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  • Gilles Jacquier a bien été victime des insurgés

    C’était évident dès le début, mais il fallait trouver à tout prix le moyen d’en rendre responsable le régime syrien.

    Or il faut aujourd’hui reconnaître : 1 que les insurgés sont armés au point d’avoir des obus de mortier ; 2 qu’ils font des morts…

  • Sarkozy et l’Afghanistan

    Pour la deuxième fois en quelques semaines, des soldats français ont été tués par des soldats de l’armée afghane qu’ils ont pour mission d’entraîner…

    Sarkozy se fâche : « Si les conditions de sécurité ne sont pas clairement établies, alors se posera la question d'un retour anticipé de l'armée française. »

    On ne voit pas trop ce que sont les conditions de sécurité pour des soldats dans un pays en guerre… et il fallait être singulièrement naïf pour ne pas prévoir que les talibans allaient se faire recruter dans l’armée afghane pour bénéficier de l’instruction militaire française…

    Le propos de Sarkozy est sans doute une façon d’avouer que ce n’est pas notre guerre, et d’annoncer le retour des soldats français sans avouer la défaite…

  • Quatrième mouture du projet de traité

    La quatrième mouture du projet de traité sur le pacte fiscal a été communiqué aux délégations hier soir.

    Parmi les nouveautés, un pays de l’eurozone ne pourra obtenir de renflouement que s’il a ratifié le traité. Ce qui montre l’inquiétude des eurocrates sur les perspectives de ratification. Hier, précisément, en Irlande, le Sinn Fein a menacé de porter plainte devant la Cour suprême si le gouvernement tente de trouver le moyen de ne pas organiser de référendum.

    La Commission européenne voit son rôle renforcé. Notamment, si la Commission conclut qu’un pays a mal retranscrit les obligations du traité, eh bien, euh… un autre pays portera l’affaire devant la Cour de Justice.

    Car le problème est la légalité de l’implication de la Cour de Justice, puisqu’il ne s’agit pas d’un traité de l’UE. Donc ce n’est pas la Commission qui porte plainte, mais un pays auquel la Commission aura demandé de dénoncer son voisin…

    Mais un pays peut-il porter plainte devant la Cour de Justice de l’UE à propos d’un texte qui n’est pas un traité de l’UE ? Pour répondre à cela, la nouvelle mouture précise (il leur en a fallu, du temps…) que le traité constitue un « compromis », « au sens de l’article 273 » du Traité européen. Cet article dit en effet que la Cour de Justice « est compétente pour statuer sur tout différend entre États membres en connexité (sic) avec l'objet des traités, si ce différend lui est soumis en vertu d'un compromis ».

    Que de contorsions, pour un texte qui ne servira à rien…

  • Saint Fabien, pape, et saint Sébastien, martyrs

    « Et toute la foule cherchait à le toucher, parce qu’une vertu sortait de lui et les guérissait tous. »

    Pour comprendre l’Évangile, il faut nous rappeler qu’au tombeau des martyrs, il se faisait de nombreuses guérisons miraculeuses et que, depuis l’antiquité, saint Sébastien, spécialement, était honoré comme thaumaturge et protecteur contre la peste. Il était aussi d’usage d’amener des malades à l’église et de placer des linges sur le tombeau, car on était persuadé « qu’une vertu sortait de lui et guérissait tout le monde ».

    Que la liturgie ait spécialement ce passage en vue, nous le voyons par la Communion (1). Il est vrai que cette antienne a un double sens : elle se rapporte non seulement à la vertu miraculeuse du saint tombeau (2), mais encore à la vertu du corps de Christ (la Communion est donc particulièrement bien choisie) ou, pour mieux dire, dans la messe d’aujourd’hui, la grâce de saint Sébastien passe en nous, car saint Sébastien est la grâce que le Christ nous donne aujourd’hui.

    Dom Pius Parsch

    (1) « Une multitude de malades, et de tourmentés par des esprits impurs venait vers lui : parce qu’une vertu sortait de lui et les guérissait tous. »

    (2) Dans la basilique ad catacumbas, ou basilique Saint Sébastien hors les murs, à Rome, construite sur les catacombes qui portent le nom du martyr.

  • Les Tchèques traînent les pieds

    Le gouvernement tchèque a arrêté le principe d’un référendum sur le traité du pacte fiscal, si ce traité entraine un nouveau transfert de compétences. Or le Premier ministre Petr Necas estime que le traité implique un transfert de compétence et une perte de souveraineté. Le référendum pourrait concerner en même temps l’adhésion du pays à la zone euro.

    Tout cela reste assez flou. Ce qui ne l’est pas est que le président Vaclav Klaus a annoncé qu’il ne signerait pas le traité ; et que le gouvernement a décidé que la contribution tchèque au système de renflouement européen serait « très nettement inférieure » aux 3,5 milliards d’euros que le pays est censé apporter.

  • Orban dans la fosse aux lions

    Il y avait hier, au Parlement européen, un « débat sur la Hongrie ». C’est-à-dire un lynchage en règle du gouvernement hongrois, au lendemain du lancement d’une triple « procédure d’infraction accélérée » par la Commission européenne.

    Le Premier ministre Viktor Orban a osé se rendre  lui-même dans l’hémicycle pour défendre ses réformes et tenter de calmer le jeu. Il s’est retrouvé face aux hystériques d’extrême gauche et libéraux (car les libéraux sont aussi hargneux que les Verts et les communistes sur le sujet). Daniel Cohn Bendit s’est, sans surprise, particulièrement distingué dans l’insulte, en disant que Viktor Orban (qui s’est battu contre le régime communiste dans son pays) allait "dans la direction de MM. Chavez, Castro, et de tous les régimes totalitaires et autoritaires de ce bas monde", et que s’il avait la majorité, « les minorités ont le droit de ne pas avoir peur » en Hongrie…

    Martin Schulz, le tout nouveau président du Parlement, s’est montré plutôt modéré, mais il a estimé que la question d’une sanction de la Hongrie pour violation des valeurs européennes est une question « ouverte ».

    L’ouverture d’une procédure d’une telle sanction est réclamée par la gauche et les libéraux. Mais elle n’a aucune chance d’aboutir car il faudrait que les 26 condamnent la Hongrie, ce qui est inimaginable, car il faudrait déjà… un motif. Or le vrai motif est que la nouvelle Constitution hongroise invoque Dieu et défend la famille et la vie. Mais ce n’est contraire à aucun traité…

  • Confitebor tibi Domine Deus

    ℟. Confitebor tibi Domine Deus in toto corde meo, et honorificabo nomen tuum in aeternum: Quia misericordia tua Domine magna est super me.
    ℣. Deus meus es tu, et confitebor tibi: Deus meus es tu, et exaltabo te.
    ℟. Quia misericordia tua Domine magna est super me.

    Je te confesserai de tout mon cœur, Seigneur Dieu, et j’honorerai ton nom éternellement, car ta miséricorde est grande envers moi. Tu es mon Dieu, et je te confesserai ; tu es mon Dieu, et je t’exalterai. Car ta miséricorde est grande envers moi.

  • Panier de crabes

    Le bureau national du PS a fini par donner raison à Malek Boutih contre Julien Dray. Le premier, ex-président de SOS Racisme, voulait la circonscription du deuxième, ex co-fondateur et vice-président de SOS Racisme. Dray voulait attendre pour prendre la décision de se représenter ou pas. Eh bien il ne se représentera pas. Car le PS a décidé que sa circonscription serait réservée à un « candidat de la diversité » (et il paraît que juif d’Afrique du Nord ça ne compte pas).

    Malek Boutih, qui avait violemment attaqué son aîné et mentor de l’antiracisme en l’accusant d’avoir ajouté 60 faux électeurs au fichier du PS de l’Essonne pour s’assurer la victoire à une éventuelle primaire, va devoir néanmoins affronter… la suppléante de Julien Dray, Fatima Ogbi…

  • Paratum cor meum

    ℟. Paratum cor meum, Deus, paratum cor meum: Cantabo, et psalmum dicam Domino.
    ℣. Exsurge gloria mea, exsurge psalterium et cithara, exsurgam diluculo.
    ℟. Cantabo, et psalmum dicam Domino.

    Mon cœur est prêt, mon Dieu, mon cœur est prêt. Je chanterai, et je dirai un psaume au Seigneur. Lève-toi, ma gloire, levez-vous, le psaltérion et la harpe, je me lèverai au petit matin. Je chanterai, et je dirai un psaume au Seigneur.

  • Dictature

    La Commission européenne a ouvert une triple procédure d'infraction contre la Hongrie pour ses dernières lois constitutionnelles.

    Et elle a réduit de deux à un mois le délai pour répondre…