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  • Corée du Sud : les chrétiens ont la cote en politique

    Il y aura une élection présidentielle demain en Corée du Sud. Il y a deux candidats, tous deux baptisés catholiques : Juliana Park Geun-hye, qui a fait ses études chez les jésuites mais que son entourage décrit comme athée, et Timothy Moon Jae-in, qui est pratiquant.

    Or il n’y a que 10,9% de Sud-Coréens qui se disent catholiques. Et ils sont pourtant présents à toutes les élections. Et quand ce n’est pas un catholique, c’est un protestant (18% de la population) : les quatre derniers présidents étaient chrétiens (deux presbytériens, deux catholiques), après avoir remporté l’élection contre d’autres chrétiens.

    Cette surreprésentation reflète la surreprésentation des chrétiens au Parlement : sur les 299 députés que comptait l’Assemblée nationale (monocamérale) élue en 2008, on dénombrait 191 chrétiens (110 protestants et 81 catholiques), soit près de 64 % des élus (le compte n’a pas encore été fait pour la nouvelle Assemblée).

    Un journaliste commente : « Les valeurs d’équité, de justice, de courage, de générosité, de compassion et de sacrifice de soi ne sont pas en elles-mêmes des valeurs chrétiennes mais en Corée, les Eglises chrétiennes les ont incarnées à un moment où les autres ne le faisaient pas. Or, ce sont des vertus qui sont attendues de la part d’un dirigeant politique. »

    (Eglises d’Asie)

     

  • Les fous de Pyongyang

    Selon le gouvernement sud-coréen, la Corée du Nord va dépenser quelque 2 milliards de dollars, soit le tiers de son budget annuel, pour le centenaire du « président éternel » Kim Il-sung (le 15 avril). Y compris le lancement d’un « satellite » (qui sera sans doute un test de lancement de missile, qui inquiète fortement la Corée du Sud et le Japon). On attend 10.000 invités venant du monde entier, et qui viendront pour la première fois tous frais payés.

    Cette somme représente 4,75 millions de tonnes de riz. Qui auraient pu servir à nourrir pendant longtemps la moitié de la population, régulièrement soumise à la famine.

    Mais l’agence de presse du régime fait savoir que le peuple recevra « cent dons », et rappelle que le nouveau dirigeant Kim Jong-un a offert à tous les enfants une corde à sauter pour la nouvelle année…

  • Un « moratoire » en Corée du Nord

    La Corée du Nord a accepté d’observer un moratoire sur ses activités nucléaires… en échange d’une livraison de 240.000 tonnes d’aide alimentaire.

    Parce que pour les fêtes du centenaire de Kim Il-Sung il faut montrer au peuple que le petit-fils peut les nourrir comme le grand-père.

    Certains se réjouissent (ou font semblant) de ce qu’ils voient comme une concession majeure de Pyongyang. Ils oublient que Kil Jong-il avait fait exactement la même chose en 2005 (mais pour du carburant), et avait repris ses activités nucléaires en 2007.

    Ce qui est ahurissant est que derrière la satisfaction de façade des Etats-Unis se cache le cynisme le plus éhonté : il faut absolument que les Coréens du Nord aient à manger les mois prochains, pour que l’on soit absolument certain qu’ils ne se révolteront pas, car il ne faut pas qu’il y ait des problèmes supplémentaires pendant la campagne présidentielle…

  • La Corée du Nord et les traitres

    Pour certains journalistes c’était un espoir, pour d’autres une quasi certitude : la changement de tête en Corée du Nord allait être enfin le prélude à un début de dégel de la dictature.

    Ils vont pouvoir déchanter. Le parti communiste nord-coréen a publié un document qui promet la peine de mort aux « traitres » qui chercheraient à fuir leur « patrie socialiste ». Et c’est la première fois qu’il le dit ouvertement.