extrait d’un article qui est d’abord sur le sénateur Jean-Pierre Michel et qui vaut la peine d’être lu intégralement :

    Coïncidence [le 5 mars 1940, Joseph Staline signait l’acte d’exécution des massacres de Katyn ; Le 5 mars 1953, lorsqu’il meurt, Joseph Staline laisse un bilan estimé à plus de 20 millions de morts] : le 5 mars 2013, France 2 diffusait un documentaire signé par Caroline Fourest à la gloire des Femen. Le film commence par une séquence étonnante, qui mérite quelques explications. On y voit l’une des Femen tronçonner, seins nus devant les caméras, une grande croix de bois qui domine la ville de Kiev. Son œuvre accomplie, la jeune fille pose brièvement devant son trophée, explique avoir voulu libérer les femmes de l’oppression religieuse. Puis, les images étant dans la boîte, elle met fin à ce grand moment d’héroïsme en prenant ses jambes à son cou. On la retrouvera en France, pays des droits de l’homme, qui, non content de la protéger, assure la communication de ces hauts faits dans un documentaire financé par le service public et diffusé en prime time. Il y a cependant un détail que le passage ne mentionne pas : cette grande croix abattue était en fait le mémorial des dizaines de milliers de victimes ukrainiennes… de Joseph Staline. Derrière l’acte de pseudo-résistance, c’est une vraie profanation, méthodique, glaçante, qui se déroule.

     

  • Mercredi de la troisième semaine de carême

    Audite et intelligite traditiones quas Dominus dedit nobis.

    Écoutez et comprenez les traditions que le Seigneur nous a données.

    Telle est aujourd’hui l’antienne du Benedictus. A priori on pourrait penser que c’est une citation de Moïse, en rapport avec l’“épître” de ce jour (la révélation du Décalogue), mais on ne la trouve pas dans le Pentateuque. On constate d’ailleurs à cette occasion que le mot « tradition » ne figure pas dans le Pentateuque.

    Et le propos paraît paradoxal, le jour même où Jésus dans l’évangile s’en prend aux traditions des juifs, ce qui est souligné par l’antienne du Magnificat :

    Non lotis manibus manducare, non coinquinat hominem.

    Ne pas s’être lavé les mains pour manger, cela ne souille point l’homme.

    Si l’on regarde de plus près, on voit que Jésus relativise ou dénonce des traditions humaines (et hypocrites), alors que l’antienne du Benedictus parle des traditions que Dieu nous a données. Ces traditions véritables, c’est la transmission des commandements de Dieu. « Pourquoi violez-vous le commandement de Dieu, à cause de votre tradition ? (…) Vous avez annulé le commandement de Dieu par votre tradition. »

    Dans l’antienne, le mot « tradition » est au pluriel. On peut remarquer que c’est également le cas dans le décret de la quatrième session du concile de Trente sur le canon des Ecritures, où l’on s’attendrait à trouver la Tradition mise en perspective avec la Sainte Ecriture. Peut-être aurait-on dû garder cette formulation, pour distinguer la Tradition, qui est tout l’ensemble de ce que transmet l’Eglise, des traditions parallèles aux livres saints. Quoi qu’il en soit, il s’agit de traditions qui viennent de Dieu, et non des hommes.