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  • Mardi de la troisième semaine de carême

    Lecture du livre des Rois.

    En ces jours-là, une femme cria vers le prophète Elisée, en disant : Mon mari, votre serviteur est mort, et vous savez que votre serviteur craignait le Seigneur ; et maintenant son créancier vient pour prendre mes deux fils, et en faire ses esclaves. Elisée lui dit : Que voulez-vous que je fasse ? Dites-moi, qu’avez-vous dans votre maison ? Elle répondit : Votre servante n’a dans sa maison qu’un peu d’huile pour s’en oindre. Elisée lui dit : Allez emprunter de vos voisins un grand nombre de vases vides ; puis rentrez chez vous et fermez la porte sur vous. Et vous tenant au dedans, vous et vos fils, versez de l’huile dans tous ces vases, et quand Ils seront pleins, vous les enlèverez. Cette femme alla donc ; elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ses enfants lui présentaient les vases, et elle y versait de l’huile. Et lorsque les vases furent remplis, elle dit à son fils : Apportez-moi encore un vase. Il lui répondit : Je n’en ai plus. Et l’huile s’arrêta. Cette femme alla rendre compte de tout à l’homme de Dieu, qui lui dit : Allez, vendez cette huile, payez votre créancier et vous et vos fils, vivez du reste.

    Le miracle de l’huile opère réellement en nous. La veuve, la Sainte Église, verse l’huile dans notre cœur : ce sont les enseignements et les grâces de Carême. L’huile est le symbole du Christ, l’Oint. L’Église verse le Christ lui-même dans nos âmes. Saint Augustin dit : « Réjouissons-nous et rendons grâces de ce que nous sommes devenus non seulement des chrétiens, mais le Christ lui-même. » C’est là l’objet essentiel du Carême : pouvoir dire : « Ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. » A la messe, l’Église verse en nous son divin Époux par la foi et le sacrement : c’est l’accomplissement du miracle de l’huile.

    Dom Pius Parsch

  • La Slovaquie retourne à l’européisme

    Robert Fico revient au pouvoir. Son parti a obtenu plus de 44% des suffrages, ce qui lui donne une majorité absolue de 83 sièges sur 150 au Parlement.

    Le principal parti de la coalition sortante, l'Union démocrate chrétienne, n’a obtenu que 6% des voix, en raison d’une affaire de corruption dans les marchés publics. L’affaire touche d’autres partis, mais les Slovaques n’ont pas accepté qu’un parti qui se dit chrétien participe à des magouilles. Il n’ont sans doute pas apprécié non plus que la majorité se fasse hara-kiri pour sauvegarder sa politique européenne.

    Le premier discours de Robert Fico, l’ancien communiste devenu populiste de gauche, a été, sans surprise, impeccablement européiste. Robert Fico est l’homme qui fit entrer la Slovaquie dans la zone euro.

    A Bruxelles on se félicite de voir annihilé le grain de sable slovaque. (D’autant que le parti Liberté et Solidarité de Richard Sulik, qui était l’eurosceptique de la coalition, a perdu la moitié de ses députés, et que le parti nationaliste SNS, pour la première fois, n’a pas franchi la barre des 5% permettant d’avoir des députés.)

  • Sainte Russie

    Le gouverneur de Saint-Pétersbourg, Gueorguiy Poltavchenko, a signé une loi réprimant tout acte public de propagande homosexuelle.

    Les Etats-Unis avaient manifesté leur désapprobation. De quoi j’me mêle…

  • Des adolescents assassinés par dizaines en Irak

    Des militants d’ONG dénoncent les meurtres d’adolescents, en Irak, par des commandos chiites, sous prétexte que ces jeunes auraient une allure « emo ». Selon certains, près d’une centaine d’adolescents auraient ainsi été massacrés à coup de blocs de béton.

    Le ministère de l’Intérieur reconnaît quelques cas de meurtres d’adolescents mais dément que le motif soit la mode « emo ». Il rappelle que la Constitution garantit les libertés publiques et met en garde les groupes extrémistes qui s’en prendraient à des personnes en raison de leur coiffure ou de leur apparence.

    Mais, le 13 février, le même ministère de l’Intérieur publiait un long communiqué, qui se trouve toujours sur son site, et qui commençait ainsi :

    « Le directeur de la police des mœurs dépendant du ministère de l’Intérieur a publié une déclaration, disant : “La Police des mœurs enquête sur le “phénomène Emo”, ou culte du diable, et a l’autorisation de l’éliminer aussitôt que possible car il affecte nuisiblement la société et devient un danger.” »

    La police des mœurs a reçu l’autorisation du ministère de l’Education d’entrer dans les écoles de Bagdad pour faire la chasse aux « emos », mais elle se plaint de ne pas avoir assez de femmes dans ses rangs, car « le phénomène est spécialement populaire chez les filles de 14 à 18 ans ».

    Le communiqué se terminait par cette description :

    « Ils portent des vêtements bizarres et serrés avec des dessins de têtes de morts et utilisent des fournitures de papeterie en forme de têtes de morts. Ils portent également des boucles d’oreille sur le nez et la langue, et s’adonnent à d’autres activités bizarres. »

    L’extrême violence contre les jeunes qui suivent cette mode vient en partie du fait que les islamistes assimilent les « emos » aux homosexuels, la mode « emo » voulant que les garçons se maquillent plus ou moins (avec du noir sur les yeux, les cheveux teints en noir avec une mèche sur un oeil) et portent éventuellement des vêtements ou des accessoires de filles.

  • Au Nigeria

    Un nouvel attentat suicide contre une église a fait plusieurs morts et blessés dimanche à Jos pendant la messe. La bombe a explosé avant que le kamikaze entre dans l’église. « Hier matin, les scouts se trouvaient à la porte de la paroisse lorsque la voiture piégée est arrivée avec le kamikaze à son bord. Ils l’ont arrêté et ont commencé à lui poser quelques questions. A ce moment-là a eu lieu l’explosion. Il était 10h 25 et la messe était encore en cours », a raconté à l’Agence Fides Mgr Ignatius Ayau Kaigama, archevêque de Jos.

    L’armée a ensuite tiré sur les gens qui se rassemblaient, ce qui a fait trois autres morts…

    Et il y a eu des représailles dans les quartiers musulmans, qui ont fait à leur tour quelques morts…

    Ce matin, trois autres chrétiens ont été tué, et deux blessés, dans un village près de Jos.

     

  • Lundi de la troisième semaine de carême

    La guérison de Naaman le Syrien, opérée par le prophète Élisée moyennant un septuple bain dans le Jourdain.

    L’étranger, couvert de lèpre, mais cependant orgueilleux au milieu de toute la misère de ses plaies, se considère presque offensé de ce que le Voyant d’Israël n’emploie pas à son égard des rites solennels et des moyens hors du commun ; bien plus, qu’il ne sorte même pas pour lui parler, mais qu’il lui ordonne simplement de se laver dans le Jourdain. Et pourtant il en est ainsi. Voulant vaincre le démon superbe, Dieu s’est complu à le faire par des moyens humbles, c’est-à-dire par l’œuvre des Sacrements et des Sacramentaux, afin d’humilier de plus en plus l’ennemi dans sa défaite. C’est pourquoi, si Naaman veut guérir, il doit d’abord déposer tout orgueil, se reconnaître impur, et aller pour cela se plonger dans le Jourdain, là précisément où, quelques siècles plus tard, Jean préludera à notre baptême chrétien par son baptême de pénitence.

    Bienheureux cardinal Schuster

     

  • 3e dimanche de carême

    Ce dimanche était appelé, dans l’antiquité chrétienne, le dimanche des scrutins, parce que c’était le jour où l’on commençait l’examen des catéchumènes devant être baptisés dans la nuit de Pâques. Les fidèles étaient invités à venir témoigner de la vie et des mœurs des candidats. A cette messe, le célébrant disait le nom des parrains et marraines des catéchumènes au Memento des vivants, et au Communicantes il disait les noms des catéchumènes (lesquels étaient sortis de l’église depuis l’évangile).

    A Rome il y avait sept scrutins, et le troisième avait lieu le mercredi de la quatrième semaine de carême : c’était « le grand scrutin », avec ses cérémonies spécifiques, notamment la lecture solennelle du début des quatre évangiles, et la « tradition » aux catéchumènes du Credo, en grec (quand on parlait encore grec à Rome) et en latin, et du Pater.

    Il faut reconnaître que dans les ruines de la liturgie post-conciliaire cette préparation ecclésiale des catéchumènes a été remise à l’honneur. Il y a aujourd’hui en général cinq scrutins (le premier étant ce dimanche). Et le premier dimanche de carême a lieu ce que l’on appelle en France l’ « appel décisif ». En Angleterre c’est le « rite de l’élection », et le 26 février ils étaient pas moins de 734 adultes du diocèse de Westminster (384 baptisés non catholiques et 350 catéchumènes) à manifester leur engagement à rejoindre l’Eglise catholique.

  • Pour une belle hollanderie, c’est une belle hollanderie…

    François Hollande a déclaré que s’il est élu il demandera au Parlement de supprimer la mention de race dans la Constitution française, parce qu'« il n'y a pas de place dans la République pour la race ».

    L’article 1 de la Constitution dit :

    « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. »

    Ce qui est conforme aux lois dites anti... racistes. Desquelles il faudra donc supprimer le mot « race ». Autrement dit il faudra les supprimer.

    C’est hélas impossible, car les lois antiracistes sont aujourd'hui gravées dans le marbre de Bruxelles. Elles sont donc intangibles.

    De toute façon, évidemment, Hollande dit n’importe quoi.

  • Reconquête N° 286

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    A commander au Centre Charlier,
    70 bd Saint-Germain 75005 Paris.
    7 € franco de port le n°.
    Abonnement annuel (10 n°) : 50 €
  • Les européistes ne se lassent jamais

    Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a déclaré hier, au nom de son gouvernement, qu’il fallait un nouveau débat sur une Constitution européenne :

    « Nous devons ouvrir un nouveau chapitre dans l'histoire de la politique européenne. Nous avons un bon traité mais nous avons besoin d'une Constitution. »

    Car le traité de Lisbonne n'améliore pas suffisamment les structures de décision européennes…