J’apprends par un article de Libération que se répand aux Etats-Unis un phénomène appelé « pink boys ». Ce sont des petits garçons qui veulent s’habiller en filles et ne jouer qu’à des jeux de filles : des « enfants en non-conformité de genre » (le rose étant la couleur des filles et le bleu celle des garçons). Naturellement, il faut les soutenir dans leur « non-conformité », et revendiquer qu’on les reconnaisse pour ce qu’ils sont, notamment à l’école. Et il y a donc de plus en plus de parents cinglés et criminels qui soutiennent activement la déviation de leur fils.
La mère de l’un de ces garçons, devenue ardente propagandiste de la chose, Catherine Tuerk, a même créé avec un psychiatre, Edgardo Menvielle, un groupe de soutien aux familles et un forum internet. Il y a aussi un blog très fréquenté, nous dit-on, qui s’appelle « Pink is for boys » (le rose est pour les garçons), où l’on s’est empressé de traduire l’article de Libération.
On s’y félicite notamment que l’Association américaine de psychiatrie vienne de changer sa qualification du « transgenre ». Il s’agissait jusqu’ici d’un « trouble de genre », maintenant c’est une « dysphorie de genre ». Sic : le sens est strictement le même, mais en anglais, passer de « disorder », qui fait désordre, à « dysphoria », qui fait savant, c’est une promotion.
On remarquera que cette folie de genre est étrangement discriminatoire et… sexiste. En effet, il n’y a que des « pink boys », des garçons roses. Il n’y a pas de « blue girls »… Etonnant, non ? Ce sont seulement les garçons qui doivent être subvertis ? Ou et-ce que ce sont seulement des garçons qui se prêtent à ce jeu malsain ?