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  • Sanctionné pour avoir dit une évidence

    Le Dr Jean-Pierre Calot a été suspendu de ses fonctions de chef de service à l’Établissement français du sang (EFS) de la région Midi-Pyrénées, le 27 janvier dernier, pour avoir dit une évidence. Mais une de ces évidences, de plus en plus nombreuses, qu’il est désormais interdit de dire.

    Alors qu’on lui demandait pourquoi les homosexuels hommes sont exclus des collectes de sang, et non les homosexuelles femmes, il a osé dire qu’un vagin « est fait pour avoir des rapports sexuels » alors qu’un anus « n’est pas fait pour ça ». « Il y a un risque de contamination par la muqueuse anale. Donc dès qu’il y a une érosion, une petite plaie, si un partenaire est séropositif, il y a transmission. »

    Le lobby homosexuel a hurlé. Act Up-Paris a dénoncé les « propos écœurants » d’un homme « haineux » et « bête », et le collectif Tous Receveurs Tous Donneurs un « condensé de stéréotypes homophobes et transphobes et de contre-vérités médicales en matière d’IST ». Le collectif a demandé à l’EFS de « ne plus confier la direction d’une région à une personne visiblement aveuglée par ses préjugés ».

    L’EFS a illico suspendu le Dr Calot de ses fonctions, une décision « rare et grave », souligne le directeur de la communication, en attendant la fin de la procédure juridique interne…

  • L'association française « Prêtres pour la vie » est née

    Il y avait depuis début 2010 un site internet (assez rudimentaire) intitulé « Prêtres pour la vie », animé par l’abbé Yves Jausions. Il était question de créer une association. C’est fait. Bien petitement, pour l’heure, par rapport à ce qui se passe outre-Atlantique, puisque nos prêtres ont manifestement d’autres préoccupations sociétales… Mais bravo aux quelques prêtres qui crient dans le désert, et au Dr Villette qui n’est pas pour rien dans la constitution de cette association, dont le siège social est le sanctuaire Saint-Joseph du Saint-Sauveur.

  • In articulo diei illius

    ℟. In articulo diei illius ingressus est Noe in arcam, et filii eius, uxor illius, et uxores filiorum eius.
    ℣. Deleta sunt universa de terra, remansit autem solus Noe, et qui cum eo erant in arca.
    ℟. Uxor illius, et uxores filiorum eius.

    En ce jour même, Noé entra dans l’arche, et ses fils, sa femme et les femmes de ses fils. Toutes les choses de la terre furent détruites ; il ne resta que Noé, et ceux qui étaient avec lui dans arche, sa femme et les femmes de ses fils.

  • Sexagésime

    En toile de fond de la messe de ce dimanche, il y a le mystère de Noé. Mais on ne le voit pas. Il est caché dans l’office de ce jour, et de la semaine, plus particulièrement dans les matines. Et seulement dans les matines, pourrait-on dire, s’il n’y avait aussi l’antienne du Magnificat aux premières vêpres : « Le Seigneur dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi. Fais-toi une arche de bois travaillé, afin que soit sauvée en elle toute semence. »

    Telle est la traduction littérale de ce texte, qui assemble trois expressions de la Genèse. Quand Dieu dit que la fin de toute chair est venue devant lui, cela veut dire qu’il a résolu de faire mourir toutes les créatures animées. Mais l’arche en gardera la « semence ». En fait, quand la Bible dit « semen », ici, elle ne parle pas de la semence, selon le sens que ce mot a en français, mais de toutes les espèces animales, qui seront sauvées dans et par l’arche. Car l’arche permettra à tous les animaux d’avoir une descendance (ce qui est souvent, aussi, le sens du mot semen).

    Et le texte dit bien semen, un mot qui se trouvait déjà six fois dans le récit de la création, où il est question des plantes qui ont chacune leur semence selon leur espèce. Or cela est à l’arrière plan de l’évangile de ce dimanche, celui de la parabole du semeur, et, dans la version de saint Luc, la seule à juxtaposer trois formes du même mot : « Exiit qui seminat seminare semen suum. » Il est sorti, celui qui sème, semer sa semence.

    La semence, précise saint Luc, c’est le Verbe de Dieu. Qui permet à tout homme d’être sauvé, dans l’arche de l’Eglise.

  • Reconquête N° 285

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  • Miracle à Lourdes

    « En ce samedi 11 février 2012, fête de Notre-Dame de Lourdes, le Pape Benoît XVI, ayant accepté la démission de Mgr Jacques PERRIER, a nommé évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Nicolas BROUWET, jusqu’à présent évêque auxiliaire de Nanterre. »

    Extrait d'un commentaire publié par Jeanne Smits :

    On dit que la Congrégation pour les Evêques n’a pas été insensible au profil liturgique « réforme de la réforme » de ce jeune évêque, qui n’hésite pas à célébrer selon la forme extraordinaire, à participer au pèlerinage de Chartres, à procéder à des ordinations dans les instituts Ecclesia Dei, et à la dernière Pentecôte, à célébrer pour le Pèlerinage de Chrétienté la messe pontificale à Chartres.

     

  • Apparition de la bienheureuse Vierge Marie Immaculée

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    Auróra soli prævia,
    Felix salútis núntia,
    In noctis umbra plebs tua
    Te, Virgo, supplex ínvocat.

    Torrens nefástis flúctibus
    Cunctos trahens vorágine,
    Leni resídit æquore
    Cum transit Arca fœderis.

    Dum torret aréscens humus,
    Tu rore sola spárgeris ;
    Tellúre circum rórida,
    Intácta sola pérmanes.

    Fatále virus évomens
    Attolit anguis vérticem ;
    At tu dracónis túrgidum
    Invicta cónteris caput.

    Mater benígna, réspice
    Fletus precésque súpplicum,
    Et dimicántes, tártari
    Victrix, tuére ab hóstibus.

    Iesu, tibi sit glória,
    Qui natus es de Vírgine,
    Cum Patre, et almo Spíritu,
    In sempitérna sæcula. Amen.

    Aurore qui précédez le soleil,
    heureuse messagère du salut,
    ô Vierge, c’est vous que votre peuple invoque
    et supplie, dans l’ombre de la nuit.

    Le torrent aux flots néfastes
    qui entraîne tous les hommes vers l’abîme,
    arrête doucement ses eaux
    quand passe l’Arche d’alliance.

    Tandis que la terre est desséchée et brûlante,
    vous seule recevez la rosée ;
    tout autour de vous la rosée couvre la terre,
    et vous seule restez sans être atteinte.

    Le serpent lève la tête,
    vomissant son fatal poison ;
    mais vous, invincible,
    vous écrasez la tête orgueilleuse du dragon.

    O bonne Mère, voyez les pleurs
    et les prières de ceux qui vous supplient ;
    vous qui triomphez de l’enfer, protégez-nous
    dans le combat que nous soutenons contre nos ennemis.

    Gloire soit à vous, ô Jésus,
    qui êtes né de la Vierge ;
    ainsi qu’au Père et à l’Esprit vivificateur,
    dans les siècles éternels. Amen.

  • La Hongrie les rend fous

    EUobserver titre : « Kroes menace la Hongrie de l’option nucléaire ». Bon, il ne s’agit quand même pas de lancer une bombe atomique sur Budapest. Ce que l’agence de presse appelle l’option nucléaire, c’est l’article 7 du traité européen, qui permet de suspendre un pays de l’UE.

    C’était hier, lors d’une audition du commissaire Neelie Kroes et du vice-Premier ministre hongrois Tibor Navracsics devant une commission du Parlement européen. Il s’agissait une fois de plus de la nouvelle loi hongroise sur les médias.

    Neelie Kroes a dit qu’elle espérait que le gouvernement hongrois allait demander au Conseil de l’Europe ce qu’il pense de cette loi et suivre ses recommandations.

    « On le fera dans la mesure où ces propositions n’iront pas contre les acquis de la Constitution hongroise », a répondu Tibor Navracsics du tac au tac, déclenchant ainsi le rire (jaune) des membres de la commission : le Conseil de l’Europe doit donner son avis, en mars, sur la nouvelle Constitution hongroise.

    « Ce n’est pas ce que vous m’avez dit dans mon bureau », réplique Neelie Kroes. « Excusez-moi, madame, mais c’est exactement la même chose », a répondu le Hongrois. Et Neelie Kroes de grommeler qu’elle demanderait à la Commission de « prendre les mesures appropriées », avant de quitter la salle en coup de vent sans saluer personne.

    Son porte-parole a confirmé que c’était une allusion à l’article 7.

    Mais si c’est en effet la Commission qui lance la procédure de bannissement selon l’article 7 (la suspension des droits de vote au Conseil), il faut un accord unanime des 26 autres Etats. Et cela ne peut pas arriver contre la Hongrie. Et donc la Commission ne lancera pas la procédure…

  • La Corée du Nord et les traitres

    Pour certains journalistes c’était un espoir, pour d’autres une quasi certitude : la changement de tête en Corée du Nord allait être enfin le prélude à un début de dégel de la dictature.

    Ils vont pouvoir déchanter. Le parti communiste nord-coréen a publié un document qui promet la peine de mort aux « traitres » qui chercheraient à fuir leur « patrie socialiste ». Et c’est la première fois qu’il le dit ouvertement.

  • Religion de tolérance

    Kashgari Hamza est un jeune auteur saoudien. La veille de la fête de la naissance de Mahomet, il a écrit sur Twitter quelques phrases islamiquement incorrectes. Il a dû fuir son pays pour échapper à ceux qui voulaient le tuer. Il s’est réfugié en Malaisie. Mais il y a été arrêté, et il sera extradé pour être jugé en Arabie saoudite. Où il encourt la peine de mort. C’est le roi Abdallah en personne qui a signé le mandat d’arrêt.

    Voici ce qu’écrivait Hamza :

    « A ton anniversaire, je dirai que j’ai aimé le rebelle en toi, qjue tu as toujours été une source d’inspiration pour moi, et que je n’aime pas ce halo de divinité autour de toi. Je ne prierai pas pour toi. A ton anniversaire, je tombe sur toi de quelque côté que je me tourne. Je dirai que j’ai aimé des aspects de toi, que j’en ai haï d’autres, et qu’il y en a bien davantage que je ne comprends pas. Je ne me prosternerai pas devant toi. Je ne baiserai pas ta main, mais plutôt je la serrerai, comme font des égaux, et je te sourirai et tu me souriras. Je te parlerai comme à un ami, pas davantage. »

    Selon L’Orient Le Jour, il a également écrit : "Tous les grands dieux que nous adorons, cette peur que nous redoutons, ces désirs que nous attendons impatiemment, ne sont que le fruit de notre imagination"; "Aucune Saoudienne n'ira en enfer, parce qu'il est impossible de s'y rendre deux fois".

    Aujourd’hui il dit : « J'ai effacé mes anciens tweets parce que je me suis rendu compte qu'ils pouvaient être pris pour une insulte au Prophète. Je ne veux pas être mal compris. Je jure que j'ai écrit ce que j'ai écrit par amour au Prophète, mais j'ai commis une erreur et j'espère que Dieu me pardonnera »…