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libye

  • Le sud de la Libye est vraiment dangereux…

    A Brak al Chati, près de Sebha, dans le sud désertique de la Libye, une quarantaine de personnes, des Libyens et des étrangers, ont pénétré hier soir dans un dépôt de l'armée pour voler des munitions. Une explosion s'est produite. Il y a au moins une quarantaine de morts.

    (Pendant ce temps-là, à Benghazi, on se bat entre armée et milices jihadistes pour le contrôle de la ville.)

  • En Libye

    Un prêtre catholique a été victime d’une agression à Tripoli, le 2 mars, de la part de miliciens armés. « La situation n’est pas bonne pour les chrétiens tant à Tripoli qu’à Benghazi », affirment les sources de l’agence Fides.

    A Benghazi, jeudi dernier, deux prêtres coptes égyptiens ont été agressés au cours de l’attaque d’une église.

    Quant aux dizaines de coptes arrêtés sur le marché de Benghazi parce qu’ils avaient des images religieuses collées sur leurs étals, ils ont été expulsés en Egypte.

  • Libye : la chasse aux chrétiens

    On savait déjà que les trois communautés de religieuses présentes en Cyrénaïque ont dû quitter la Libye, en raison de menaces de mort qui n’étaient pas de pure forme.

    La chasse aux chrétiens continue, vivants ou morts (les tombes de soldats britanniques, portant des croix, sont profanées). Des rumeurs circulent sur de nombreuses arrestations de chrétiens par la « sécurité préventive » mise en place par la révolution. Pour le moment sont confirmées les arrestations de quatre chrétiens (un Egyptien, un Sud-africain, deux Américano-suédois) le 10 février, deux Egyptiens le 13, et un autre Egyptien le 16. Tous sont détenus à Benghazi.

    Le porte-parole de la « sécurité préventive » a déclaré que les quatre chrétiens arrêtés le 10 imprimaient des livres appelant à la conversion au christianisme, et que, le pays étant 100% musulman, le prosélytisme « affecte notre sécurité nationale ».

    L’Egyptien arrêté le 10 est le seul dont on ait l’identité. Il s’appelle Sherif Ramses. Il est accusé d’avoir un stock de 30.000 Bibles (monté à 45.000 dans les déclarations de la police), et d’en avoir distribué à foison… En fait Sherif Ramses a une petite imprimerie et une librairie à Benghazi où il vend des livres chrétiens et profanes. Selon certaines sources il aurait été torturé. On dit aussi que les autres seraient bientôt libérés et que lui seul passerait en procès. Au moment de son arrestation, alors qu’on lui demandait comment il pouvait penser qu’il pouvait distribuer des Bibles en Libye, il a répondu : « On dit que la Libye est censée être un pays libre… »

    Une autre vague d’arrestations de chrétiens aurait eu lieu le 17 février, cette fois de l’autre côté du pays, à Tripoli. Un « groupe important », selon des sources égyptiennes. Mais la Libye étant devenue, comme la Somalie (et grâce à nous), une vaste zone de non-droit, il est très difficile d’avoir des informations.

  • Il n’y a pas de gouvernement en Libye

    Il n’y a pas de gouvernement en Libye, c’est pourquoi les islamistes ont pu chasser toutes les communautés religieuses catholiques qui étaient présentes en Cyrénaïque. C’est ce qu’explique la sœur Céleste Biasolo, de la congrégation de la Sainte Famille de Spolète, dont le couvent de Derna a dû être abandonné dès le mois d’octobre.

  • En Libye

    Mgr Martinelli, le vicaire apostolique de Tripoli, était content sous Kadhafi, et il défendit Kadhafi jusqu’à la chute du régime. Puis il défendit la révolution, et il était content du nouveau pouvoir (ou de l’anarchie islamiste). Et voici que, subitement, il n’est plus content. Parce que les congrégations religieuses et les prêtres sont contraints de fuir la Cyrénaïque, sous la menace des « salafistes », comme il l'explique à l'agence Fides.

  • Deux coptes tués en Libye

    Deux coptes égyptiens ont été tués, et deux autres blessés, lors de l’attaque de l’église copte de Dafniya, dans la région de Misrata, en Libye. C’était samedi vers 23h 30 après la fin de la messe. Un prêtre a indiqué que deux assaillants avaient lancé une grenade. Selon un responsable local la raison de l’explosion demeure inconnue et si elle avait été intentionnelle il y aurait eu davantage de victimes. On voit que l’enquête réclamée par le gouvernement égyptien est bien partie…

  • Libye : suite du printemps arabe

    Le Parlement libyen a décrété le sud du pays « zone militaire fermée » et a annoncé la fermeture temporaire de la frontière avec l’Algérie, le Tchad, le Soudan et le Niger. Le décret établit que le ministre de la Défense devra nommer un gouverneur militaire pour le sud, disposant des pleins pouvoirs s’agissant de l’arrestation de ceux qui sont recherchés pour crimes dans la zone.

    Mais il n’y a pas que le sud… Avant-hier, à Benghazi, quatre policiers ont été tués dans l’attaque d’un commissariat au lance-roquettes. Il y a moins d’un mois, le nouveau chef de la police avait été assassiné…

    (Fides)

  • La Libye c’est ça

    Pour le premier anniversaire de l’assassinat de Kadhafi, les milices de Misrata ont décidé de raser la ville de Bani Walid, 100.000 habitants, bastion de la tribu de l’ancien dictateur, comme elles avaient rasé Tawarga il y a un an. Les combats font rage depuis une petite semaine, et les habitants s’enfuient. Les bombardements et les tirs ont déjà fait des dizaines de morts. Le « gouvernement » libyen a dépêché un négociateur, le président de l’Assemblée nationale, dont la voiture a été bloquée par les milices…

    Addendum 23 octobre

    Le gouvernement annonce le 23 octobre qu'avec les milices qui lui sont loyales l'armée vient de reprendre la plupart des bâtiments stratégiques de la ville.

    Addendum 26 octobre

     

    Ce sont en fait les milices de Misrata qui ont pris Bani Walid, sous commandement théorique de l’armée régulière, en utilisant ses véhicules dont certains circulent dans la ville tout à coup ornés de l’inscription « Misrata »…

     

  • A Benghazi

    Il y a (au moins) trois façons de raconter ce qui s’est passé hier à Benghazi.

    1 - Il y a la façon des incurables thuriféraires des printemps arabes :

    Hier, à Benghazi, le peuple, avec à sa tête les jeunes qui ont mené la révolution contre Kadhafi, a manifesté contre les milices islamistes, et, joignant le geste à la parole, a chassé la milice Ansar al Charia (accusée de l’attaque de l’ambassade américaine) de son quartier général, et de la ville.

    2 – Il y a la façon de ceux qui recherchent une information un peu plus crédible (le QG d’Ansar al Charia étant l’ancien super-bunker de Kadhafi à Benghazi, défendu par des blindés, on n’imagine pas de braves manifestants s’en emparer) :

    Hier, à Benghazi, le très fragile pouvoir libyen a marqué un point en profitant d’une manifestation populaire pour reprendre le quartier général d’Ansar al Charia, avec l’appui de ses avions et de ses hélicoptères.

    3 – Il y a la façon peut-être trop désabusée (ou caricaturale) mais qui risque fort d’être la plus proche de la vérité :

    Hier, à Benghazi, on a assisté à un nouvel épisode de la lutte entre les factions rivales. La Libye, comme certains l’avaient prévu, glisse dans une situation à la somalienne.

  • Lybie : ce que l’on célèbre et ce que l’on néglige

    Les médias ont célébré avec trémolos et grosse caisse la première transition démocratique libyenne, avec le transfert du pouvoir du CNT au Parlement et l’élection du président du Parlement, chef de l’Etat par intérim (le plus islamiste des deux candidats).

    L’événement n’est historique que sur le papier et dans l’imagination des médias occidentaux. En Libye le pouvoir est entre les mains des diverses milices. Et les lois que votera ce Parlement seront des lois selon la charia.

    Tiens, les médias parlent beaucoup moins de l’assassinat du général Mohamed Hadiya Al Feitouri, hier à Benghazi. Il avait été l’un des hauts gradés à faire défection au début de la « révolution » et il était devenu responsable des munitions et armements de la nouvelle armée libyenne (qui n’existe pas). Il est vrai que ce n’est que l’un des assassinats qui sont perpétrés par dizaines contre d’anciens cadres du régime de Kadhafi, qu’ils aient ou non rejoint la révolution. Dimanche dernier, c’est le colonel Souleiman Bouzrida, ancien officier des renseignements militaires, rallié à la révolution, qui avait été abattu de deux balles.

    Pendant que dans le sud du pays les tribus noires et les tribus arabes continuent leur guérilla. Du temps de Kadhafi c’était à coups de bâtons. Maintenant c’est avec des armes lourdes, et ça fait des centaines de morts…