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  • Le parti des Frères musulmans a ses dirigeants

    Le conseil de la choura des Frères musulmans égyptiens, réuni au Caire, a désigné Mohammed Morsy comme président du « parti de la liberté et de la justice », Essam Al-Erian vice-président, et Saad El Ketatny secrétaire général.

    Mohammed Morsy est membre du bureau exécutif et porte-parole des Frères musulmans pour la presse ; il fut le chef du groupe parlementaire des Frères musulmans (200-2005). Essam Al-Erian est depuis les années 80 secrétaire général adjoint du syndicat des médecins égyptiens, il est considéré comme l’homme qui fait le lien entre la vieille garde et la nouvelle génération. Saad El Ketatny est le porte-parole des Frères musulmans.

    Le conseil de la choura a indiqué que le parti de la liberté et de la justice participera aux prochaines législatives avec l’objectif d’obtenir 45 à 50% des sièges. Il a rappelé que le parti ne présentera pas de candidat à la présidentielle.

  • Oui, c’est un scandale

    C’est un scandale qu’on ne puisse pas ouvertement parler du scandale des gamins qui se servent de leur double nationalité pour se faire entraîner comme footballeurs professionnels français et aller jouer ensuite dans une équipe nationale africaine, prenant ainsi frauduleusement la place de jeunes Franco-français dans les centres de formation.

    Et c’est un scandale encore plus énorme qu’on ose appeler « quotas raciaux » une éventuelle limitation de cette combine antifrançaise.

    (Pour ceux qui ne seraient pas au courant, voir par exemple ici.)

  • Samedi in albis

    In albis depositis : samedi où l’on dépose les vêtements blancs.

    Cette journée est entièrement consacrée au symbolisme de la robe baptismale. L’Évangile même peut se ramener à cette pensée. Rappelons-nous qu’au moment de notre baptême nous avons reçu deux insignes de notre dignité chrétienne, — que nous pouvons, après saint Pierre, appeler une dignité sacerdotale : l’habit blanc et le cierge allumé. Le prêtre qui nous baptisa nous avertit que nous devions porter ces deux insignes toute notre vie. « Reçois l’habit blanc et porte-le sans tache devant le tribunal de Notre-Seigneur Jésus-Christ, afin que tu aies la vie éternelle ». « Reçois la lampe allumée et conserve sans reproche la grâce de ton baptême. Observe les commandements de Dieu, afin que, quand le Seigneur viendra pour les noces célestes, tu puisses aller à sa rencontre, avec tous les saints, dans la cour céleste et vivre éternellement ». Quand les nouveaux baptisés déposent aujourd’hui, dans la salle du trésor de l’Église, leurs blancs vêtements baptismaux, il y a dans cette action une signification profonde : ils doivent conserver sans tache le blanc vêtement de l’âme, le vêtement de la grâce, pour recevoir un jour, du juge éternel, la robe de la gloire.

    Dom Pius Parsch

  • Le Téléthon : ça continue

    Il avait été question d’une suppression du Téléthon, puis, surtout, d’une importante modification de sa convention avec France Télévisions, à l’expiration de la convention en cours. Mais non. Une nouvelle convention de trois ans a été signée hier, identique à la précédente.

    L’article de La Croix qui en parle ne fait pas la moindre allusion à un quelconque problème éthique. Il est vrai que les rares évêques qui en avaient parlé en 2006 sont muets depuis lors.

    Silence, on tue. Ce ne sont que des embryons.

  • La supplique idiote

    Le site Riposte catholique a mis en ligne une pétition qui est une « supplique à Messeigneurs Louis et Rouet », par laquelle on supplie ces deux évêques de dénoncer « l’usage abusif » que l’avocat d’Yvon Lambert et le juge d’Avignon ont fait de l’ouvrage “L’Eglise et l’art d’avant-garde” et de « rappeler fermement qu’un Crucifix ne saurait être utilisé, même pour des motifs soit disant “artistiques”, aux fins de blasphème et de lucre ».

    La supplique « oublie » de signaler que si Mgr Gilbert Louis était associé au livre ignoble de Mgr Rouet et Gilbert Brownstone, c’était en tant que président de l’association « Arts, Cultures, foi ». Et qu’il s’agit d’un organisme de la Conférence des évêques de France. Et qu’Andres Serrano était l’un des 12 (sic) artistes sélectionnés par « Arts, Cultures, foi » pour faire partie de la galerie « La chair et Dieu dans la création contemporaine », qui est à l’origine du livre ignoble de Mgr Rouet et Gilbert Brownstone.

    Autrement dit, la supplique de Riposte catholique « oublie » de signaler qu’Andres Serrano est un artiste officiel de la Conférence des évêques de France.

    De ce fait, demander à Mgr Gilbert Louis de dénoncer l’usage abusif qui serait fait du livre dont il a signé la préface, c’est comme demander à Mme Lauvergeon de condamner les centrales nucléaires, ou à Dominique Sopo de condamner l’antiracisme.

    Pourquoi ne pas dire les choses telles qu’elles sont ? Appeler un chat un chat ? Et les évêques de France des insulteurs du Christ et des ennemis de l’Eglise ?

  • L’Eglise n’est pas…

    « L'Eglise n'est pas une association quelconque qui s'occupe des besoins religieux des hommes, et qui a justement le but limité de cette association. Non, elle met l'homme en contact avec Dieu et donc avec le principe de toute chose. »

    Benoît XVI, homélie de la veillée pascale.

  • Vendredi de Pâques

    Si nous examinons les prières de la messe, nous y remarquons un va-et-vient entre ces deux pôles : Résurrection-Baptême, d’une part, et Croix-péché, d’autre part.

    a) Le péché On se demande ce que vient faire le péché dans ce temps céleste. C’est une nouveauté. Jusqu’ici, pendant la semaine de Pâques, nous n’avons pas entendu le mot péché. Aujourd’hui, les trois oraisons en parlent. N’oublions pas que nous sommes des pécheurs : ce n’est que par un dur combat contre le péché que nous pouvons être des vainqueurs de Pâques. Même après Pâques, le Saint-Sacrifice est un sacrifice d’expiation pour le péché.

    b) La Croix. Nous ne pouvons pas en vouloir à l’Église de nous mettre aujourd’hui la Croix devant les yeux. Dans l’Épître, saint Pierre décrit la Croix sous les couleurs les plus vives : « Le Christ est mort une fois pour nos péchés... pour nous offrir à Dieu... Selon la chair, il a été mis à mort ». Comme ces paroles font revivre le souvenir du Vendredi Saint ! A l’Alléluia, l’Église chante : « Dites aux nations : Dieu règne par la Croix ». Au Canon, nous dresserons la Croix et nous songerons particulièrement à la « beata Passio », à la Passion bienheureuse. Quelle pensée émouvante : la Croix dans la gloire pascale !

    Dom Pius Parsch

  • Information

    L’"interruption des programmes" vient du fait que je change de fournisseur internet. Ce qui engendre un certain nombre de perturbations.

    Puisque c’est la semaine sainte, je ne chercherai pas à revenir à tout prix. Je reviendrai au cours de la semaine de Pâques.

    Aux abonnés de "Daoudal Hebdo" :

    J’avais l’intention de ne pas publier de numéro daté du 28 avril, et de prévenir mes lecteurs dans le numéro du 21. Mais il n’y aura pas non plus de numéro du 21, parce que le nouveau fournisseur est intervenu une semaine trop tôt…

    Je souhaite à tous de vivre intensément et liturgiquement la Passion et la Résurrection du Seigneur.

  • Dimanche des Rameaux

    Et deuxième dimanche de la Passion. Le double dimanche du grand paradoxe : le triomphe royal du Christ, avec la procession des Rameaux qui acclame le roi d’Israël, et sa mort sur la Croix, avec le chant de la Passion selon saint Matthieu, pendant la messe, et les antiennes de désolation, particulièrement l’introït et le trait qui reprennent le psaume 21, le psaume de la crucifixion. Tandis qu’à la communion nous buvons nous aussi ce calice qui ne peut passer sans qu’on le boive.

    Mais, si le vendredi saint est déjà présent, Pâques l’est aussi, au cœur même de cette messe : par l’épître, où saint Paul proclame la divinité et la royauté universelle de Celui qui s’est abaissé jusqu’à la mort de la croix, par la fin du psaume 21, qui laisse transparaître une justice rétablie pour l’éternité, et dans l’admirable préface de la sainte croix : la vie resurgit de l’arbre où la mort était née.

  • Samedi de la Passion

    Ce n’est pas encore l’agonie du jardin ; mais un frisson l’a saisi. Écoutons ce cri : « Père ! sauve-moi de cette heure. » Chrétiens, c’est notre Dieu qui s’émeut de crainte, en prévoyant ce qu’il aura bientôt à souffrir pour nous. Il demande d’échapper à cette destinée qu’il a prévue, qu’il a voulue. « Mais, ajoute-t-il, c’est pour cela que je suis venu ; ô Père, glorifie ton nom. » Son cœur est calme maintenant ; il accepte de nouveau les dures conditions de notre salut. Entendez aussi cette parole de triomphe. Par la vertu du sacrifice qui va s’offrir, Satan sera détrôné ; « ce prince du monde va être jeté dehors. » Mais la défaite de Satan n’est pas l’unique fruit de l’immolation de notre Sauveur ; l’homme, cet être terrestre et dépravé, va quitter la terre et s’élever jusqu’au ciel. Le Fils de Dieu, comme un aimant céleste, l’attirera désormais à soi. « Quand je serai élevé de terre, dit-il, quand je serai attaché à ma croix, j’attirerai tout à moi. » Il ne pense plus à ses souffrances, à cette mort terrible qui tout à l’heure l’effrayait ; il ne voit plus que la ruine de notre implacable ennemi, que notre salut et notre glorification par sa croix. Nous avons dans ces paroles le cœur tout entier de notre Rédempteur ; si nous les méditons, elles suffisent à elles seules pour disposer nos âmes à goûter les mystères ineffables dont est remplie la grande Semaine qui s’ouvre demain.

    Dom Guéranger