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  • Noe vir justus atque perfectus

    R. Noe vir justus atque perfectus, cum Deo ambulavit: * Et fecit omnia quæcumque præcepit ei Deus.
    V. Fecit sibi arcam, ut salvaretur universum semen.
    R. Et fecit omnia quæcumque præcepit ei Deus.

    Noé fut un homme juste et parfait, il marcha avec Dieu, et il fit tout ce que Dieu lui avait commandé. Il se fit une arche, pour que soit sauvée la totalité des espèces ; et il fit tout ce que Dieu lui avait commandé.

    (Répons de matines, Gen. 6, 9 et 7, 3 & 5. « Universum semen » - en quelque sorte la totalité des codes génétiques de tout ce qui vit sur terre - ne se trouve pas dans la Vulgate.)

  • Mgr Ravel : défense de la nation

    Lu sur Perepiscopus, ces extraits d’une lettre pastorale de Mgr Ravel évêque aux armées.

    Une certitude habite le cœur du chrétien : parmi les hommes rapprochés par les circonstances de la vie, ceux qui forment avec lui sa nation - pour nous la France, ceux-là occupent dans son cœur une place privilégiée [...].

    «La loi naturelle nous ordonne d’aimer de prédilection et de dévouement le pays où nous sommes nés et où nous avons été élevés. » [Léon XIII, Sapientiæ christianæ] L’insistance porte ici sur le mot « prédilection » : « oui, elle est digne, non seulement d’amour, mais de prédilection, la patrie, … cette terre commune où vous avez votre berceau. » [Saint Pie X] Plus que tout autre, le fidèle catholique a pour mission de chercher, de connaître puis de construire un tissu de relations vivantes et vitales avec tous ses concitoyens pris dans leur diversité même : « Il existe un ordre établi par Dieu selon lequel il faut porter un amour plus intense et faire du bien de préférence à ceux à qui l’on est uni par des liens spéciaux. Le Divin maître Lui-même donna l’exemple de cette préférence envers sa terre et sa patrie en pleurant sur l’imminente destruction de la Cité sainte. » [Pie XII, Summi pontificatus]

    Or, une nation n’est pas une idée, et pas plus un ensemble de valeurs ; mais elle se dresse dans sa beauté et sa grandeur à travers la droiture de personnes imprégnées d’une culture, d’un pays et d’une histoire. Une nation existe d’abord d’une communauté de personnes tissée par une culture commune. En quoi notre attachement à notre patrie passe d’abord et surtout par la fraternité établie entre nous, fils et filles d’une même nation. Seule une fraternité éclose en solidarité, et une solidarité comprise comme une communauté de destin, donne une âme vivante et forme un corps concret à la réalité qu’est la France.

  • La CEDH s’inquiète des initiatives britanniques

    Le 6 février, un groupe de réflexion britannique publiait un rapport d’où il ressortait que le Royaume-Uni devait quitter la Cour européenne des droits de l’homme. Plusieurs députés conservateurs avaient relayé cette demande.

    Le secrétaire général du Conseil de l’Europe (dont la CEDH dépend), Thorbjorn Jagland, s’en inquiète : « Je crois qu'il faut réfléchir aux conséquences d'un tel acte : ce pourrait être le point de départ de la destruction de tout le système de la Convention que nous avons construit en Europe... Si un pays commence à se retirer du système de la Convention et de la Cour, ce pourrait être le début d'un processus que d'autres suivront. » Ben oui…

    En fait il n’y a guère de chances que le Royaume-Uni veuille vraiment quitter la CEDH, notamment à cause de l’opposition des libéraux. Et officiellement le gouvernement a dit qu’il voulait une profonde réforme de la CEDH, ce dont se félicite Thorbjorn Jagland, qui fait semblant de croire qu’il s’agit d’une réforme visant à limiter l’engorgement de la CEDH et non d’une réforme de fond. Mais à Strasbourg on attend avec un certain malaise les conclusions d’une commission parlementaire qui étudie la possibilité d’élaborer une « charte des droits » britannique qui primerait la Convention européenne des droits de l’homme…

  • Minarets : la Suisse bloque la procédure de la CEDH

    La petite chambre de la Cour européenne des droits de l’homme, saisie d’une plainte de musulmans suisses contre la votation sur les minarets, veut se dessaisir de l’affaire au profit de la grande chambre.

    La Suisse s’y oppose, considérant qu’il n’y a aucune raison que l’affaire soit jugée par la grande chambre.

    C’est la première fois que la Suisse utilise ce « droit de veto ».

    « Nous attendons maintenant une réponse de la CEDH sur la suite de la procédure », a déclaré le porte-parole de l’Office fédéral de la Justice.

    (via Bivouac-ID)

  • « L'intégrité du territoire de la nation »

    Le président du conseil régional PACA, Michel Vauzelle, demande au préfet des Alpes-Maritimes d’interdire un « apéro porchetta-rosé » à Nice, que veulent organiser des identitaires dans une rue occupée le vendredi par la prière musulmane.

    Il écrit : « Nous devons, dans cette période historique pour la Méditerranée, être prudents et attentifs quant à la défense des valeurs de la République et de l'intégrité du territoire de la nation. »

    Défendre l’intégrité du territoire de la nation, c’est empêcher des Niçois de contester à des musulmans l’occupation d’une rue…

    (via Le Salon Beige)

    Addendum

    Il a été interdit...

  • La preuve, aussi, par le Chili

    Selon la propagande des promoteurs de la « santé reproductive » (des femmes, pas des vaches) dans le monde, la légalisation de l’avortement est nécessaire pour réduire la mortalité maternelle (due aux avortements clandestins).

    Or, on savait déjà que l’Irlande, où l’avortement est interdit, a le plus bas taux de mortalité maternelle au monde. Et voici que le Chili vient de recevoir un prix pro-vie international parce que la mortalité maternelle liée à l'avortement y a été réduite de 97,6 % entre 1957 et 2008. L’avortement est interdit au Chili.

  • Mgr Nourrichard en plein délire

    Le 20 février, l’abbé Francis Michel célébrait sa dernière messe à Thiberville. L’église était comble. Le 27 février, l’abbé Jean Vivien, son remplaçant, qui est en fait curé de la « paroisse Notre-Dame de Charentonne » qui couvre 32 communes (dont Bernay où il réside) n’a pu entrer dans l’église de Thiberville pour la messe de 10h : les serrures avaient été bouchées. Il devait célébrer une autre messe, à 11h 15, à Saint Aubin de Scellon. Là, les paroissiens avaient récité un chapelet avant la messe. Et quand le prêtre est arrivé, ils sont tous sortis, sauf une trentaine de personnes, dont une vingtaine étaient venues d’ailleurs soutenir l’abbé Vivien. Pur plus de détails, photos, vidéos, voir le blog de soutien à l’abbé Michel.

    Mgr Nourrichard est en colère. Car l’abbé Michel, qui a le soutien de la population et de la municipalité, habite toujours Thiberville, dans le presbytère qui appartient à la commune (la paroisse ayant été supprimée, la municipalité dispose du presbytère à sa guise).

    « Dans la mesure où il reste sur place et continue à officier, on va malheureusement dans la direction d'une excommunication, qui toucherait aussi ceux qui le suivent », a déclaré l’évêque d’Evreux.

    Mais il n’a absolument aucun motif d’excommunier ce prêtre. L’abbé Michel a obéi à son « injonction » : il n’est plus curé, il ne célèbre plus la messe à l’église de Thiberville ni dans les autres églises du secteur, il a laissé la place au curé de Notre-Dame de Charentonne. Quant à excommunier « ceux qui le suivent », donc ceux qui en privé assistent à sa messe privée, c’est encore plus extravagant.

    Mgr Nourrichard est cet évêque qui a assisté, en ornements épiscopaux, à des « ordinations » anglicanes de femmes, et qui fait prêcher des anglicans dans des églises de son diocèse. Il détruit sciemment une paroisse catholique florissante (la seule paroisse florissante de son diocèse) où l’abbé Michel célébrait trois messes le dimanche (dont une de saint Pie V) et au moins une messe chaque jour. Et c’est ce prêtre-là qui devrait être excommunié par cet évêque-là ?

  • + Shahbaz Bhatti +

    Au lendemain de la confirmation inattendue de Shahbaz Batthi à son poste de ministre des Minorités, je signalais que l’agence Fides en profitait pour faire un éloquent bilan du travail accompli par cet homme. Je commentais : Espérons que ce ne soit pas un éloge funèbre… Hélas… Shahbaz Batthi a été assassiné ce matin. « Je veux juste une place aux pieds de Jésus, je veux que ma vie, ma personnalité, mes actions parlent pour moi et disent que je suis un disciple de Jésus-Christ », disait-il. Exceptionnellement, voici en avant-première mon édito du prochain numéro de Daoudal Hebdo.

    Au matin du 2 mars, alors qu’il partait de chez lui pour se rendre à son bureau, Shahbaz Batthi a été sorti de sa voiture par des hommes masqués qui l’ont mitraillé à mort avant de s’enfuir, laissant sur place des tracts de l’alliance « Tehrik-i-Taliban », reprochant au gouvernement d’avoir chargé un « infidèle chrétien » d’animer une commission de révision de la loi sur le blasphème. « Avec la bénédiction d'Allah, les moudjahidine enverront chacun d'entre vous en enfer », dit le tract.

    Alors que les organisations islamistes exigeaient son départ du gouvernement pakistanais, Shahbaz Bhatti venait d’être reconduit à son poste de ministre des Minorités. Il disait: « Ma nouvelle nomination créera certes des protestations et des mécontentements chez de nombreux extrémistes islamiques. Mais mon combat se poursuivra malgré les difficultés et les menaces que j’ai reçues. Mon seul but est de défendre les droits fondamentaux, la liberté religieuse et la vie même des chrétiens et des autres minorités religieuses. Je suis prêt à tout sacrifice pour cette mission que j’exerce avec l’esprit d’un serviteur de Dieu. Je remercie tous ceux qui ont prié pour moi et qui m’ont soutenu. Maintenant, il y a encore beaucoup à faire. Nous devons relever des défis très sérieux comme celui concernant le blasphème. Je chercherai à témoigner, dans mon engagement, la foi en Jésus Christ ».

    Shahbaz Bhatti était originaire du village de Khushpur, appelé « le Vatican du Pakistan » parce qu’il avait été fondé par les dominicains et qu’en sont issus de nombreux prêtres, religieuses et religieux. Son père, enseignant, était le président du conseil de l’église de Khushpur. Il avait été hospitalisé à l’automne dernier et, très affecté par l’assassinat, le 4 janvier, du gouverneur du Pendjab Salman Taseer (qui soutenait Asia Bibi), il est mort six jours plus tard.

    Shahbaz Bhatti avait été remarqué par Benazir Bhutto dont il était devenu un proche collaborateur. Il avait été légèrement blessé lors de l’attentat qui coûta la vie à la dirigeante du pays. Il avait fondé l’« Alliance des minorités du Pakistan », qui se battait contre les discriminations et les persécutions. Il avait été nommé ministre en 2008. Il avait obtenu que soient réservés aux minorités 5 % des postes au sein des ministères et 4 sièges au Sénat. Il avait obtenu la reconnaissance officielle de leurs fêtes religieuses. Il avait fait construire des salles de prière non musulmanes dans les prisons. Il aidait les chrétiens des quartiers les plus pauvres dans leurs batailles pour le droit de propriété. Il fournissait l’assistance légale et matérielle aux victimes de la violence et de la loi sur le blasphème. Il avait créé dans tout le pays des « comités interreligieux de district » pour tenter d’apaiser les tensions. Il avait créé une ligne téléphonique d’urgence pour assister les minorités. Il s’était directement impliqué pour la cause d’Asia Bibi, et il avait créé une commission pour la révision de la loi sur le blasphème.

    Après les propos de Benoît XVI sur Asia Bibi, il disait : « Je suis profondément croyant et les paroles du Pape sont très importantes pour ma vie. Je le remercie pour sa proximité et pour la solidarité qu’il a exprimée à l’égard des chrétiens du Pakistan. Son réconfort m’encourage à témoigner la foi dans ma vie, malgré les difficultés. Je demande au Saint-Père et à tous les fidèles du monde de prier pour moi. »

    En décembre, plusieurs organisations islamistes avaient fait de Shabaz Batthi un « objectif légitime », soulignant qu’il « doit être tué en tant que complice de blasphème ».

    Le Pakistan compte un nouveau, et grand, martyr.

  • Benedixit Deus Noe

    R. Benedixit Deus Noe, et filiis ejus, et dixit ad eos: * Crescite, et multiplicamini, et replete terram.
    V. Ecce ego statuam pactum meum vobiscum, et cum semine vestro post vos.
    R. Crescite, et multiplicamini, et replete terram.

    Dieu bénit Noé et ses fils, et il leur dit : croissez et multipliez-vous, et remplissez la terre. Voici que je passe un pacte avec vous, et avec votre race après vous : croissez et multipliez-vous, et remplissez la terre.

    (Répons des matines, Gen. 9, 7-9)

  • Tunisie : Ennahda redevient officiel

    Le mouvement islamiste tunisien Ennahda a reçu aujourd’hui l’autorisation du gouvernement provisoire de (re)créer un parti politique.

    Jusqu’ici j’écrivais al-Nahda, mais puisque tous nos médias écrivent Ennahda, je m’incline. Il n’empêche que la transcription exacte de l’arabe est al-Nahda, comme l'écrivent les Tunisiens (ce qui se prononce an-nahda en arabe classique, et dans le Maghreb en-nahda), et l’écrire Ennahda ne permet pas de voir immédiatement le détournement opéré par Rachid Ghannouchi : al-Nahda veut dire la Renaissance, et c’était le nom du mouvement de renaissance arabe vers la fin du XIXe siècle : le nom de la renaissance intellectuelle et culturelle arabe (dont plusieurs artisans de premier plan étaient des chrétiens libanais et syriens) est devenu celui de la renaissance islamique…