Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 11

  • Actualité (brûlante) de la CRCF

    Voici le communiqué intégral de la CRCF publié hier. On constatera que les signatures sont beaucoup plus longues que le texte… Mais l’essentiel n’est-il pas dans ce témoignage de « vivre ensemble » ?... On notera aussi que NNSS Vingt-Trois et Ulrich n'ont rien d'autre qu'à faire que palabrer le mercredi des Cendres.

    La Conférence des responsables de culte en France (CRCF) a eu sa réunion trimestrielle ce jour, au siège de la Conférence des Évêques de France, à Paris, au cours de laquelle elle a poursuivi ses travaux, notamment une réflexion sur l'importance du dialogue sur la pratique de nos religions dans la société française. Elle envisage d'organiser une rencontre publique sur ce sujet à l'automne.

    Cardinal André VINGT-TROIS, président de la Conférence des Évêques de France
    Avec Mgr Laurent ULRICH, vice-président de la Conférence des Évêques de France

    Pasteur Claude BATY, président de la Fédération protestante de France
    Avec le pasteur Laurent SCHLUMBERGER, membre du Conseil de la Fédération protestante de France, président du Conseil national de l'Église réformée de France

    Métropolite EMMANUEL, président de l'Assemblée des Évêques orthodoxes de France
    Avec le Métropolite Joseph, membre de l'Assemblée des Evêques orthodoxes de France
    Et M. Carol SABA, porte-parole de l'Assemblée des Évêques orthodoxes de France

    Grand Rabbin Gilles BERNHEIM, Grand Rabbin de France
    Avec le rabbin Moshé LEWIN, porte-parole du Grand Rabbin de France

    M. Mohammed MOUSSAOUI, président du Conseil français du culte musulman

    Révérend Olivier WANG-GENH, président de l'Union bouddhiste de France

  • 600 de plus pour l’Ordinariat

    Quelque 600 anglicans, dont une vingtaine de pasteurs, ont rejoint l’Ordinariat Notre-Dame de Walsingham le mercredi des Cendres. Ils seront pleinement reçus dans la communion de l’Eglise au cours de la Semaine sainte. Le plus grand nombre de ces anglicans vient du sud-est de l’Angleterre, notamment du diocèse de Southwark qui compte six groupes.

  • « Aujourd’hui »

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, hier, sur le carême.

    Le carême est un chemin, qui consiste à accompagner Jésus qui monte à Jérusalem, lieu de l'accomplissement de son mystère de passion, de mort et de résurrection ; il nous rappelle que la vie chrétienne est un « chemin » à parcourir, qui consiste moins en une loi à observer que dans la personne même du Christ à rencontrer, à accueillir, à suivre. En effet, Jésus nous dit : « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même, qu'il se charge de sa croix chaque jour, et qu'il me suive » (Lc 9, 23). C'est-à-dire qu'il nous dit que pour arriver avec Lui à la lumière et à la joie de la résurrection, à la victoire de la vie, de l'amour, du bien, nous devons nous aussi nous charger de la croix de chaque jour (…) Et c'est surtout dans la liturgie, dans la participation aux saints mystères, que nous sommes conduits à parcourir ce chemin avec le Seigneur ; nous devons nous mettre à l'école de Jésus, reparcourir les événements qui nous ont apporté le salut, mais pas comme une simple commémoration, un souvenir des faits passés. Dans les actions liturgiques, le Christ se rend présent à travers l'œuvre de l'Esprit Saint, les événements salvifiques deviennent actuels. Il existe un mot-clé qui revient souvent dans la liturgie pour indiquer cela : le mot « aujourd'hui » ; et celui-ci doit être entendu dans son sens originel et concret, et non pas métaphorique. Aujourd'hui, Dieu révèle sa loi et il nous est donné de choisir entre le bien et le mal, entre la vie et la mort (cf. Dt 30, 19) ; aujourd'hui « le Royaume de Dieu est tout proche : repentez-vous et croyez à l'Évangile » (Mc 1, 15) ; aujourd'hui le Christ est mort sur le Calvaire et il est ressuscité d'entre les morts ; il est monté au ciel et siège à la droite du Père ; aujourd'hui, l'Esprit Saint nous est donné ; aujourd'hui est le temps favorable. Participer à la liturgie signifie alors plonger sa vie dans le mystère du Christ, parcourir un chemin dans lequel nous entrons dans sa mort et sa résurrection pour avoir la vie.

  • Daoudal Hebdo N° 118

    118.jpg

    Daoudal Hebdo N° 118

    Dans ce numéro

     Page 2
    Angèle, la « morte qui entendait »
    A propos du « Locked-in syndrome »

     Page 3
    Sarkozy dans le texte

     Pages 4 & 5
    Grande-Bretagne : le ton monte contre « l’Europe »
    La dictature de la Cour de Justice

     Pages 6 & 7
    Shahbaz Bhatti : témoignages et documents

     Page 8
    Et voici l’épisode « peuple juif »

    Dimanche prochain…

    Daoudal Hebdo, BP 16023, 56160 Guémené-sur-Scorff

    abonnement un an 180 € (papier), 100 € (par courriel)
    Abonnement 6 mois noir et blanc : 70 €

    Spécimen gratuit sur simple demande

  • Jeudi après les Cendres

    Le Christ nous a enrôlés, hier, dans l’armée chrétienne ; aujourd’hui, l’Église veut nous inspirer du courage en nous faisant parcourir une galerie de héros.

    Le premier héros est le chevalier saint Georges, dans l’église duquel a lieu l’office de station. (…) Le texte de la messe s’inspire entièrement de la station. Au point central, se tient le chevalier saint Georges, le vainqueur du dragon. C’est un magnifique symbole du travail du Carême : le Christ s’avance au combat contre les ténèbres, il lui faut combattre le dragon infernal et il doit lui écraser la tête. C’est aussi le devoir du Christ mystique de l’Église. Les catéchumènes, les pénitents, les fidèles doivent combattre le dragon. C’est mon devoir à moi aussi, c’est mon travail de Carême ; je dois conquérir un peu de terre sainte en l’arrachant à la terre ennemie. Puissions-nous nous rappeler souvent que nous sommes les soldats de Dieu. Aujourd’hui, nous combattons sous les drapeaux et sous la conduite du chevalier saint Georges.

    Le second héros est le roi Ézéchias, un des meilleurs rois juifs. C’est déjà quelque chose que de pouvoir se présenter devant Dieu et dire : je marche dans la vérité et d’une manière parfaite, avec un cœur pur. Quand ce roi pleure si amèrement à la pensée de quitter la vie, il ne faut pas trop lui en vouloir, car les Juifs ne connaissaient pas encore l’éternité bienheureuse. L’Église ne veut d’ailleurs pas le proposer à notre imitation ; son intention est de nous montrer, dans sa maladie corporelle, une image de la maladie spirituelle du pénitent. Nous devons, nous aussi, pleurer sur la santé perdue de notre âme et implorer la guérison. La victoire d’Ézéchias est une victoire de la prière. Il nous indique, comme arme spéciale, la prière. Or, durant le temps de Carême, nous devons faire usage de cette arme avec ardeur et persévérance.

    Le troisième héros est le centurion de Capharnaüm. Il nous est incomparablement plus sympathique. Il est le porte-bannière des Gentils ; ses vertus sont pour nous un modèle merveilleux : sa charité pour ses esclaves, son humilité envers le Christ, sa foi, son sens du devoir. Le Sauveur voit même en lui le conducteur de l’Église des Gentils. Sa victoire est une victoire de l’humilité. Il a véritablement « rejeté sur le Seigneur le souci » de son serviteur et il a été exaucé. Or que veut nous enseigner la liturgie ? Ce que le centurion a fait pour son serviteur, faisons-le pour notre âme. (…)

    Le quatrième héros est le Roi de tous les héros, le Christ. Pendant le Carême, nous nous armons pour prendre part à sa grande victoire pascale ; aussi nous assistons chaque jour au Saint-Sacrifice qui est la représentation de son combat héroïque sur le Golgotha. Sa victoire renferme celle des trois héros ; bien plus, dans sa victoire, se trouve compris aussi le combat de Carême de toute l’Église et de tous les chrétiens. Unissons-nous à lui et puisons, dans le prix de sa victoire, le courage et la force.

    Dom Pius Parsch

  • Les quotas, c’est dégradant et humiliant

    36085e8907b5.png

    L’idée de la Commission européenne d'imposer des quotas de femmes dans les entreprises est fondée sur le «dégradant» principe qu'aucune femme ne peut y arriver par ses propres mérites.

    La voix discordante, en cette journée internationale des femmes, hier, est venue… d’une femme. Car un homme n’aurait pas pu le dire sans se faire incendier comme affreux et passéiste macho.

    Et cette femme est l’ancienne présidente de la Lettonie, Vaira Vike-Freiberga, qui était interrogée par UEobserver.

    « Qu'est-ce que cela signifie réellement, avoir des quotas ? Cela revient  dire que nous n'avons pas assez de femmes compétentes ou intéressées à faire un certain travail. » Les quotas sont «humiliants», dit-elle encore, non pas tant parce qu'ils lui rappellent l'époque soviétique, mais parce qu'en tant que professeur de psychologie, souligne-t-elle, « j’ai toujours senti que je pouvais rivaliser avec n'importe quel homme ». « Je n'aurais pas eu besoin d'entrer par un quota et j’aurais trouvé choquant de recevoir une bourse ou d’être nommée professeur juste parce que je suis une femme. » Au lieu de cibles artificielles, il faut viser la «méritocratie», où l’on donne aux gens un emploi en fonction de leurs qualifications et de leur talent, indépendamment du sexe, de la religion ou de la couleur de peau.

    On lui demande si c’est la méritocratie qui a fait que Catherine Ashton et Herman van Rompuy ont été élus à leurs postes. Elle répond : « Mon opposition à ce processus est qu’il n’y a pas eu de processus. Ces deux postes ont été sélectionnés selon la bonne vieille méthode qui est utilisée depuis de longues années. Appeler cela une élection est vraiment inapproprié. » Et d’ajouter que cette façon de prendre les décisions est un répulsif majeur pour les citoyens, qui s’intéresseraient davantage aux affaires européennes si les processus étaient plus transparents.

  • Le groupe ECR a un nouveau président

    Les conservateurs britanniques ont quitté le PPE en 2009 pour constituer le groupe ECR (conservateurs et réformistes européens), plus ou moins eurosceptique, avec les Tchèques de l’ODS : 25 Britanniques, 9 Tchèques. S’y sont joints les Polonais du PiS (15), et des députés de divers autres pays (un Hongrois, un Letton, un Lituanien, un Belge, un Néerlandais, ainsi que l’unioniste d’Ulster).

    Malgré la prépondérance des Britanniques, c’est un Polonais qui fut élu président, Michal Kaminski. Celui-ci ayant quitté le PiS, une nouvelle élection a eu lieu hier. Et c’est le Tchèque Jan Zahradil qui a été  élu, par 33 voix sur 51 votants (le groupe comptait 54 députés – une Danoise vient de le rejoindre aujourd’hui même).

    Le candidat britannique Thimothy Kirkhope n’a recueilli que 18 voix.

    Les travaillistes daubent sur ces conservateurs britanniques qui, non contents de se marginaliser en quittant le plus grand groupe du Parlement, ne sont même pas capables d’assurer la présidence du groupe qu’ils ont créé.

    Mais le choix était entre un proche de David Cameron, Thimothy Kirkhope, très modérément eurosceptique, et un proche de Vaclav Klaus, Jan Zahradil, ouvertement nationaliste (et militant climatsceptique, ce qui défrise d’autant plus les conformistes de Strasbourg qu’avant d’entrer en politique il était chercheur en chimie – sa thèse portait sur la pollution atmosphérique…).

  • Le « referendum lock » adopté au Royaume Uni

    Après plusieurs semaines de débats, la chambre des Communes a adopté la nuit dernière le projet de loi dit « referendum lock » : verrou référendaire, qui prévoit que tout nouveau transfert de pouvoirs vers Bruxelles devra faire l’objet d’un référendum. Il y a  quelques années, cela aurait été un événement majeur. Le problème est qu’avec le traité de Lisbonne nombre de ces transferts peuvent aujourd’hui se faire subrepticement par un accord de la majorité des Etats membres. La nouvelle loi est un verrou sur une porte ouverte…

  • Les coptes attaqués

    Alors que des milliers de coptes continuaient de manifester devant le siège de la télévision d’Etat, les coptes du plus grand quartier des chiffonniers (Moqattam) ont bloqué une des routes principales. Des musulmans ont surgi d’un quartier voisin pour les attaquer. Selon les autorités il y a eu 13 morts et 140 blessés. Dans la nuit, le P. Boutros Rouchdi Saïd, porte-parole de l’église du Moqattam, disait avoir vu sept morts coptes, et un musulman qui défendait les chrétiens.

  • Des luthériens veulent un ordinariat

    Le P. Hermann Geissler, de la section doctrinale de la Congrégation pour la doctrine de la foi (et directeur du Centre international des amis de Newman) confirme dans un entretien à la revue de l’Ordinariat Notre-Dame de Walsingham, The Portal, que des groupes de luthériens d'Amérique du Nord et de Scandinavie demandent au pape des ordinariats sur le modèle de ceux qui sont accordés aux anglicans qui veulent rejoindre l’unité catholique.

    « Le Saint-Père fera tout ce qu'il peut pour conduire d'autres chrétiens à l'unité : Cherchez d'abord le Royaume des Cieux et tout vous sera donné en plus », dit le P. Geissler.

    (via Zenit)