Réuni à Johannesburg (Afrique du Sud) du 28 février au 1er mars, le collège des évêques de la TAC (Traditional Anglican Communion) a rejeté la Constitution apostolique Anglicanorum Coetibus et réaffirmé son anglicanisme, considéré comme l’une des trois branches de l’Eglise catholique universelle, comme le souligne le nouveau site internet de la TAC.
Or la TAC, sous la conduite de son primat Mgr Hepworth, avait été à l’origine même de la constitution apostolique. En octobre 2007, en l’église Sainte-Agathe de Portsmouth, en Angleterre, les évêques de la TAC avaient signé sur l’autel le Catéchisme de l’Église Catholique, et envoyé au cardinal Levada, préfet de la congrégation pour la doctrine de la Foi, un courrier demandant à entrer en communion avec Rome.
Le collège des évêques de la TAC a accepté la démission de Mgr Hepworth et a nommé primat son principal prélat indien.
Bien entendu, cette décision de la TAC va provoquer une scission, et accélérer le retour à l’Eglise catholique de ceux qui se proposaient de le faire. En fait ce sont les 12 évêques opposés à Mgr Hepworth qui se sont réunis – la TAC compte 20 évêques en exercice.