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3e dimanche de carême

Ce dimanche était appelé, dans l’antiquité chrétienne, le dimanche des scrutins, parce que c’était le jour où l’on commençait l’examen des catéchumènes devant être baptisés dans la nuit de Pâques. Les fidèles étaient invités à venir témoigner de la vie et des mœurs des candidats. A cette messe, le célébrant disait le nom des parrains et marraines des catéchumènes au Memento des vivants, et au Communicantes il disait les noms des catéchumènes (lesquels étaient sortis de l’église depuis l’évangile).

A Rome il y avait sept scrutins, et le troisième avait lieu le mercredi de la quatrième semaine de carême : c’était « le grand scrutin », avec ses cérémonies spécifiques, notamment la lecture solennelle du début des quatre évangiles, et la « tradition » aux catéchumènes du Credo, en grec (quand on parlait encore grec à Rome) et en latin, et du Pater.

Il faut reconnaître que dans les ruines de la liturgie post-conciliaire cette préparation ecclésiale des catéchumènes a été remise à l’honneur. Il y a aujourd’hui en général cinq scrutins (le premier étant ce dimanche). Et le premier dimanche de carême a lieu ce que l’on appelle en France l’ « appel décisif ». En Angleterre c’est le « rite de l’élection », et le 26 février ils étaient pas moins de 734 adultes du diocèse de Westminster (384 baptisés non catholiques et 350 catéchumènes) à manifester leur engagement à rejoindre l’Eglise catholique.

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