Depuis janvier, en divers endroits du Laos, des fonctionnaires menacent des familles chrétiennes d’être expulsées de leur village, voire même du pays, si elles n’abjurent pas leur foi.
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Trois évêques s’en prennent à "L’homme nouveau"
On voit en permanence des prêtres nier implicitement ou explicitement des points fondamentaux de la foi catholique, et inventer des « liturgies » qui n’ont plus rien de catholique. Et quand ils s’en vantent dans la presse, on ne voit pas le moindre évêque venir rétablir la vérité, manier la houlette du pasteur pour frapper le loup et montre aux brebis la bonne direction.
En revanche, quand L’homme nouveau publie, comme une tribune libre, un article d’un prêtre qui ose revenir sur les falsifications de la traduction des textes liturgiques, alors là ce sont trois évêques qui montent au créneau pour défendre leur petite soupe nauséabonde, trois évêques-présidents : Mgr Robert Le Gall, président de la Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques, Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, président de la Commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle, et Mgr Philippe Gueneley, président de l’Association épiscopale liturgique pour les pays francophones (celle qui demande des droits d'auteurs pour la Sainte Ecriture mise sous copyright...).
Et ils s’en prennent à L’homme nouveau de façon grossière et au mépris de la loi.
De façon grossière, car ils exigent un droit de réponse, ils usent d’un procédé comminatoire qui n’est pas de ceux que l’on utilise entre frères, et qui vise à faire croire qu’ils ont dû en arriver cette extrémité devant la mauvaise volonté du journal, alors que celui-ci leur est ouvert quand et comme ils le veulent.
Et au mépris de la loi, car ils exigent la publication d’un texte plus de deux fois plus long que celui qu’ils contestent : L’homme nouveau était fondé à le leur refuser.
Cela dit L’homme nouveau fait bien de le publier, et fait bien aussi d’y ajouter la réponse du « coupable », l’abbé Pellaboeuf. Le très long texte épiscopal mériterait une réponse plus longue, mais quiconque est un peu au courant de l’histoire du naufrage de la liturgie peut la faire lui-même.
L’homme nouveau, c’est ici.
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Samedi de la deuxième semaine de carême
Aujourd’hui, nous remercions Dieu de deux grandes grâces, celle de notre vocation et celle de notre conversion. En tant que catéchumènes, nous célébrons le mystère de la vocation ; en tant que pénitents, la grâce de la conversion. Ayons conscience d’être des hommes élus et appelés. Sans mérites de notre part, nous avons été choisis parmi des milliers. Outre la grâce de l’appel, Dieu nous donne encore celle de la conversion. La conversion ne coïncide plus avec le baptême. La plupart des hommes doivent, en tant qu’adultes, passer d’une vie tiède ou même pécheresse à une vie meilleure et se convertir à Dieu. Enfin, nous devons, tous les ans, pendant le Carême, nous convertir de nouveau. C’est ce que l’Église nous indique aujourd’hui dans la parabole de l’Enfant prodigue, cette parabole d’une beauté impérissable, qui est la vraie parabole de Carême. Le fils plus jeune, c’est chacun de nous. Nous sommes partis loin de la maison paternelle, vers la terre étrangère, la terre où Dieu est étranger et nous avons éprouvé la nostalgie de notre Père et de la maison paternelle. C’est déjà une grande grâce de ne pouvoir vivre en paix avec le péché. Dieu ne nous a pas laissé de repos. Or, voici le joyeux message : le Père attend avec impatience le retour de son enfant, il le laisse à peine dire un mot, il l’embrasse et le couvre de baisers, il lui rend tous ses droits anciens de fils de prince (anneau, chaussures et robe nuptiale). C’est sur cela que la parabole insiste, sur la joie de l’heureux retour. L’Église désire qu’aujourd’hui nous nous mettions à la place du fils retrouvé. Pendant tout le jour, pensons avec reconnaissance que nous sommes des hommes élus et convertis.
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Vendredi de la deuxième semaine de carême
« Et il y creusa un pressoir. » Comment comprendrons-nous quel est ce pressoir, si ce n’est en nous souvenant qu’il y a des psaumes intitulés : Pour les pressoirs, parce qu’en ceux-ci les mystères de la passion du Seigneur distillent plus abondamment, comme un vin échauffé par le Saint-Esprit ? Aussi l’on croyait ivres (au jour de la Pentecôte) ceux qui étaient remplis de l’Esprit-Saint. Le Seigneur a donc aussi creusé un pressoir, afin que le jus du raisin mystérieux découlât par une infusion spirituelle.
« Il y bâtit une tour », c’est-à-dire qu’il y éleva le faîte de la loi ; et sa vigne étant ainsi fortifiée, pourvue et ornée, il la loua au peuple juif. « En la saison des fruits, il envoya ses serviteurs. » On ne dit pas que ce fut au temps de la récolte, mais au temps des fruits. Car les Juifs ne firent paraître aucun fruit ; il fut nul, le revenu de cette vigne dont le Seigneur a dit : « J’ai espéré qu’elle produirait des raisins, et elle n’a produit que des grappes sauvages. » Ses pressoirs n’ont pas regorgé d’un vin de joie, d’un vin doux spirituel, mais du sang des .Prophètes.
Saint Ambroise
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News.va en français
Le site d’information du Vatican news.va, inauguré en juin 2011, est depuis aujourd’hui en français.
Pour la publication du document sur les théologiens, ça tombe bien. (Sauf que le document est pour l’instant seulement en anglais.)
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La vidéo raciste de la Commission européenne
La Commission européenne avait eu la riche idée de réaliser un clip de propagande, à destination des jeunes, parodiant le film Kill Bill de Quentin Tarentino. On y voyait une jeune femme blanche attaquée par un Chinois, un Indien et un noir brésilien. La jeune femme est en très mauvaise posture, mais soudain elle se démultiplie, et les 11 héroïnes encerclent les méchants et deviennent les étoiles du drapeau européen : « Plus on est nombreux, plus on est fort. »
La vidéo a aussitôt été dénoncée comme raciste sur les réseaux dits sociaux. Comme le ton montait, la Commission a retiré la vidéo.
Elle nous a coûté 127.000 €.
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L’UE contre la Hongrie, suite
La Commission européenne a envoyé au gouvernement hongrois deux « avis motivés ». C’est la deuxième étape de la procédure d’infraction. Les autorités hongroises sont tenues de répondre d'ici un mois, alors que le délai normal est de huit semaines. C’est au vu de cette réponse que la Commission décidera ou non de saisir la Cour de Justice.
Le premier avis concerne l’âge de départ en retraite des magistrats, qui a été aligné sur le régime général, ce qui est une discrimination, selon l’Ubu européen. Le gouvernement hongrois a dit que certains pourraient poursuivre leur activité, mais cela ne suffit pas à Bruxelles.
L’autre avis concerne la loi concernant la nouvelle autorité de protection des données. Car cette loi met fin ipso facto au mandat du chef de l'ancienne autorité, qui n'aurait dû s'achever qu'en 2014. Ce qui montre bien que l’autorité n’est pas indépendante, tonne l’Ubu européen.
D’autre part, en ce qui concerne l’indépendance de la banque centrale, le commissaire aux affaires économiques enverra une lettre pour demander de nouvelles clarifications…
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Femmes d’Afghanistan
Le gouvernement afghan a approuvé le « Code de comportement » élaboré par le Conseil des oulémas.
Ce code permet aux maris, dans certains cas, de maltraiter leurs épouses et encourage la ségrégation par sexe, ramenant presque les Afghanes à la situation qui était la leur sous le régime des talibans. Le texte indique une série de lignes directrices que « les femmes religieuses devraient observer de leur propre initiative » : les femmes ne sont pas autorisées à voyager sans être accompagnées par un homme et ne peuvent pas parler aux inconnus dans des lieux tels que les écoles, les marchés et les bureaux. Frapper son épouse – affirme le texte – est interdit seulement « dans le cas où ce geste n’est pas accompli conformément à la charia ».
Heureusement qu’on est intervenu là-bas pour rétablir la démocratie et les droits de l’homme…
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En Egypte
Mardi 6 mars, un tribunal d’Edfou, dans la province d’Assouan, a condamné le prêtre copte Makarios Bolous, curé du village d’Elmarinab, à six mois de prison, et une amende de 300 livres, parce que son église était trop haute. En septembre 2011, les salafistes avaient incendié l’église, qui venait d’être restaurée, parce que son clocher était plus haut que le minaret de la mosquée (alors que le gouverneur de la province avait donné son autorisation en 2010.)
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Les convergences de Civitas
A propos de la présence d’islamistes lors des premières manifestations de Civitas devant le Théâtre de la Ville :
« Malgré tout, il faut constater qu’il peut exister une convergence de préoccupations, de démarche, car les musulmans de France peuvent avoir, ponctuellement, les mêmes visées que nous. De la même manière, nous pourrions imaginer une convergence semblable avec la hiérarchie catholique. »
Puisqu’il peut y avoir convergence avec des musulmans, on pourrait imaginer aussi une convergence avec l’Eglise... De la même manière... Mais oui. C’est écrit en toutes lettres dans le N° 43 de Civitas, p. 43. Sous la signature du « Commissaire colonel (er) Jean-Claude Philipot ».