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  • Egredietur Dominus de Samaria

    . Egredietur Dominus de Samaria ad portam quæ respicit ad Orientem : et veniet in Bethlehem, ambulans super aquas redemptionis Judæ : * Tunc salvus erit omnis homo : quia ecce veniet.
    . Et præparabitur in misericordia solium eius, et sedebit super illud in veritate.
    . Tunc salvus erit omnis homo : quia ecce veniet.

    Le Seigneur sortira de Samarie vers la porte qui regarde vers l’Orient, et il viendra à Bethléem en marchant sur les eaux de la Rédemption de Juda : Et alors tout homme trouvera le salut, Car voici qu’il vient. Et son trône sera fondé sur la miséricorde, et il siégera sur ce trône dans la vérité.

    (Ce répons des matines est une composition ecclésiastique, avec des allusions à plusieurs prophètes. Seul le verset peut être référencé: Isaïe 16, 5.)

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    (bréviaire de Notre-Dame de Paris, vers 1300)

  • A la Madeleine

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    « Sur un fond lumineux, dos tourné au public, un couple tout de blanc vêtu regarde un écran de veille. Il est entouré par une armée de personnages oblongues, aux ailes stylisées, également immaculés. Placés face au public, leurs «visages» sont surmontés d'écrans vidéos. »

    C’est la crèche de Noël de l’église de la Madeleine, à Paris, selon la description du Figaro. Réalisée par un « styliste »… Et si vous n’y voyez pas Marie et Joseph parmi des anges attendant l'arrivée du Christ, c’est que vous êtes d’une mauvaise foi manifestement intégriste.

     

  • La paix et la défense de la vie

    Extrait du message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la paix 2013

    Les artisans de paix sont ceux qui aiment, défendent et promeuvent la vie dans son intégralité. Le chemin de réalisation du bien commun et de la paix est avant tout le respect pour la vie humaine, considérée dans la variété de ses aspects, à commencer par sa conception, dans son développement, et jusqu’à son terme naturel. Les vrais artisans de paix sont alors ceux qui aiment, défendent et promeuvent la vie humaine en toutes ses dimensions, personnelle, communautaire et transcendante. La vie en plénitude est le sommet de la paix. Qui veut la paix ne peut tolérer des atteintes ou des crimes contre la vie. (...)

    La structure naturelle du mariage doit être aussi reconnue et promue, c’est-à-dire l’union entre un homme et une femme, face aux tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes radicalement différentes d’union qui, en réalité, la dénaturent et contribuent à la déstabiliser, éclipsant son caractère particulier et son rôle social irremplaçable.

    Ces principes ne sont ni des vérités de foi ni seulement une conséquence du droit à la liberté religieuse. Ils sont inscrits dans la nature humaine elle-même, identifiables par la raison, et donc communs à toute l’humanité. L’action de l’Eglise en faveur de leur promotion ne revêt donc pas un caractère confessionnel mais s’adresse à toutes les personnes, quelle que soit leur appartenance religieuse. Cette action est d’autant plus nécessaire que ces principes sont niés ou mal compris, car cela constitue une offense faite à la vérité de la personne humaine, une grave blessure infligée à la justice et à la paix.

    C’est pourquoi la reconnaissance par les ordonnancements juridiques et par l’administration de la justice du droit à l’usage du principe d’objection de conscience face à des lois et à des mesures gouvernementales portant atteintes à la dignité humaine, comme l’avortement et l’euthanasie, est aussi une importante contribution à la paix.

  • La paix réalisation du bien commun

    Extrait du message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la paix 2013

    La paix est principalement réalisation du bien commun des différentes sociétés, qu’elles soient primaires ou intermédiaires, nationales, internationales ou mondiale. C’est justement pourquoi on peut dire que les voies de réalisation du bien commun sont aussi celles qu’il importe de parcourir pour obtenir la paix.

     

  • La paix et la vérité sur l’homme

    Extrait du message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la paix 2013

    La négation de ce qu’est la véritable nature de l’être humain, en ses dimensions essentielles, en sa capacité intrinsèque de connaître le vrai et le bien et, en définitive, Dieu lui-même, met en danger la construction de la paix. Sans la vérité sur l’homme, inscrite en son cœur par le Créateur, la liberté et l’amour s’avilissent, la justice perd le fondement de son exercice.

    Pour devenir d’authentiques artisans de paix, l’attention à la dimension transcendante est fondamentale comme l’est le dialogue constant avec Dieu, Père miséricordieux, dialogue dans lequel on implore la rédemption que nous a obtenue son Fils unique. Ainsi l’homme peut vaincre ce germe d’affaiblissement et de négation de la paix qu’est le péché en toutes ses formes: égoïsme et violence, avidité et volonté de puissance et de domination, intolérance, haine et structures injustes.

     

  • Le fondement de la paix

    Extrait du message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la paix 2013

    Le démantèlement de la dictature du relativisme et de l’adoption d’une morale totalement autonome qui interdit la reconnaissance de l’incontournable loi morale naturelle inscrite par Dieu dans la conscience de chaque homme est une condition nécessaire de la paix. La paix est construction d’un vivre-ensemble en termes rationnels et moraux, s’appuyant sur un fondement dont la mesure* n’est pas créée par l’homme mais par Dieu même. « Le Seigneur donne la puissance à son peuple, le Seigneur bénit son peuple dans la paix », rappelle le Psaume 29.

    * Dans le texte allemand c’est Maßstab, ce qui est plutôt la norme.

  • Un monde de fous

    J’ai vu hier, rapidement, sur une chaîne d’informations, des images d’un match de foot qui se déroulait « à huis clos ». C’était impressionnant, et réellement surréaliste, de voir un match de football, qui est (aussi) un spectacle, se dérouler sans spectateurs… Et dans un silence absolu, comme si on avait coupé le son…

    Vérification faite, il ne s’agissait pas d’un film de la quatrième dimension mais d’un vrai match, et en outre de Ligue 1, entre Bastia et Marseille. Donc un match important, que personne n’a pu voir...

    C’est une mesure qui avait été décidée par la Ligue de football à cause d’incidents qui avaient opposé des supporteurs lors du derby corse Ajaccio-Bastia en octobre. Et qui punissait donc aussi les Marseillais.

    Mais il semble que ce soit à chaque match qu’il y ait des incidents à Bastia. Du coup, hier, la commission de discipline de la Ligue de football a annoncé que le stade Furiani était suspendu. Je ne sais pas jusqu’à quand. Mais cela veut dire que les prochains matches, dont Bastia-Nancy, se dérouleront également devant des gradins vides…

  • Le genre en folie : les « pink boys »

    J’apprends par un article de Libération que se répand aux Etats-Unis un phénomène appelé « pink boys ». Ce sont des petits garçons qui veulent s’habiller en filles et ne jouer qu’à des jeux de filles : des « enfants en non-conformité de genre » (le rose étant la couleur des filles et le bleu celle des garçons). Naturellement, il faut les soutenir dans leur « non-conformité », et revendiquer qu’on les reconnaisse pour ce qu’ils sont, notamment à l’école. Et il y a donc de plus en plus de parents cinglés et criminels qui soutiennent activement la déviation de leur fils.

    La mère de l’un de ces garçons, devenue ardente propagandiste de la chose, Catherine Tuerk, a même créé avec un psychiatre, Edgardo Menvielle, un groupe de soutien aux familles et un forum internet. Il y a aussi un blog très fréquenté, nous dit-on, qui s’appelle « Pink is for boys » (le rose est pour les garçons), où l’on s’est empressé de traduire l’article de Libération.

    On s’y félicite notamment que l’Association américaine de psychiatrie vienne de changer sa qualification du « transgenre ». Il s’agissait jusqu’ici d’un « trouble de genre », maintenant c’est une « dysphorie de genre ». Sic : le sens est strictement le même, mais en anglais, passer de « disorder », qui fait désordre, à « dysphoria », qui fait savant, c’est une promotion.

    On remarquera que cette folie de genre est étrangement discriminatoire et… sexiste. En effet, il n’y a que des « pink boys », des garçons roses. Il n’y a pas de « blue girls »… Etonnant, non ? Ce sont seulement les garçons qui doivent être subvertis ? Ou et-ce que ce sont seulement des garçons qui se prêtent à ce jeu malsain ?

  • En Indonésie, le "scandale Fikri"

    Le scandale qui passionne les Indonésiens depuis quelque temps est la répudiation d’une jeune femme de 18 ans par son mari quatre jours après leur mariage.

    Le mari, Aceng HM Fikri, est un fonctionnaire important, chef du district de Garut (2,4 millions d’habitants), province de Java ouest. Il est déjà marié selon la loi civile qui ne reconnaît pas la polygamie, mais puisqu’il est musulman il considère qu’il a le droit à d’autres femmes. Il s’est donc islamiquement marié, le 14 juillet, avec une jeune fille de 18 ans. Et quatre jours plus tard il lui a envoyé un texto de répudiation, disant qu’il n’avait pas dépensé 250 millions de roupies (20.000 €) « pour une fille qui n’était même par vierge ». Et à ceux qui lui reprochaient son attitude, il expliquait : « En dépensant tout cet argent, j’avais le droit de m’attendre à ce qu’elle soit vierge. Coucher avec une célébrité m’aurait coûté moins cher. »

    Les associations féminines et de défense des droits de l’homme sont montées au créneau. Le « scandale Fikri » a fait le tour de l’Indonésie et provoqué des manifestations demandant la démission du chef de district. L’affaire est arrivée jusqu’à la présidence de la République, et le président a demandé au ministre de l’Intérieur d’obtenir la démission de Fikri, pour conduite inappropriée et indécente.

    On remarquera que dans ce pays où la loi ne reconnaît que le mariage monogame, et où la polygamie est spécifiquement interdite aux fonctionnaires, l’un d’eux peut prendre une autre épouse sans encourir de sanction : on lui demande seulement de démissionner… parce qu’il l’a méchamment répudiée.

    Cette affaire souligne que la polygamie est en fait très répandue en Indonésie (avec des épouses de deuxième classe – éventuellement esclaves - qui n’ont aucun droit puisqu’elles ne sont pas légalement mariées).

    La question est de savoir s’il y a une affaire Fikri à cause d’une prise de conscience du problème, ou s’il y a une affaire Fikri parce que le phénomène ne cesse de s’étendre. La réponse est vraisemblablement la seconde hypothèse : il y a en Indonésie, comme dans tous les pays musulmans, une islamisation qui rend de plus en plus artificielles et de moins en moins appliquées les législations laïques prises en d’autres temps (en l’occurrence sous Suharto).

  • D’une superstition l’autre

    Dans l’Osservatore romano, le père jésuite José Funès, directeur de l’Observatoire du Vatican, explique que la prophétie sur la fin du monde pour le 21 décembre est une fumisterie sur le plan scientifique. On n’a aucun mal à le croire…

    Mais quand le même père jésuite affirme que la fin du monde n’est pas pour tout de suite, ni pour demain, parce que, scientifiquement, le monde qui a « quelque 14 milliards d’années » (c’est vraiment scientifique, ça ?) en a encore pour des milliards d’années, il est manifeste que pour tordre le cou à une superstition il adopte une autre superstition, d’allure « scientifique » mais qui ne l’est guère davantage, et qui est surtout incompatible avec la foi chrétienne.

    Ainsi, pour répondre à ceux qui ne croient pas en la parole du Christ : « Quant au jour et à l’heure, personne ne le sait, ni les ange du ciel, si ce n’est seulement le Père », le jésuite fait comme eux, en sens inverse : il affirme que le monde vivra des milliards d’années. En tant que scientifique, il met entre parenthèses sa foi catholique, celle qui dit que Dieu peut détruire en un instant à tout instant ce monde qui n’est pas le vrai monde de la création de Dieu mais le monde du péché.

    On peut dédier au père jésuite ce que dit le Christ après la phrase que je viens de citer et qui est en outre un des thèmes principaux de l’Avent :

    « Comme ce le fut aux jours de Noé, ainsi sera l’avènement du Fils de l’homme : de même qu’aux jours d’avant le déluge ils mangeaient et buvaient, mariaient et se mariaient, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche, et ils ne se doutèrent de rien jusqu’à ce que vienne le déluge, qui il les emporta tous : ainsi sera aussi l’avènement du Fils de l’homme. »