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  • Entonnoir et persil

    « J’inscrirai la loi de 1905, celle qui sépare les Eglises de l’Etat, dans la Constitution. »

    « La démocratie sera plus forte que les marchés, plus forte que l’argent, plus forte que les croyances, plus forte que les religions. »

    « Chaque nation a une âme. L’âme de la France, c’est l’égalité. »

    Il paraît que François Hollande a vraiment dit ces absurdités-là, parmi d’autres, hier, dans son discours programme…

  • Le machin néocatéchuménal

    Contrairement à ce qui avait été annoncé, et contrairement à ce que l’on peut lire ici ou là, le Saint-Siège n’a pas approuvé les néo-liturgies du Chemin néocatéchuménal.

    Comme ce néo-machin ne m’intéresse pas du tout, je renvoie à l’article bien informé, et complet, de Sandro Magister.

    En bref, le pape a souligné dans son discours que seules "sont l’objet de l’approbation les célébrations" présentes dans le Directoire catéchétique du Chemin néocatéchuménal qui "ne sont pas strictement liturgiques".

  • Saint Raymond de Pegnafort

    Prélats, Princes, peuples de la terre, célébrez le nom illustre de Raymond, de cet homme qui eut à cœur le salut éternel de tous.

    Ce qu’offre de plus admirable une piété profonde apparaît dans la pureté sans tache de ses mœurs ; la lumière de toutes les vertus éclate en sa personne.

    D’une main habile et studieuse, il recueille les Décrets épars des Souverains Pontifes, et les sentences du Droit antique dignes d’être conservées.

    Sous ses pas, les flots inconstants deviennent solides ; il parcourt, sans navire, un espace immense : son manteau et son bâton sont la barque sur laquelle il traverse la mer.

    Donnez-nous, ô Dieu, la pureté des mœurs ; donnez-nous de passer, sans désastre, le cours de notre vie ; donnez-nous de toucher le port de la vie éternelle.

    Amen.

    (Hymne du bréviaire dominicain, dans L’Année liturgique)

  • 3e dimanche après l’Epiphanie

    L’évangile de ce dimanche nous raconte deux miracles. Tous deux sont à méditer dans la lumière de l’Epiphanie (comme les autres textes de la messe, d’ailleurs).

    Le premier est celui qui tient tout entier dans ce prodigieux dialogue entre un lépreux et Jésus : « Seigneur, si tu veux, tu peux me purifier. – Je le veux, sois purifié. » D’un côté, la confiance absolue du lépreux, sa foi dans la divinité du Christ qui peut le guérir. De l’autre côté, le Verbe souverain, le Verbe divin qui, d’un mot, et en touchant le malade, le guérit. Ce miracle est devenu naturellement une figure du baptême, où Dieu nous touche par sa grâce pour nous guérir de la lèpre du péché. Et le Christ s’est fait baptiser précisément pour que l’eau ait désormais ce pouvoir.

    Le second miracle nous parle d’un païen à propos duquel Jésus dit qu’il n’a pas trouvé pareille foi en Israël. Ce qui est étrange, puisque le lépreux qu’il vient de guérir est sans doute juif. Il est vrai que le centurion est certain que Jésus n’a même pas besoin de se déplacer pour guérir son serviteur. Un mot suffira. Et cette foi parfaite se manifeste aussi par son humilité : « Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. » Et c’est également la proclamation du salut universel : les païens aussi ont accès au salut, à la vraie foi d’Israël. « Beaucoup viendront de l’Orient et de l’Occident ». De l’Orient étaient déjà venus les Mages, prémices des païens.

  • 100.000 pour Orban

    Le 2 janvier, on nous montrait que le peuple hongrois était contre l’odieuse dictature de Viktor Orban et de son parti, qui mettent le pays au ban de l’Europe. Le peuple hongrois, c’était 70.000 personnes.

    Aujourd’hui, 100.000 personnes ont manifesté POUR Viktor Orban. Gageons que cette manifestation n’aura pas la même couverture médiatique…

  • Une attaque contre les coptes

    Une foule de musulmans a attaqué jeudi les coptes de Rahmaniya-Kebly, près de Nag Hammadi, dans la province de Qena en Egypte. Ils ont détruit et incendié des maisons, des boutiques et des paillotes en criant Allah Akbar. Les forces de sécurité présentes n’ont pas bougé. Les pompiers ont mis une heure et demie à arriver.

    Un témoin a dit qu’une paillote copte avait été incendiée pour qu’on puisse construire une mosquée à la place. Il y a déjà 300 mosquées ou salles de prière dans la ville, pour une seule église, alors que la moitié des 40.000 habitants sont coptes.

    Selon des habitants, les salafistes voulaient empêcher les coptes de voter aux législatives. S’il en est ainsi, c’est qu’il s’agit d’une de ces circonscriptions où il fallait revoter entre le 17 et le 19 janvier en raison d’irrégularités constatées lors du premier vote…

    Une chaine de télévision américaine, qui a filmé l’attaque, a appelé le chef de la sécurité de la ville, qui a répondu que « tout était OK ». Le réalisateur de la télévision a dit alors au chef de la sécurité qu’il allait s’assurer que le film de l’attaque soit diffusé aux Etat-Unis et au Proche Orient. Des véhicules de police ont été aussitôt envoyés sur les lieux, et le calme a été rétabli dans la soirée.

    D’autre part, à Bahtim, dans la province de Qaliubia, de nombreux salafistes et Frères musulmans ont envahi la nouvelle église Abou Makka, que l’évêque de Choubra al-Khayma devait inaugurer dans la soirée, empêchant ainsi la cérémonie et la messe. Ils ont déclaré que les coptes n’avaient pas de permis de construire et que personne ne pourrait donc y prier. L’un d’eux a ajouté que le bâtiment conviendrait bien pour une mosquée et un hôpital.

    (AINA)

  • Egypte : 71% de députés islamistes

    Selon les résultats définitifs des élections législatives égyptiennes, les Frères musulmans remportent 47% des sièges. Ils avaient annoncé qu’ils ne souhaitaient pas en obtenir plus de 50% (pour donner l’illusion de la démocratie).

    Ce n’est donc pas une surprise. Ce qui l’est en revanche est le score des salafistes : ils obtiennent 24% des sièges.

    Inutile d’ajouter que l’alliance des mouvements issus de la myriade de groupuscules des « révolutionnaires » de la place Tahrir est laminée. Ils ont chassé Moubarak. Ils ont eu les islamistes. Comme prévu.

    Il va maintenant y avoir l’élection de la chambre consultative (la choura, qui sert de sénat). Puis le Parlement nommera la commission chargée de rédiger la nouvelle Constitution…

  • Une photo vaut mieux qu’un discours

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    Ceci est la photo d’une manifestation du « printemps arabe » au Maroc. *

    Le remuant manifestant interpellé par la police est aujourd’hui le « ministre de la Justice et des Libertés » : Mustapha Ramid. Membre du parti islamiste, qualifié d’ultra-conservateur par les Marocains eux-mêmes, il est même polygame, ce qui n’est pas interdit mais très réglementé et de moins en moins pratiqué.

    L’homme que l’on voit entre Mustapha Ramid et le policier de droite, avec une veste noire et une barbe blanche, est le nouveau Premier ministre, Abdelilah Benkirane, secrétaire général du parti islamiste (parti de la justice et du développement).

    * Addendum

    En fait cette photo, précise en commentaire le journaliste Anas El Akrami qui en est l'auteur, a été prise un peu avant, en 2009.

  • Les écoles catholiques au Bangladesh

    Au Bangladesh, il y a 90% de musulmans et 9% d'hindous.

    En tête d’un classement des écoles et universités qui vient d’être publié, on trouve les institutions Notre-Dame, Sainte-Croix, Saint-Joseph, Saint-Placide : ce sont les élèves et étudiants de ces établissements catholiques qui obtiennent les meilleures notes aux examens.

    L’Eglise catholique est connue depuis longtemps au Bangladesh pour la qualité de son enseignement, mais aussi pour avoir été la première à s’occuper des minorités ethniques et tribales les plus pauvres du pays.

    (Asianews)

  • Sainte Agnès

    Nous célébrons aujourd’hui la naissance au ciel d’une Vierge, recherchons la pureté. C’est la fête d’une Martyre, immolons des victimes. C’est la fête de sainte Agnès, que les hommes soient dans l’admiration, que les enfants ne perdent pas courage, que les épouses s’étonnent, que les vierges imitent. Mais que pouvons-nous dire qui soit digne de celle dont le nom même n’est pas vide d’éloge ? Son dévouement à Dieu était au dessus de son âge, sa vertu surpasse la nature : en sorte que son nom me semble ne pas lui venir d’un choix humain mais être une prédiction de martyre, une annonce de ce qu’elle devait être. Le nom de cette Vierge indique la pureté. Je l’appellerai Martyre et je l’aurai assez louée. La louange a de l’étendue quand on en est l’objet sans la rechercher. Personne n’est plus digne d’éloges que celui qui peut être loué de tous. Cette Martyre a autant de hérauts pour la louer qu’il y a d’hommes qui prononcent son nom.

    On rapporte qu’elle avait treize ans quand elle souffrit le martyre. La cruauté du tyran fut d’autant plus détestable qu’il n’épargna pas un âge si tendre ; mais remarquons plutôt la grande puissance de la foi qui trouve des témoins de cet âge. Y avait-il place en un si petit corps pour les blessures ? Et celle qui n’avait pas de quoi recevoir le fer, avait de quoi vaincre le fer. Elle est intrépide entre les mains sanglantes des bourreaux, elle ne s’émeut pas tandis qu’on tire avec bruit de lourdes chaînes, elle offre tout son corps au glaive du soldat furieux ; elle ignore encore ce que c’est que la mort, mais elle est prête, si on la traîne malgré elle aux autels des idoles, à tendre les mains vers le Christ, du sein des flammes, et à former jusque sur le brasier sacrilège, ce signe qui est le trophée du Seigneur victorieux. Elle passe son cou et ses mains dans les fers qu’on lui présente, mais aucun ne pouvait serrer des membres si petits. Nouveau genre de martyre ! Cette Vierge n’est pas encore apte au supplice, et déjà elle est mûre pour la victoire ; à peine peut-elle combattre, et elle est capable de remporter la couronne ; elle avait contre elle le préjugé de son âge, et elle pratiqua la vertu des maîtres.

    L’épouse n’irait pas aux noces avec autant de hâte que cette sainte Vierge en mettait à se diriger d’un pas rapide vers le lieu de son supplice, joyeuse de son approche. Tous versaient des larmes, elle seule ne pleurait pas. La plupart admiraient avec quelle facilité, prodigue d’une vie à laquelle elle n’avait pas encore puisé, elle la donnait comme si elle l’eût épuisée. Tous étaient surpris qu’elle se montrât déjà témoin de la divinité, à un âge où elle ne pouvait encore disposer d’elle-même. Combien de menaces n’employa pas le sanguinaire tyran pour l’intimider ; combien de caresses pour la persuader ; et combien d’hommes la souhaitèrent pour épouse ! Mais elle de répondre : « La fiancée fait injure à l’époux si elle désire plaire à d’autres. Celui-là m’aura seul, qui, le premier, m’a choisie. Que tardes-tu, bourreau ? Qu’il périsse ce corps que peuvent aimer des yeux auxquels je ne veux pas plaire. » Elle se présenta, elle pria, elle courba la tête. Vous eussiez vu le bourreau saisi de crainte, comme si lui-même eût été Condamné ; sa main tremblait, son visage était pâte pour le péril d’autrui, pendant qu’une jeune fille voyait sans crainte son propre danger. Voici donc dans une seule victime un double martyre de pureté et de religion. Agnès demeura vierge et elle obtint le martyre.

    Saint Ambroise