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  • Un témoignage sur le CNS

    Le médecin Kamal al Labouani, figure de l’opposition syrienne, a démissionné du CNS (« Conseil national syrien »), qui se dit laïque et pluraliste.

    Les membres du Conseil, dit-il, sont des « fanatiques » (islamistes) qui se dissimulent derrière des « libéraux stupides » (oui, il y en a partout). Il explique : « Les Frères musulmans constituent la force dominante du Conseil. Il y a la faction de Hama, celle de Damas, celle d'Alep. Celle de Hama est soutenue et financée par le Qatar et la Turquie. Ils posent des conditions pour armer la rébellion en exigeant des opposants qu'ils soient islamistes ou pratiquants. »

    (Reuters)

  • La quête de carême pour l’enfant à naître

    Le cardinal Malcolm Ranjith, archevêque de Combo, a décidé que, dans son diocèse, la quête de carême irait à un fonds dédié à l’enfant à naître. Le projet est intitulé « Protection de la vie, assurer aux enfants le droit à la vie », et fait partie de la campagne de la conférence des évêques du Sri Lanka contre le projet du gouvernement de légaliser l’avortement pour les mineures victimes de viol ou d’inceste ou ayant un fœtus mal formé. Or « l’Eglise catholique, dit le cardinal, est catégorique : la vie humaine doit être absolument respectée et protégée depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle. Depuis le premier moment de son existence, le fœtus est un être humain et en tant que tel a un droit inviolable à la vie. Avec ce projet, le gouvernement cherche à légaliser le meurtre. »

    (AsiaNews)

  • Le Pakistan décore deux missionnaires

    Deux missionnaires œuvrant au Pakistan, la sœur irlandaise John Berchmans Conway, de la congrégation des Religieuses de Jésus-Marie, et le père australien Robert McCulloch, de la Société missionnaire de Saint Colomban, ont reçu le prix Sitara-e-Quaid-e-Azam, la plus haute distinction civile qui puisse être accordée par l’Etat à un non-Pakistanais. Elle a été conférée à la demande du gouverneur de la province du Sind, confirmée par le Premier ministre, et remise par le président de la République.

    A défaut d’une politique efficace, c’est un très beau geste symbolique du gouvernement pakistanais contre l’islamisme.

  • Gribouille

    Comme Mohamed Merah a dit qu’il s’était autoradicalisé en prison, le ministre de la Justice, Michel Mercier, veut « renforcer les aumôneries musulmanes pour encadrer un islam de France dans les prisons ».

    Michel Mercier ne sait pas que le Coran de l’aumônier est le même que celui de Mohamed Merah. Or, a dit aussi ce dernier, « dans le Coran il y a tout » pour se radicaliser.

  • Amalgame

    Alors ça, Sarkozy il fait fort. Youssef al-Qaradaoui et Mahmoud al-Masri ont « renoncé à venir » au rassemblement de l’UOIF : Nicolas Sarkozy avait dit à l’émir du Qatar que ces prédicateurs n’étaient pas bienvenus chez nous. En outre, nous dit un communiqué conjoint des ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères, « à la demande du président de la République, Nicolas Sarkozy, le gouvernement a décidé d'interdire l'entrée sur le territoire français de quatre personnalités étrangères invitées au congrès de l'Union des Organisations Islamiques de France » : Akrima Sabri, Ayed Bin Abdallah Al Qarni, Safwat Al Hijazi, Abdallah Basfar.

    Bref, ce sont six orateurs du rassemblement de l’UOIF qui sont interdits de séjour, parce que « les positions et les propos tenus par ces personnes qui appellent à la haine et à la violence portent gravement atteinte aux principes de la République et, dans le contexte actuel, représentent un fort risque de troubles à l'ordre public ».

    Autrement dit, les orateurs étrangers de l’UOIF portent atteinte aux principes de la République, mais l’UOIF est une organisation reconnue par la République parce qu’elle en respecte les principes. Ça va durer longtemps, ces palinodies ?

  • Le racisme anti-belge n’est toujours pas sanctionné

    Jean-Paul Guerlain a été condamné à 6.000 € d’amende, et 2.000 € de dommages et intérêts au Mrap, à la Licra et à SOS Racisme pour « trouble à l’ordre public », parce qu’il avait dit à un journaliste : « Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin... »

    Le vrai scandale est qu’on puisse toujours raconter des histoires belges sans être condamné. Sans parler des blondes.

  • Jeudi de la Passion

    Jusqu’à présent, les antiennes du Benedictus (le matin à laudes) et du Magnificat (le soir à vêpres) étaient tirées de l’évangile du jour. A partir d’aujourd’hui elles sont tirées des évangiles de la Passion. Et ce jeudi, le dernier jeudi du carême avant le Jeudi Saint, elles annoncent la Cène :

    Magister dicit : Tempus meum prope est, apud te facio Pascha cum discipulis meis.

    Le Maître dit : mon temps est proche, je fais la Pâque chez toi avec mes disciples.

    Desiderio desideravi hoc Pascha manducare vobiscum, antequam patiar.

    J’ai désiré, d’un ardent désir, de manger cet agneau pascal avec vous avant que de souffrir.

  • Faut oser…

    « Pourquoi parle-t-on de Merah comme s’il avait effectivement été le responsable de tous ces meurtres ? »

    C’est ce qu’on peut lire sur le site « Havre de savoir », qui paraît être une émanation de l’UOIF au Havre.

    En bref, toute l’affaire est un montage de Sarkozy pour se faire réélire.

  • Référendum en Irlande

    Le référendum sur le traité du pacte budgétaire européen aura lieu le 31 mai.

    L’Irlande est toujours le seul pays où le peuple ait le droit de donner son avis.

  • Malin

    Le parti islamiste tunisien Ennahda a décidé de ne pas modifier le premier article de la Constitution*. Il n’y sera donc pas question de la charia.

    On peut reprocher bien des choses à Rached Ghannouchi, mais pas d’être un imbécile. Il est même particulièrement malin. On n’en dira pas autant du Figaro qui tombe à pieds joints dans le panneau en titrant : « La Tunisie renonce à la charia ». Sic. Ou des autres commentateurs qui se félicitent d’une telle décision par laquelle la Tunisie laïque donne une fois de plus l’exemple aux autres révolutions du printemps arabe…

    Le Figaro ne s’étonne pas que ce soit Rached Ghannouchi qui fasse une conférence de presse pour expliquer que la charia ne sera pas mentionnée dans la Constitution. Pourtant Rached Ghannouchi n’exerce aucune autorité dans les institutions tunisiennes, et il ne fait pas partie de l’Assemblée constituante.

    Mais il est l’autorité tout court : l’autorité de l’islam.

    Rached Ghannouchi a expliqué que la charia « est une notion un peu floue pour l'opinion publique », et que « des pratiques erronées dans certains pays ont suscité la peur ». Il ne faut donc pas graver dans la loi fondamentale « des définitions ambiguës qui risquent de diviser le peuple ». En clair : ne pas inscrire la charia dans la Constitution, ça rassure la communauté internationale (ce qui est d’une importance cruciale vu l’état économique du pays), et ça permet de conserver le fragile équilibre politique interne et la fiction de l’unité entre les laïques et les islamistes. Cela étant dit, ajoute Rached Ghannouchi, « l'islam est la religion de l'État, avec tout ce que cela implique »…

    * « La Tunisie est un État libre, indépendant et souverain. Sa religion est l'islam, sa langue l'arabe et son régime la République. »