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  • Notules sur un concile (18) "Gaudium et spes" (3)

    La deuxième partie de Gaudium et spes est intitulée De quelques problèmes plus urgents. Non seulement plus urgents, mais « qui affectent au plus haut point le genre humain ». Ils sont ainsi énumérés : « le mariage et la famille, la culture, la vie économico-sociale, la vie politique, la solidarité des peuples et la paix ».

    Bien qu’ils « affectent au plus haut point le genre humain », on se souvient que selon la note ajoutée au titre même de la constitution, l’examen de ces problèmes comporte « des éléments contingents » et l’on doit tenir compte « des circonstances mouvantes qui, par nature, sont inséparables des thèmes développés ».

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  • Indicabo tibi homo, quid sit bonum

    ℟. Indicabo tibi homo, quid sit bonum: aut quid Dominus requirat a te: * Facere judicium et justitiam, et sollicitum ambulare cum Deo tuo.
    ℣. Spera in Domino, et fac bonitatem, et inhabita terram.
    ℟. Facere iudicium et iustitiam, et sollicitum ambulare cum Deo tuo.

    Je t’indiquerai, homme, ce qui est bon, ou ce que le Seigneur réclame de toi : faire le jugement et la justice, et marcher dans la crainte avec ton Dieu. Espère dans le Seigneur, et fais ce qui est bon, et habite la terre.

    Le répons est une forme ancienne de Michée 6, 8. Le verset est le verset 3 du psaume 36, dont il manque la fin (qui paraît bien sous-entendue) : et pasceris in divitiis ejus : et tu seras nourri de ses richesses.

  • Ceux qui ont gardé leur monnaie

    Extrait d’un article du New York Times.

    Mugar Isarescu, le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, a déclaré dans une interview que le maintien de sa propre monnaie avait donné à la Roumanie la possibilité de fixer les taux d’intérêt, de contrôler les liquidités et de permettre à la monnaie de se déprécier pour aider à maîtriser le déficit. Comme ils ne peuvent pas contrôler leur politique monétaire, a-t-il noté, les pays de la zone euro comme la Grèce sont obligés de compter principalement sur la politique budgétaire : les impôts et les dépenses.

    Dans le cas de la Roumanie, le maintien de sa faible devise, le leu, a rendu ses exportations (les deux tiers vers la zone euro) plus concurrentielles, et abaissé le coût de la vie, ce qui a soudainement attiré des travailleurs qualifiés de pays en difficulté de la zone euro.

    Alors qu’il y avait, il y a quelques années, un flux de millions de Roumains vers l’Espagne et l’Italie, à la recherche d’opportunités économiques, aujourd’hui le taux de chômage approche les 25% en Espagne tandis qu’en Roumanie il est d’environ 7%.

    7 des 10 anciens pays communistes de l’UE n’ont pas encore adopté l’euro. La République tchèque, qui utilise la couronne (koruna), veut un référendum avant de rejoindre l’euro et cite 2020 comme la date la plus proche. La Hongrie reste fidèle à sa monnaie, le forint, et dit qu’elle n’adoptera pas l’euro avant 2018. En Pologne, le Premier ministre Donald Tusk a récemment estimé que l’euro n’était « vraiment pas attrayant ».

    Pour la Roumanie, il est désormais « hors de question » de remplir le premier objectif qui était de rejoindre l’euro en 2015, dit M. Isarescu. Il reconnaît néanmoins qu’essayer de remplir les critères est une bonne discipline.

    Bien que secoués par la crise, certains pays d’Europe centrale et orientale résistent mieux que leurs voisins de l’ouest qui sont collés les uns aux autres par l’euro. L’économie polonaise a été la seule à croître en 2009, l’année où la crise financière a éclaté. Les pays Baltes de Lettonie et de Lituanie, qui ont subi une douloureuse austérité, sont de nouveau en plein essor. Même dans des pays qui manquent de croissance comme la République tchèque, le bouleversement social a été faible, par rapport à ce qui s’est passé en Grèce, les Tchèques semblant davantage enclins à exprimer leurs frustrations au bistro que dans la rue [sic]. « Dans cette région, nous avons été habitués à vivre des moments difficiles », dit Tomas Sedlacek, un éminent économiste tchèque qui fut un conseiller de l’ancien président Vaclav Havel. « Nous nous souvenons encore du communisme, quand nous étions pauvres et misérables, bien pire que la Grèce. »

  • Soudan du Sud: la sécurité s’améliore

    Quelque 21.000 personnes qui avaient fui les attaques des rebelles de l’« Armée de résistance du Seigneur » (LRA) au sein de l’Etat d’Equatoria occidentale, au Soudan du Sud, ont pu retourner dans leurs villages grâce à l’amélioration des conditions de sécurité, indique la Radio catholique soudanaise (du sud, focrément…). En 2012, selon le Bureau de l’ONU chargé de la coordination des affaires humanitaires, aucune attaque de la part des guérilleros de la LRA n’a été signalée dans l’Etat d’Equatoria occidentale, alors que la LRA continue à représenter un grave problème en République démocratique du Congo et en République centrafricaine, où 180 attaques ont été répertoriées. Le Soudan du Sud accueille sur son territoire environ 20.000 réfugiés congolais.

    (Fides)

  • BCE : la surprise espagnole

    Contrairement à ce que tout le monde pensait, il y a eu un Etat pour s’opposer à la nomination d’Yves Mersch au directoire de la BCE. Au dernier moment, hier, l’Espagne l’a rejetée. Autrement dit, l’Espagne a osé s’opposer frontalement non seulement à Herman Van Rompuy, mais aussi au président de la BCE Mario Draghi et surtout à Angela Merkel.

    La raison officielle est que la candidature de Mersch n’aurait pas été assez discutée, ce qui ne tient pas la route.

    Il convient de se souvenir que le poste à pourvoir était occupé par un Espagnol, et que l’Espagne avait proposé son candidat (qui était un mâle blanc chrétien, la catégorie honnie de Jean Quatremer), pour chercher à pérenniser sa présence comme les trois « grands » (l’Allemagne, la France, l’Italie). En rejetant Yves Mersch, l’Espagne pense donc avoir encore sa chance, et elle a même en réserve deux femelles (quoique blanches et chrétiennes) : Soledad Nunez Ramos, qui dirige le Trésor, et surtout l’ex-directrice du Trésor Belen Romana Garcia.

    Certains pensent que c’est une forme de chantage désespéré de l’Espagne exsangue vis-à-vis de la BCE.

    Le Conseil européen fait savoir que la question sera traitée rapidement. Le prochain sommet est le 22 novembre.

  • Grenoble : La Villeneuve, de l'utopie à l'horreur

    C’est le titre d’un article (d’un reportage) de "Valeurs actuelles" sur le quartier de la Villeneuve, qui avait été conçu comme une ville idéale et qui est devenu une zone de non-droit (notamment interdite aux blancs…). Extrait :

    Selon un policier de la brigade anticriminalité, la cité de L’Arlequin est devenue une forteresse pour les voyous : « Ils peuvent nous canarder de n’importe où. C’est un véritable gruyère, avec des coursives transversales qui facilitent les déplacements rapides. Ils exploitent toutes les possibilités de cette architecture biscornue, refermée sur une immense zone piétonne, impraticable pour les voitures. »

  • Les enfants ne sont pas politiquement corrects

    Ils sont affreusement « sexistes », parce qu’ils distinguent l’homme de la femme, et, pire encore, le père et la mère. Du coup, le ministère de l'Education nationale a fermé le site internet Le dictionnaire des écoliers, qui avait été lancé par le Centre National de Documentation Pédagogique en septembre 2010, et où les définitions étaient rédigées par des élèves des écoles primaires. C’était «le fruit de l'imagination et du travail de milliers d'élèves guidés par leurs maîtres». Chaque définition avait été validée par trois référents avant d’être publiée…

    Au chapitre des définitions « inacceptables » pour le ministère :

    Une femme : « C'est une maman, une mamie ou une jeune fille. Elle peut porter des bijoux, des jupes et des robes. Elle a de la poitrine. »

    Une dame : « Ce mercredi matin, au supermarché, j'ai croisé une dame très bien habillée. »

    Un homme : « C’est un humain qui a de la barbe. »

    Le père : « C'est le mari de la maman, sans lui la maman ne pourrait pas avoir d'enfants. C'est le chef de famille parce qu'il protège ses enfants et sa femme. On dit aussi papa. »

    La mère : « C'est une femme qui a des enfants. On l'appelle maman ou mamounette. »

    Il était urgent d'effacer ces horreurs.

  • Pauvre "Charlie Hebdo"

    Obligé, croit-il, de se livrer à une provocation infantile et sans risque pour se vendre…

  • Notules sur un concile (17) "Gaudium et spes" (2)

    L’« exposé préliminaire » prétend décrire « la condition humaine dans le monde d’aujourd’hui ». C’est une sorte de poussive dissertation de collège (même pas épiscopal), pleine de généralités et de banalités sur ce qui est bien et ce qui est moins bien dans le monde moderne… Il n’y a rien à en retenir, sinon la seconde partie du dernier paragraphe, où, tout de même, in fine, le concile se souvient qu’il parle au nom de l’Eglise et que l’Eglise a les paroles de la vie éternelle et qu’il n’y a pas d’autre nom que celui du Christ par lequel les hommes puissent être sauvés. Alléluia…

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  • Civitatem istam tu circumda Domine

    ℟. Civitatem istam tu circumda Domine: et Angeli tui custodiant muros eius. * Exaudi Domine populum tuum cum misericordia.
    ℣. Avertatur furor tuus Domine a populo tuo et a civitate sancta tua.
    ℟. Exaudi Domine populum tuum cum misericordia.

    Entoure cette cité, toi, Seigneur, que tes Anges gardent ses murs. Exauce, Seigneur, ton peuple, avec miséricorde. Détourne ta fureur, Seigneur, de ton peuple, et de ta cité sainte. Exauce, Seigneur, ton peuple, avec miséricorde.

    Le verset est une ancienne version de Daniel 9, 16. Mais je n’arrive pas à trouver l’origine du répons. La première partie était gravée à l’entrée de certaines abbayes ou églises, et on la trouve comme prière pour la ville où l’on habite dans des livres de piété, comme "La journée chrétienne" de Nicolas Caussin:

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