Un groupe d’universitaires, de journalistes et de patrons (dont Hans-Olaf Henkel, PDG d’IBM Europe et président de l’Union des industries allemandes), va lancer le mois prochain un nouveau parti politique intitulé « Alternative pour l’Allemagne », qui prône notamment l’abandon de la monnaie unique et un référendum pour tout changement du traité européen.
Open Europe ne voit aucun avenir à ce parti et juge qu’un score de 1% aux prochaines élections législatives (en septembre prochain) serait honorable.
C’est oublier qu’en Autriche le parti anti-euro Team Stronach, fondé en septembre dernier par un homme d’affaires austro-canadien, vient de remporter 11,3% des voix en Carinthie et 9,8% en Basse-Autriche.
Et c’est faire bon marché des sondages qui montrent que les deux tiers des Allemands voudraient revenir au mark alors qu’ils n’ont pas de parti politique, jusqu’ici, pour faire de cette opinion un vote.