Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 14

  • Demain, le jour de l’enfant à naître au Sri Lanka

    La conférence épiscopale du Sri Lanka fait de demain dimanche le jour de l’enfant à naître, pour protester contre le projet gouvernemental de légalisation (très) partielle de l’avortement.

    Les évêques ont demandé que dans chaque diocèse soient organisés des rassemblements et des prières, particulièrement pour les jeunes, les familles et les médecins, et que dans chaque paroisse soit organisée une quête pour venir en aide aux femmes enceintes et seules ou dans la misère.

    Le projet vise à légaliser l’avortement dans les seuls cas de viol, d’inceste ou de malformation du fœtus. Mais « pour l’Eglise, avorter un fœtus, même s’il est le résultat d’un viol ou de l’inceste, ou s’il est mal formé, est le terrible meurtre d’un être humain innocent, qui est sans voix et sans défense, déclarent les évêques. Pour cette raison, nous condamnons en termes non équivoques un tel processus de légalisation, même quand il s’agit de cas exceptionnels qui sont susceptibles d’attirer l’empathie et la solidarité des gens. Tout avortement est un refus de la vie, une intervention criminelle qui viole le dessein de Dieu pour chaque être humain. L’Eglise a toujours condamné l’avortement. Quelle que soit la justification qu’on prétende apporter à un tel acte, il doit être considéré comme un péché grave, indéfendable par toute institution et toute personne. »

    (Asianews)

     

  • Notules sur un concile (21) Christus Dominus (2)

    Après avoir souligné l’entière liberté dont les évêques doivent jouir vis-à-vis du pouvoir civil, le concile forme le vœu « qu’à l’avenir ne soient plus accordés aux autorités civiles aucun droit ni aucun privilège d’élection, de nomination, de présentation ou de désignation en vue de la charge épiscopale ». Les autorités civiles « sont très courtoisement priées de bien vouloir renoncer d’elles-mêmes, en accord avec le Siège apostolique, à ces droits et privilèges dont elles jouissent actuellement en vertu d’une convention ou d’une coutume ». C’est en effet une bonne disposition, pour une authentique liberté de l’Eglise, mais qui exige de modifier tous les concordats. En France, c’est toujours le pouvoir politique qui nomme, formellement, du moins, les évêques de Strasbourg et de Metz, et il garde la possibilité de rejeter pour des « raisons politiques » la nomination d’un évêque dans les autres diocèses…

    Lire la suite

  • Saint André Avellin

    Deus, qui in corde beati Andreæ Confessoris tui, per arduum quotidie in virtutibus proficiendi votum, admirabiles ad te ascensiones disposuisti : concede nobis ipsius meritis et intercessione ita ejusdem gratiæ participes fieri, ut, perfectiora semper exsequentes, ad gloriæ tuæ fastigium feliciter perducamur. Per Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum...

     

    Dieu qui, par le vœu héroïque de faire chaque jour des progrès dans la vertu, avez mis dans le cœur du bienheureux André, votre confesseur, d'admirables dispositions d'âme qui l'ont fait monter jusqu'à vous, accordez-nous, par ses mérites et son intercession, d'avoir part à cette même grâce en sorte que, tendant toujours au plus parfait, nous parvenions dans la joie au faîte de votre gloire. Par notre Seigneur Jésus-Christ...

     

  • Justin Welby officiellement nommé

    L’évêque anglican de Durham a été officiellement nommé par la reine archevêque de Cantorbéry, et cette nomination a été annoncée par les services du Premier ministre.

    Ce genre d’information paraît bizarre, et elle l’est assurément pour tout catholique. Car on oublie souvent que le chef de l’Eglise anglicane est le souverain britannique…

    Sur Justin Welby, voir ma note précédente.

  • Europa arrive sur les billets

    Les billets de banque en euros étaient ornés de portes et de fenêtres « symbolisant l’ouverture sans offenser les sensibilités nationales », comme dit EUobserver : on évoquait des styles architecturaux sans pouvoir attribuer telle image à tel monument, conformément à l’idéologie européiste destructrice des identités et cultures de l’Europe.

    Les fenêtres de nulle part qui s’ouvrent dans le vide vont disparaître et être remplacées par la vaine figure mythologique d’Europa, la princesse phénicienne enlevée et violée par Zeus qui s’était transformé en taureau…

    Europa apparaîtra d’abord sur les billets de 5 euros au mois de mai.

    Elle figure déjà sur la pièce grecque de deux euros. Ce n’est pas forcément de bon augure…

    gr2euro.jpg

  • Turquie : un clocher qui sonne à nouveau

    File4.jpg

    (Photo Armenian Weekly)

    Le clocher de l’église arménienne Saint Cyriaque (Sourp Guiragos) de Diyarbakir, dans le Kurdistan turc, a été reconstruit, et la cloche a sonné, dimanche dernier, pour la première fois depuis 97 ans, lorsqu’il avait été détruit, au début du génocide arménien, sous prétexte qu’il était plus haut que les minarets des mosquées (et l’église avait été transformée en dépôt des biens arméniens, puis en local pour les archives d’une banque, et finalement abandonnée).

    La liturgie a été célébrée par le représentant du patriarche arménien en Turquie, Mgr Aram Atesyan, devant des fidèles venus des environs mais aussi d’Arménie et d’Amérique.

    La reconstruction de l’église, puis du clocher, a été financée conjointement par une fondation arménienne et par la municipalité de Diyarbakir, et l’église est confiée à l’Eglise arménienne.

    La restauration avait commencé il y a deux ans. Le 23 octobre 2010 le maire de Diyarbakir, Osman Baydemir, avait organisé une réception en l’honneur des arméniens, avec l’archevêque Aram Atesyan, et leur avait dit : « Cette ville est la vôtre autant que la mienne. Vous avez autant de droits sur cette ville que je n’en ai. »

    Osman Baydemir est membre du parti kurde BDP qui milite pour l’autonomie du Kurdistan et la garantie des droits des communautés ethniques et religieuses.

    Alors que la presse turque avait suivi pas à pas la restauration de l’église arménienne historique de Van, et sa transformation en musée, elle a été presque muette sur la restauration de l’église de Diyarbakir rendue au culte, qui date pourtant du XIVe siècle et qui est la plus grande église arménienne du Proche Orient…

    Avant...

    237946884_93bb422b0b.jpg

    Et dimanche dernier:

    IMG_3604.jpg

  • Le message des évêques d’Irak

    Les évêques catholiques d’Irak ont tenu leur réunion annuelle à Ankawa, dans le Kurdistan, les 6 et 7 novembre. A l’issue de la réunion, ils ont publié une déclaration où ils exhortent les partis politiques à œuvrer pour une coexistence harmonieuse des différentes composantes de la société irakienne, « ce qui nécessite une véritable volonté politique, libre et durable », et de rejeter la violence : « Les bombes, les tueries et la destruction, quand c’est commis au nom de la religion, cela offense Dieu et défigure la religion ».

    Et ils s’alarment une nouvelle fois de l’émigration des chrétiens :

    « Il est triste de voir que l'émigration continue, rendant notre existence chrétienne plus vulnérable et menaçant son avenir. L'assemblée des évêques catholiques appelle tous les chrétiens à être attachés à leur patrie et à participer à sa construction comme leurs pères. (…) Les évêques catholiques espèrent que le vivre ensemble continue dans des conditions plus sûres et plus justes de dignité humaine qui puissent limiter l'émigration et encourager les émigrés à retourner dans leurs foyers. »

    (Asianews)

  • Le dialogue interreligieux selon Mgr Müller

    Extraits de la conférence de Mgr Gerhard Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, à Assise le 29 octobre dernier.

    L’Eglise est pliée à jamais à la mission que lui a confiée le Christ lui-même (Mc 16,15-16), de proclamer la bonne nouvelle de Jésus-Christ, unique sauveur du monde. Si bien que pour un chrétien, le respect de la religiosité d’un autre ne signifie pas, et ne saurait signifier un renoncement de sa propre foi, de son identité et de la vérité définitive reçue, à travers l’Eglise, dans la Révélation de Dieu. Tel respect et dialogue ne signifie pas « dissolution » de son propre credo dans une religiosité générique, fondée sur l’axiome de l’impossible connaissance de Dieu, ni « réduction » de la foi chrétienne  à un niveau d’expression générale, commun à d’autres formes de religiosité. Au contraire, l’Eglise ne peut proposer de vrai dialogue qu’à partir de la vérité sur elle-même. Cacher la foi authentique et abandonner l’unicité de la Révélation et de l’Incarnation du Fils de Dieu, au nom d’une dialogue politiquement correct, serait mensonger. Un dialogue n’est justifié et correct que s’il est conduit dans la vérité et dans l’amour. Si bien qu’à chaque occasion de dialogues entre chrétiens et non chrétiens, notre foi, tournée vers le Christ, et la vérité sur nous-mêmes, doit avoir une place de choix. (...)

    Le dialogue avec  les adeptes des religions non chrétiennes est une forme de témoignage de foi, qui doit être respectueuse de l’autre, toujours, et respectueuse de la dignité de sa conscience. C’est un dialogue à pratiquer dans la vérité, qui inclut et accepte la mission, reçue de Jésus-Christ, à prêcher l’Evangile jusqu’à la fin des temps et jusqu’aux limites extrêmes de la terre. Dans le dialogue interreligieux, la dimension missionnaire de l’Eglise ne saurait être interrompue. Comme dans chaque prédication, le dialogue renvoie à deux éléments. Chaque prédication, dialogue et conversation sur la foi ne produiront du fruit que s’ils se fondent sur la grâce de l’Esprit Saint. Cette grâce, quand elle est reçue d’une foi vive, précède l’œuvre du prédicateur, du missionnaire ou de l’homme en dialogue, et elle agit aussi bien en celui qui parle qu’en celui qui écoute. La foi est un don de Dieu, qui permet d’être en contact avec Lui. Celle-ci introduit donc à la vie surnaturelle et peut « provoquer » la fécondité de Dieu lui-même. C’est comme ça que le dialogue devient fructueux. De là dérive aussi le fait – et c’est le second élément – que, dans le dialogue, le chrétien est appelé à témoigner du Christ et non de lui-même. Chaque chrétien impliqué dans une conversation liée à la foi, doit « se cacher » spirituellement derrière le Christ, s’appuyer sur sa grâce et non sur lui-même: en ne se promouvant pas lui-même mais Lui seul.

  • Notules sur un concile (20) "Christus Dominus" (1)

    Le « décret sur la charge pastorale des évêques dans l’Eglise » est censé être en quelque sorte le décret d’application du chapitre 3 de Lumen gentium. Le préambule répète ce qui a déjà été dit dans Lumen gentium. On remarquera toutefois que c’est une habile synthèse de l’enseignement tant de Vatican I que de Vatican II sur l’Eglise, ce qui intègre la constitution de Vatican I à la tradition (il n’y a pas de coquille, je dis bien : Vatican I).

    Lire la suite

  • Dédicace de l’Archibasilique du Très Saint Sauveur

    Inscription sur le portique de la cathédrale :

    DOGMATE • PAPALI • DATVR • AC • SIMVL • IMPERIALI
    QVOD • SIM • CVNCTARVM • MATER • ECCLESIARVM
    HIC • SALVATORIS • CAELESTIA • REGNA • DATORIS
    NOMINE • SANXERVNT • CVM • CVNCTA • PERACTA • FVERVNT
    QVAESVMVS • EX • TOTO • CONVERSI • SVPPLICE • VOTO
    NOSTRA • QVOD • HAEC• AEDES• TIBI • CHRISTE • SIT• INCLYTA • SEDES

    De droit papal et impérial, il est établi
    que je sois la Mère de toutes les Églises.
    Lorsque cet édifice fut entièrement terminé,
    on voulut me dédier au Divin Sauveur, qui donne le royaume céleste.
    A notre tour, par d’humbles vœux et tournés vers vous nous vous prions,
    ô Christ, afin que de cet illustre temple vous fassiez votre siège glorieux.