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  • Deuxième dimanche de carême

    Il y a très longtemps, il n’y avait pas de messe ce dimanche. Car ce dimanche suit le samedi des quatre temps, qui se terminait par une longue veillée où l’on procédait notamment à des ordinations de prêtres et de diacres.

    Lorsqu’on a avancé la messe de la veillée, il a fallu en composer une pour le dimanche. On a gardé l’évangile, qui était celui de la Transfiguration, et l’on a pris ici et là, dans d’autres messes existantes, les antiennes et les oraisons. Le cardinal Schuster y voyait la confirmation d’un principe théologique, qui « veut que l’esprit ecclésiastique, spécialement dans le champ de la liturgie, qui, pour le fidèle, fait comme partie de son catéchisme, abhorre ce prurit de nouveauté qui plaît tant au monde ». Il ajoutait : « A tout symptôme d’innovation les âmes simples et pieuses se troublent, comme si tombait en ruines l’édifice de leur foi, fortifié par la muraille de la tradition séculaire. Prier Dieu avec ces mêmes formules composées par les Pères, réciter ces mêmes chants qui les réconfortèrent dans leurs douleurs et dans leurs luttes pour l’Église, signifie entrer plus intimement dans leur piété, être solidaires de leurs espérances et de leur idéal. »

    Quand on parle du « mouvement liturgique », il faut préciser les choses. Car le cardinal Schuster fut un éminent acteur du mouvement liturgique. Mais, comme on le voit, il était aux antipodes de ce que le mouvement est ensuite devenu.

  • Une impasse

    Il y a trop peu de femmes dans les assemblées parlementaires, selon un rapport publié hier par l'Union interparlementaire (UIP), l'organisation mondiale des Parlements des Etats souverains.

    Pourquoi faut-il qu’il y en ait davantage ? Ça, on ne nous le dit pas. C’est un axiome.

    L'an dernier, dans les 69 chambres législatives qui étaient renouvelées dans 59 pays, 21,8% de femmes ont été élues. "Une forte volonté politique et l'adoption de mesures spécifiques sont nécessaires pour sortir de cette impasse."

    En quoi est-ce une impasse ? On ne nous le dira pas. C’est comme ça. Et si les femmes ne veulent pas se faire élire, on les élira de force. Et si elles veulent rester à la maison s’occuper de leurs enfants, eh bien on leur interdira de faire des enfants, ou on les leur enlèvera, ou on l’obligera à sortir de chez elle en ne payant pas assez le mari pour faire vivre la famille. Or c’est bien ce qu’on fait, selon les pays, mais ça ne marche pas assez…

    Et le rapport de pleurnicher sur le « printemps arabe » qui n’a rien changé à l’impasse en question…

  • Une toute petite petite découverte

    L’agence Zenit nous annonce triomphalement qu’on a découvert, à Oxford, un nouvel "évangile apocryphe", d’autant plus intéressant qu’il est extrêmement ancien, puisqu’il aurait été écrit autour de l’an 200.

    En lisant la dépêche, on apprend que l’évangile en question est un bout de papyrus de 7 cm sur 7 cm, avec 22 lignes de texte…

  • Catéchumènes vietnamiens

    Asianews nous apprend que 782 catéchumènes du diocèse d’Hô-Chi-Minh-Ville ont participé à la messe célébrée pour eux, et que 264 d’entre eux seront baptisés à Pâques. Ils sont de toutes origines sociales et sont venus à l’église de façons très diverses.

  • Samedi des quatre temps de carême

    L’évangile de la messe de ce jour est celui de la Transfiguration. Comme demain. Mais c’est proprement celui du samedi, ou plus précisément de la veillée du samedi, qui est répété le dimanche parce que, dans l’antiquité chrétienne, il n’y avait pas de messe ce dimanche : le peuple chrétien passait toute la nuit en prière à la cathédrale pour des ordinations. Et ce samedi est resté un jour d’ordinations.

    Dom Guéranger commente :

    L’Église veut porter notre pensée sur la sublime dignité dont viennent d’être honorés les Prêtres qui ont reçu aujourd’hui l’onction sacrée. Ils sont figurés dans ces trois Apôtres que Jésus conduit avec lui sur la montagne, et qui seuls contemplent sa gloire. Les autres disciples du Sauveur sont demeurés dans la plaine ; Pierre, Jacques et Jean sont seuls montés sur le Thabor. C’est d’eux que les autres disciples, que le monde entier apprendront, quand il en sera temps, de quelle gloire Jésus a paru environné, et avec quel éclat la voix du Père céleste a tonné sur le sommet de la montagne pour déclarer la grandeur et la divinité du Fils de l’homme. « Cette voix du ciel, nous l’avons entendue, dit saint Pierre, quand nous étions avec lui sur la sainte montagne. Elle disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toutes mes complaisances ; écoutez-le. » De même, ces nouveaux Prêtres qui viennent d’être consacrés sous vos yeux, pour lesquels vous avez offert vos jeûnes et vos prières, ils entreront dans la nuée où réside le Seigneur. Ils sacrifieront la victime de votre salut dans le silence du Canon sacré. Dieu descendra pour vous entre leurs mains ; et, sans cesser d’être mortels et pécheurs comme vous, ils seront chaque jour en communication avec la divinité. Le pardon que vous attendez de Dieu, en ce temps de réconciliation, passera par leurs mains ; leur pouvoir surhumain ira le chercher pour vous jusque dans le ciel. C’est ainsi que Dieu a apporté le remède à notre orgueil. Le serpent nous dit aux premiers jours : « Mangez ce fruit, et vous serez comme des dieux. » Nous avons eu le malheur d’adhérer à cette perfide suggestion ; et la mort a été le seul fruit de notre prévarication. Dieu cependant voulait nous sauver ; mais pour abattre nos prétentions, c’est par des hommes qu’il nous applique ce salut. Son Fils éternel s’est fait homme, et il a laissé d’autres hommes après lui, auxquels il a dit : « Comme mon Père m’a envoyé, ainsi je vous envoie ». Honorons donc Dieu en ces hommes qui viennent d’être aujourd’hui l’objet d’une si sublime distinction, et comprenons que le respect du sacerdoce fait partie de la religion de Jésus-Christ.

  • Ça ne s’arrange pas

    Civitas a trouvé une nouvelle cible : le Crazy Horse. Sic. Parce que dans le nouveau spectacle il y a « une danseuse vêtue de façon à suggérer une religieuse interroge un crâne, se dénude puis enjambe un prie-Dieu tandis que des croix sont projetées sur son corps dénudé ».

    Et, à part ça, le Crazy Horse, c’est bien ?

    C’est comme ceux qui voudraient que les groupes satanistes soient exclus du Hellfest… Ils n’ont pas leur place au Hellfest, avais-je lu. Parce que le festival de l’enfer sans groupes satanistes, il n’y aurait rien à dire…

    Et la pornographie du Crazy Horse sans ce numéro, il n’y aurait rien à dire. Comme si le fantasme du striptease de la religieuse était nouveau…

  • Nouvelles de la dictature européenne

    Pour bien montrer le mépris de la dictature européenne envers les citoyens, on a appris hier la reconduction de Herman Van Rompuy comme président du Conseil européen par un message de l’intéressé sur Twitter…

    Ce matin a été signé le diktat allemand (euh… le traité intergouvernemental) du pacte budgétaire. La cérémonie a été discrète. Pour faire croire qu’il s’agit d’une question technique qui ne mérite pas qu’on en fasse tout un plat. Or l’obligation de l’équilibre budgétaire est une nouvelle limitation des souverainetés nationales, et qui peut se révéler désastreuse.

  • Soutien aux chrétiens de Terre Sainte

    Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientale, a adressé une lettre aux évêques du monde entier pour qu’ils apportent leur soutien aux chrétiens de Terre Sainte. Extrait :

    La Congrégation pour les Eglises Orientales rappelle aux évêques du monde entier la requête pressante du Pape Benoît XVI à soutenir généreusement la mission de l'Eglise dans les Lieux Saints. C'est une mission éminemment pastorale et dans le même temps, elle offre à tous indistinctement un service social incomparable. (…) Le jour choisi par les Souverains Pontifes pour la Quête en faveur de la Terre-Sainte est le vendredi qui précède la Pâque, même si chaque communauté peut choisir un autre moment pour la proposer aux fidèles. Le Vendredi Saint de cette année semble interpréter davantage encore les nécessités des pasteurs et des fidèles qui sont contenues dans toutes les souffrances du Proche Orient. Pour les disciples du Christ, les hostilités sont le pain quotidien qui nourrit la foi et rendent actuel le martyre. (…)

    Le Vendredi-Saint prochain, près de la Croix, nous nous unirons à ces frères et sœurs pour que leur isolement si souvent ressenti soit vaincu par notre fraternité. Ils pourront alors sereinement proclamer que "Jésus est le Seigneur" (Ac 11, 20) afin que "la porte de la foi" (Ac 14, 27) continue à s'ouvrir justement à partir de cette Terre pour transmettre le pardon et la bonté de Dieu à la famille humaine entière.

  • Il y a un an, Shahbaz Bhatti

    Il y a un an, au matin du 2 mars, le ministre catholique pakistanais Shahbaz Bhatti était tué par balles en pleine rue. On retrouva 30 douilles et un tract d’un mouvement islamiste revendiquant le meurtre de celui qui était coupable de blasphème pour avoir défendu Asia Bibi.

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    Ce 2 mars il y a des veillées de prière et des messes un peu partout au Pakistan, pour le repos de l’âme de Shahbaz Bhatti, ou en l’honneur de celui que tous les chrétiens (et d’autres) considèrent comme un martyr. Dans son village natal il y a eu ce matin une messe suivie d’une prière sur sa tombe, et il y aura une procession aux flambeaux ce soir.

    La mémoire de Shahbaz Bhatti est également célébrée à l’université pontificale du Latran à Rome, avec la participation du Pr. Mobeen Shahid, enseignant pakistanais de mystique islamique à la faculté de philosophie et ami personnel de Bhatti, le recteur de l’université et plusieurs parlementaires.

    D’autre part la Communauté de San Egidio et l’Association des Pakistanais chrétiens en Italie ont organisé une veillée de prière dédiée aux martyrs de la foi en l’église de Saint Barthélemy, sur l’île Tiberine, à Rome, lieu où se trouve conservée la Bible de Shahbaz Bhatti.

    Pour ceux qui lisent l’italien ou l’anglais : l’agence Asianews rend un hommage particulier à Shahbaz Bhatti avec un article de son directeur le P. Cervellera, une interview de Paul Bhatti son frère, un témoignage de Mgr Saldhana, archevêque émérite de Lahore, qui était son ami, et divers témoignages de catholiques et de musulmans.