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  • Un Finlandais qui dit non

    Le ministre finlandais des Affaires étrangères, Erkki Tuomioja, a écrit hier sur son blog que la Finlande ne devrait pas ratifier le traité fiscal européen en cours de finalisation, parce que ce traité est « au mieux inutile, au pire nuisible ».

    C’est le premier membre d’un gouvernement d’un pays de l’eurozone qui ose s’exprimer ainsi.

    La semaine dernière, le président de la commission des finances du Parlement finlandais avait déclaré que la Finlande était prête à ratifier le traité.

  • Martin Schulz a été « élu »…

    Le chef du groupe socialiste du Parlement européen, le très sectaire et haineux Martin Schulz, a été « élu » président du Parlement européen.

    J’avais annoncé sans risque cette « élection » avant Noël, dans le n° 152 de Daoudal Hebdo, en rappelant qui est le personnage. Le président du Parlement européen est en fait désigné alternativement par le PPE et les socialistes, dans le cadre de la merveilleuse démocratie européenne. (Ce sont les mêmes qui osent prétendre que la démocratie en danger en Hongrie, mais dans ce pays on ne désigne pas alternativement le chef de la majorité et le chef de l’opposition comme président du Parlement sans s’occuper du résultat des élections…)

    Martin Schulz a donc obtenu une confortable majorité de 387 voix.

    On notera toutefois que le candidat eurosceptique Nirj Deva a obtenu 142 voix (alors même que Nirj Deva, conservateur britannique né au Sri Lanka, n’est guère connu en dehors du Royaume Uni, et encore).

  • Notre Dame de Pontmain

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    Aujourd’hui, en Bretagne, on fête l’apparition de Notre Dame à Pontmain, en Mayenne, le 17 janvier 1871.

    La Sainte Vierge apparut avec une banderole où l’on pouvait lire en lettres capitales :

    MAIS PRIEZ MES ENFANTS DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS
    MON FILS SE LAISSE TOUCHER

    Le récit sur le site du sanctuaire.

    Un récit plus pittoresque, avec cette répartie d’un enfant quand on lui fit remarquer que ce n’est pas français de commencer une phrase par « mais » :

    « Sœur Vitaline sait pourtant bien le français ; eh bien quand elle est lassée de voir qu’on ne travaille pas elle frappe un grand coup sur l’estrade en disant : Mais étudiez donc, Mais travaillez donc ! »

  • Une « dégradation » qui résulte de beaucoup d’autres

    Communiqué de Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre

    L’abaissement de la note sur la santé économique de la France attribuée par une officine de standardisation mondiale est médiatiquement présenté partout comme une « dégradation » de la France, le mot n’est pas insignifiant.

    Ainsi avec ces agences de notation dont l’existence n’est pas ancienne et jusqu’ici inconnues du plus grand nombre, surgit manifestement un nouvel instrument coercitif de gouvernance mondiale bien au-dessus des pouvoirs élimés de l’exécutif, du législatif et du judiciaire, du système toujours dit républicain. Car le bidule « Standard and Poor’s » ne se contente pas de noter mais dicte des « recommandations » comminatoires.

    Ce qui est vraiment dégradant pour la France, c’est qu’elle soit ainsi à la merci d’une « dégradation » prononcée par les oracles détenteurs des thermomètres économiques plus sacralisés que l’antique Pythie de Delphes.

    La vérité, c’est que cette dégradation n’a pu venir que parce que, depuis longtemps la France est livrée à toutes les dégradations morales, culturelles et civiques de son esprit public entraînant irrémédiablement son déclin social, politique, et économique.

    Oui, vraiment, c’est parce que le peuple français ne partage plus un commun credo civilisateur qu’il ne trouve plus de crédit et que se meurt la France.

    Elle ne se sauvera pas sans une forte réaction de santé spirituelle, morale, sociale et politique permettant seule de recouvrer sa liberté.

     

  • Saint Marcel Ier

    Nous savons par le pape Damase, qui composa l’épigraphe sépulcrale du saint, que, ayant admis les apostats à la pénitence et à la réconciliation ecclésiastique, les adversaires, c’est-à-dire le parti hérétique, rigide et intransigeant, suscita à Rome un tel tumulte populaire qu’il en résulta un massacre. Le tyran Maxence intervint alors, et, profitant de ces désordres, il condamna Marcel à l’exil ; celui-ci succomba finalement aux épreuves.

    Bx cardinal Schuster

  • 2e dimanche après l’Epiphanie

    Aux vêpres de l’Epiphanie, la liturgie chantait : « Nous honorons aujourd’hui un jour orné de trois miracles : aujourd’hui, l’étoile a conduit les Mages à la crèche ; aujourd’hui, l’eau est devenue du vin aux noces ; aujourd’hui, dans le Jourdain, le Christ a voulu être baptisé par Jean, pour nous sauver, alléluia. »

    L’évangile de ce dimanche est celui qui évoque le troisième des mystères de l’Epiphanie : les noces de Cana.

    Il s’agit en effet d’une épiphanie, et l’évangéliste, saint Jean, l’a lui-même souligné, car il termine son récit en disant :  « Tel fut, à Cana de Galilée, le premier des miracles que fit Jésus, et il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui. »

    Il manifesta sa gloire : c’est le sens même du mot épiphanie. La manifestation, ici, est celle de l’eau changée en vin. Elle se produit à l’intérieur de la matière. Cette manifestation est une transsubstantiation. Et ce premier miracle annonce directement le dernier miracle que fera Jésus avant sa mort et sa résurrection : quand il changera le vin en son sang.

    C’est ce que souligne l’antienne de communion, car, tandis que les fidèles communient, la liturgie chante un texte composé de quatre extraits de l’évangile, mis bout à bout, qui sont un concentré du mystère.

  • Dernière nouvelle du ghetto

    La Cour suprême israélienne, par six voix contre cinq, confirme et proroge la loi de 2003 interdisant aux Palestinien(ne)s marié(e)s à des Israélien(ne)s d’acquérir la citoyenneté israélienne et un droit de résidence permanente.

    Cette loi interdit en fait aux Palestinien(ne)s qui ont la citoyenneté israélienne (les Arabes israéliens) de se marier avec des Palestinien(ne)s, ou plutôt les oblige à quitter Israël pour vivre dans un territoire palestinien…

    En 2006, la Cour suprême avait jugé cette loi anticonstitutionnelle. La présidente de la Cour, Dorit Beinisch, est opposée à cette loi, au motif que la liberté de se marier et de fonder une famille est la base des principes démocratiques.

    Les défenseurs des droits de l’homme constatent que cette loi est raciste.

    Ce à quoi l’un des juges rétorque que « les droits de l’homme ne prescrivent par le suicide national ». Selon la droite israélienne, si les femmes palestiniennes étaient autorisées à devenir des citoyennes israéliennes, les Palestiniens deviendraient rapidement majoritaires…

  • Reconquête N° 284

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  • Saint Hilaire

    « Tu es mon Fils, moi aujourd’hui je t’ai engendré »*, ne se rapporte pas à l’enfantement de la Vierge ni à la génération par l’ablution baptismale, mais l’autorité apostolique le met en rapport avec le ’Premier-né d’entre les morts’. En effet, dans le livre des Actes des Apôtres, il est ainsi affirmé : « Et nous, nous vous annonçons la Bonne Nouvelle qui est la Promesse faite à nos Pères ; Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants : il a ressuscité Jésus. Ainsi est-il écrit au psaume deuxième: ’Tu es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré’, lorsque Dieu l’a ressuscité d’entre les morts pour qu’il ne retourne plus à la corruption (cf. Ac 13, 32-34). Donc, selon l’Apôtre, cette voix de Dieu le Père se manifeste au jour de la Résurrection. Eh bien, nous voyons que les évangélistes enseignent aussi semblable interprétation. En effet, dans son état de ressuscité, le Seigneur utilise de semblables paroles à l’adresse des apôtres : »Toute puissance m’a été donnée au ciel et sur la terre. Allez donc, et enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit" (Mt 28, 19). De fait, ressuscitant, toute justice lui échoit au ciel et sur terre.

    * Psaume 2, 7 et cf. Luc 3, 22 (Baptême du Christ).

    (Extrait du commentaire du psaume 2 par saint Hilaire)