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  • La Transfiguration de Notre Seigneur Jésus-Christ

    Deus, qui fidei sacramenta in Unigeniti tui gloriosa Transfiguratione patrum testimonio roborasti, et adoptionem filiorum perfectam, voce delapsa in nube lucida, mirabiliter præsignasti : concede propitius ; ut ipsius Regis gloriæ nos coheredes efficias, et ejusdem gloriæ tribuas esse consortes. Per eumdem Dominum…

    O Dieu qui, dans la glorieuse Transfiguration de votre Fils unique, avez confirmé par le témoignage des pères les mystères de la foi, et par la voix sortie de la nuée lumineuse avez admirablement signifié d’avance l’adoption parfaite des enfants ; rendez-nous dans votre miséricordieuse bonté les cohéritiers effectifs de ce Roi de gloire, en nous faisant participants de la même gloire qui resplendit en lui.

    C’est la belle collecte de cette fête, remarquablement traduite par dom Guéranger.

  • Le Kenya dit oui à Obama

    Les Kényans ont offert un joli cadeau à Barack Hussein Obama, l’enfant le plus célèbre du pays, pour son 49e anniversaire, en votant à une très large majorité en faveur du projet de nouvelle Constitution.

    Le vice-président américain Joe Biden était allé sur place en juin. Il avait dit : « Nous espérons, Barack Obama espère, et j’espère que vous allez faire cette réforme pour permettre à l’argent de couler à flots. »

    Les dollars ont déjà coulé à flots pendant la campagne : les Etats-Unis ont dépensé 23 millions de dollars pour inciter les Kenyans à voter oui, comme je l’ai raconté en détail dans le numéro 91 de Daoudal Hebdo.

    Il s’agissait de faire passer absolument une Constitution qui permet l’avortement et reconnaît les tribunaux islamiques…

    L’argent américain va donc pouvoir couler à flots pour mettre en œuvre ce magnifique programme et récompenser les Kényans obéissants.

  • Liban-Israël : la guerre en sursis

    L’incident meurtrier de mardi ne sera pas le prétexte d’une guerre entre Israël et le Liban, soulignent les analystes interrogés par l’AFP.

    Selon la Finul, l’arbre qui a mis le feu aux poudres, si l’on ose dire, était sur le territoire israélien, et non libanais. « Israël avait une occasion en or pour déclencher une guerre, et le Hezbollah, un alibi extraordinaire pour “défendre le pays” contre » l'Etat hébreu, affirme Ghassan Azzi, professeur de sciences politiques à l'Université libanaise.

    Or tous les protagonistes éventuels jouent l’apaisement.

    « Je ne vois pas d'escalade dans un avenir proche », affirme Oussama Safa, directeur du Centre libanais pour les études politiques. « Ce n'est pas l'armée libanaise qui va déclencher une guerre dans le sud (...) les facteurs pour un conflit ne sont pas encore réunis. Les deux parties ont montré des réserves pour dire qu'elles ne sont pas prêtes. »

    Reste que les Israéliens s’interrogent sur une action de l’armée libanaise qui ressemblait à une action du Hezbollah… « Si elle commence à se comporter comme le Hezbollah ou si le Hezbollah réussit à en prendre le contrôle, nous devrons traiter l'armée libanaise d'une tout autre manière », a affirmé à la radio publique le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon.

  • Les « catholiques » et le paradis

    56% des Français qui se disent catholiques ne croient pas au paradis, et même 21% des catholiques « pratiquants réguliers », si l’on en… croit un sondage CSA paru dans La Vie, et qui a assez intéressé l’agence Reuters pour qu’elle en fasse une dépêche.

    Le sondage prend évidemment la chose à l’envers : 38% des sondés croient au paradis, ils sont 44% chez les catholiques, et 79% chez les catholiques pratiquants réguliers…

    Et l’enfer ?

    Euh, non, j’ai rien dit…

  • Propos suisse sur l’UE

    Extraits d’une interview de Fulvio Pelli, président du parti libéral-radical (17,5% des voix aux dernières élections), membre du Conseil national (chambre des députés) :

    C’est vrai que j’ai été un partisan convaincu de l’adhésion de la Suisse à l’EEE. Mais c’était à l’époque où l’Union était beaucoup plus petite. J’imaginais qu’elle pourrait évoluer vers une confédération d’Etats avec un vrai pouvoir dévolu au Parlement, une sorte de Suisse au niveau européen. Mais elle a évolué dans une tout autre direction, celle d’une réunion de 27 gouverneurs [sic] qui ne fonctionne pas bien.

    L’UE s’est menti à elle-même en accueillant des pays fragiles comme la Grèce en prétendant que celle-ci remplissait les critères de Maastricht alors qu’elle savait pertinemment que ce n’était pas le cas.

    Où voyez-vous l’intérêt d’adhérer à cet ensemble ?

  • Au nom de l’égalité…

    La cour fédérale du district nord de la Californie (c’est-à-dire le juge Vaughn R. Walker, nommé par George W. Bush) a décidé que l’interdiction du « mariage » homosexuel en Californie (la « proposition 8 » votée par référendum en novembre 2008) est anticonstitutionnelle, parce que la Californie doit « proposer le mariage de façon égale à tous ».

    « En fait, la Proposition 8 revient à inscrire dans la Constitution que les couples de sexes opposés sont supérieurs à ceux de même sexe », dit-il.

    Sur le seul plan social, il est bien évident que les couples de sexes opposés sont supérieurs à ceux de même sexe, puisque les premiers peuvent procréer, donc assurer la pérennité de la société, alors que les seconds ne le peuvent pas.

    En ce qui concerne l’égalité, l’Etat doit effectivement reconnaître (et non proposer) le mariage de façon égale pour tous. Mais l’union de deux homosexuels n’est précisément pas un mariage. Il n’y a pas d’égalité entre un cheval et une alouette.

    On remarque aussi que même aux Etats-Unis on commence à avoir une curieuse conception de la démocratie, où un juge peut décréter que le peuple a tort et que son vote est nul et non avenu.

    En outre, il est étrange que le juge fédéral d’un des quatre districts de Californie puisse prendre une décision qui concerne l’ensemble de l’Etat. Comme je ne connais à peu près rien au système judiciaire américain, c’est peut-être normal. Mais il est tout de même curieux de voir que les trois autres cours fédérales de l’Etat comptent pour du beurre…

    Quoi qu’il en soit, le juge Walker a ordonné dans la foulée le maintien temporaire de l’interdiction, le temps d'étudier une demande des partisans du texte pour qu'il reste en vigueur, au moins avant qu'une juridiction supérieure se prononce. En fait, il faudra sans doute attendre que, d’appel en appel, l’affaire arrive à la Cour suprême.

    C’est pourquoi le gouverneur Schwarzenegger va un peu vite quand il salue « une première étape décisive pour les Etats-Unis, et pas la dernière, sur la route de l'égalité et de la liberté pour tous ». En prostituant les beaux mots d’égalité et de liberté, comme un vulgaire sans-culotte.

    A ce jour, le « mariage » homosexuel est explicitement interdit dans 39 Etats des Etats-Unis, dont 30 ont inscrit dans leur constitution que le mariage est l'union d'un homme et d'une femme. Il est légal dans 5 Etats et à Washington.

  • Culture de mort, culture de vie

    Le New York Times salue la « révolution gynécologique » qui s’annonce, avec le misoprostol, abortif chimique facile d’accès, partout légal et vendu sans ordonnance dans certains pays (pour le traitement des ulcères). A lire chez Jeanne Smits.

    Le programme de télévision pro-vie Facing Life Head-On, produit par le Life Issues Institute, a obtenu un Emmy Award (l’équivalent des Oscars pour la télévision). A lire chez Daniel Hamiche.

  • Daoudal Hebdo N° 93

    N°93 - Semaine 31.jpg

    Dans ce numéro

    Page 2
    Pour la vie : les fortes paroles du député Chris Smith

    Page 3
    Le négationnisme de la CEDH

    Page 4
    « Jours de désespoir pour les réchauffistes »

    Page 5
    « Un Parlement au-dessus de tout soupçon »

    Pages 6 & 7

    La grande mascarade « islamo-chrétienne » des Sept-Saints
    L’homélie de Mgr Landel

    Page 8

    L’Assomption
    Dimanche prochain…

    Daoudal Hebdo, BP 16023, 56160 Guémené-sur-Scorff

    abonnement un an 180 € (papier), 100 € (par courriel)

    Abonnement 6 mois noir et blanc : 70 €

    Spécimen gratuit sur simple demande

  • Dédicace de Sainte-Marie-Majeure

    Le vrai titre de cette fête est : « In dedicatione Sanctæ Mariæ ad Nives », dédicace de Sainte-Marie-aux-Neiges. Contrairement à l’usage, la messe et l’office sont ceux de la Sainte Vierge, et non de la dédicace des églises.

    Sous le pontificat de Libère, le patricien romain Jean et sa noble épouse, n’ayant point d’enfants pour hériter de leurs biens, vouèrent leurs possessions à la très sainte Vierge Mère de Dieu, et ils lui demandèrent instamment, par des prières multipliées, de leur faire connaître, d’une manière ou d’une autre, à quelle œuvre pie elle voulait que ces richesses fussent employées. La bienheureuse Vierge Marie écouta favorablement des supplications et des vœux si sincères et y répondit par un miracle.

    Aux nones d’août, époque où les chaleurs sont très grandes à Rome, une partie du mont Esquilin fut couverte de neige pendant la nuit. Cette nuit même, tandis que Jean et son épouse dormaient, la Mère de Dieu les avertit séparément d’élever une église à l’endroit qu’ils verraient couvert de neige, et de dédier cette église sous le nom de la Vierge Marie ; c’est ainsi qu’elle voulait être instituée leur héritière. Jean rapporta la chose au Pontife Libère, qui affirma avoir eu la même vision pendant son sommeil.

    En conséquence, Libère, accompagné de son clergé et de son peuple, vint, au chant des litanies, à la colline couverte de neige, et il y marqua l’emplacement de l’église, qui fut construite aux frais de Jean et de son épouse. Sixte III restaura plus tard cette église. On la désigna d’abord sous divers noms : basilique de Libère, Sainte-Marie-de-la Crèche. Mais comme il existait déjà à Rome beaucoup d’églises consacrées à la sainte Vierge, on finit par l’appeler église de Sainte-Marie-Majeure, pour que, venant s’ajouter à la nouveauté du miracle et à l’importance de la basilique, cette qualification même de majeure la mît au-dessus de toutes les autres ayant le même vocable. L’anniversaire de la dédicace de cette église, rappelant la neige qui tomba miraculeusement en ce jour, est célébré solennellement chaque année.

    (bréviaire)

  • Le gouvernement britannique demande. Les gens répondent…

    Dès son accession au pouvoir, en mai, le gouvernement Cameron (plus précisément le vice-Premier ministre Nick Clegg) avait lancé une « consultation » par internet pour que les Britanniques disent ce qu’ils attendent de ce gouvernement. Le ministère de l’Intérieur a reçu de nombreux appels à arrêter toute immigration. Le ministère de la Justice a été assailli de demandes d’aggravation des peines, et de rétablissement de la peine de mort. Et surtout, le ministère des Affaires étrangères a été submergé de messages demandant que la Grande-Bretagne quitte l’UE, selon le Daily Mail.

    De fait, le ministère accuse le coup. Sa « réponse aux commentaires du public sur l’approche européenne du gouvernement de coalition » commence ainsi :

    « Nous comprenons que beaucoup d’entre vous se sentent désabusés et sceptiques à propos de l’UE. Parlant de l'UE au Parlement, le ministre des Affaires étrangères a dit qu'il sait qu'il y a “une profonde déconnexion entre le peuple britannique et ce qui a été fait en son nom par les gouvernements britanniques”. Nous voulons traiter ce problème. C’est pourquoi nous avons dit que nous n’accepterons aucun nouveau transfert de souveraineté ou de pouvoirs entre le Royaume-Uni et l’UE pendant cette législature. Nous sommes résolus à nous assurer que le peuple britannique aura son mot à dire sur toute nouvelle proposition de transfert. C’est pourquoi nous préparons une loi assurant que tout futur traité européen qui transfère des compétences du Royaume-Uni vers l’UE sera soumis à référendum. »

    Puis le texte dit : « L’UE a vraiment besoin de changer, et de faire mieux. » Suit une longue défense du « marché commun » (sic) et de ses bienfaits.

    Et il conclut en noyant le poisson :

    « Alors oui, tandis que l'UE - les institutions européennes à Bruxelles et les gouvernements des pays qui composent l'Union européenne - fait certaines choses bien, il ya beaucoup de choses qu'elle pourrait mieux faire - et certaines d’entre elles peuvent être justement critiquées. Et il est certainement vrai que le gouvernement doit être plus démocratiquement responsable de ce qui se passe dans l'UE. Le gouvernement de coalition veut écouter ce que vous avez à dire sur cette question et, là où il y a place à amélioration, agir en ce sens. »