Je m’étais difficilement préparé à accepter un pape médiocre après les deux géants que furent Jean-Paul II et Benoît XVI.
Mais, a priori, c’est bien pire. Nous avons le jésuite anti-ratzingerien par excellence. Un archevêque de Buenos Aires qui, selon toutes les indiscrétions sur le conclave de 2005, fut l’homme opposé au cardinal Ratzinger par les progressistes (avec l’appui du cardinal Martini), et qui est l’homme qui a interdit l’application du motu proprio Summorum Pontificum dans son diocèse.
C’est donc la grande revanche qui s’annonce. Sauf miracle toujours possible.
Voici ce que j’ai trouvé sur le site Benoît et moi, sous la plume de « Carlotta » :
Le cardinal Jorge Bergoglio (très prisé des médias et papabile du Conclave de 2005!), archevêque de la très cosmopolite et sécularisée Buenos Aires, n’a pas vraiment très bonne presse chez certains catholiques même modérés, et encore moins chez les catholiques plus traditionnalistes (sans parler des lefebvristes). Il est extrêmement peu réceptif au motu proprio Summorum pontificum (libéralisation de la messe en latin), il a fait nommer des évêques très médiocres (dans le domaine doctrinal mais aussi au niveau du comportement) alors même que l’Église catholique en Argentine a dû faire front de toutes parts, contre le progressisme (d’autant plus accentuée de par le fait que tout ce qui était considéré comme plus traditionnel était réduit sans nuance ad odiosam dictaturam militiarium) et contre toutes les églises néo-protestantes pour ne pas dire les sectes, enfin il est tellement favorable à un certain œcuménisme que cela a pour conséquence de brouiller le message catholique donc de l’Église Universelle et donc de rétrograder l’Église romaine a une pratique religieuse que l’on prend et que l’on repose au super marché des « religions », selon ses envies et les capacités commerciales du vendeur.